« Tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra »,
cette finale de l’évangile de ce dimanche nous rappelle une vérité somme toute
commune mais que nous avons tous tendance à oublier, à mettre de côté. En
effet, le Seigneur nous rappelle que la fin du monde qui marquera le retour du
Christ Sauveur ou la fin de notre vie ici-bas n’est pas prévisible.
Et il est bon de nous
rappeler que nous sommes dans ce temps de l’attente, l’attente du retour du
Christ. Comme nous le disons dans le « je crois en Dieu », nous
croyons que le Christ reviendra pour juger les vivants et les morts et que son
règne n’aura pas de fin. Ainsi nous devons attendre le Seigneur dans
l’impatience de son retour et non pas dans la crainte de voir la réalité que
nous connaissons disparaître. En effet, notre Foi nous fait désirer a ville dont
Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte, notre Foi nous fait désirer la
cité de Dieu. Car c’est bien le bon Dieu que nous attendons alors notre attente
ne peut-être que portée par la paix, par la joie, éclairée par la Foi,
transportée par la belle espérance. Il nous faut pouvoir dire avec
impatience : « Seigneur viens vite ! Viens restaurer ton Royaume
de paix, d’Amour, de justice et de miséricorde ». Ainsi, nous ne pouvons
pas avoir peur de la fin du monde car cette fin inaugurera le règne du Christ !
Or cette fin, quelle
qu’elle soit, qu’elle soit portée par le retour du Christ ou qu’elle soit celle
de notre propre vie d’ici-bas, cette fin peut intervenir aujourd’hui, demain,
dans 10 ans ou dans avenir encore plus lointain. Nous ne le savons pas mais ce
que nous savons c’est que la fin s’imposera à nous que nous le voulions ou pas,
que nous soyons riches ou pauvres, que nous soyons comme ceci ou comme cela, la
réalité de l’existence c’est bien que la naissance conduit l’homme à sa mort.
En disant cela, on pourrait avoir l’impression d’être pessimiste, d’avoir une
vision ténébreuse de la vie alors, qu’en fait, c’est bien la réalité, notre
réalité.
Mais cette vision de la
vie qui considèrerait la mort serait pessimiste ou ténébreuse seulement si nous
n’avions pas Foi en notre Seigneur et Sauveur. Car si la mort demeure tout de
même quelque chose que l’on peut appréhender car c’est une réalité que nous ne
connaissons pas, c’est une réalité que nous n’avons pas expérimentée, nous
savons malgré tout que la mort demeure ce passage vers l‘Eternité et donc vers
le bon Dieu et rappelons-nous qu’il n’y a pas de plus grand bonheur que d’être
reçu en la gloire du Ciel.
Ainsi, une nouvelle fois,
le Seigneur Jésus nous invite à changer notre référentiel, Il nous invite à
changer notre manière de voir le monde, de considérer la vie, de conduire notre
existence. Dimanche dernier le Seigneur nous rappelait que ce monde passera et
que la réalité matérielle qui le constitue passera avec lui : « Tu es
fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé,
qui l’aura ? », et aujourd’hui, le Seigneur nous invite à vivre notre
existence en nous fondant sur ce qui demeure à savoir Dieu Lui-même, à savoir
notre relation à Dieu : cette nuit même on va te redemander ta vie, choisi
dès maintenant de vivre pour l’éternité, de vivre pour l’Eternel ton Dieu. Amen
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