Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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lundi 28 juillet 2014

Irak : 20 parlementaires demandent au gouvernement d'agir

"Peuple de France, il est temps de se lever ! Il est temps de se mobiliser face à l'horreur que subissent les Chrétiens d'Orient, notamment en Irak.
Nous sommes face à un risque majeur : la disparition des descendants directs des premiers Chrétiens, qui parlent la langue du Christ.
Nous appelons le gouvernement à briser le silence assourdissant dans lequel il se terre, malgré les suppliques de nombreux élus et de nombreux citoyens inquiets.
Nous appelons Manuel Valls à cesser d'avoir l'indignation sélective ! Partout où la haine et l'intolérance menaceront des populations civiles innocentes, notre pays, grande Patrie des droits de l'Homme, doit réagir !
S'il n'agit pas, son silence risque de rendre notre pays complice des exactions, des enlèvements et des destructions de lieux de culte Chrétiens. Nous ne pouvons le tolérer plus longtemps.
Si les jours que nous vivons sont à l’urgence, ils sont le résultat de plusieurs années d’une politique internationale visant à faire des Chrétiens d’Orient la variable d’ajustement de la situation géopolitique du Proche et du Moyen Orient.
Nous le condamnons, et nous appelons le gouvernement à faire de la France, le leader d'une nouvelle politique internationale de protection des Chrétiens d'Orient.
La France soutient depuis des siècles ces peuples et a toujours appuyé sa diplomatie sur leur connaissance fine et spécifique de leurs pays. Cela lui a permis d’être active au cœur des enjeux géopolitiques de cette région complexe, avec son équilibre sans cesse remis en cause. La France, avec sa culture et son expérience, est considérée par tous ces peuples, croyants de toute religion ou non croyants, comme un grand pays qui soutient les causes des minorités fragiles.
Nous avons aujourd'hui une responsabilité devant l'Histoire !
Depuis la chute de Mossoul le 10 juin dernier, l’élimination des Chrétiens d’Irak s’est accélérée, avec un choix funeste : la fuite, la conversion ou la mort.
Ces derniers jours, les maisons des Chrétiens furent marquées du signe du «ن » en vue d’identifier les derniers Chrétiens présents en Irak.
Les Chrétiens d’Orient sont pourtant chez eux, dans cette partie du monde appelée maintenant le ‘Moyen Orient’, où ils sont implantés depuis deux millénaires.
Il y a là un enjeu civilisationnel de première importance.  Ces communautés incarnent le berceau du christianisme, et par conséquent de notre civilisation. L’Irak et l’Orient en général possèdent un patrimoine cultuel inégalé dans le monde.
Que dirons-nous à nos enfants ? Que la France ne s’est pas préoccupée du sort des Chrétiens d’Orient ? Qu’elle fut complice de la fin de la présence chrétienne en Orient ? Que la France a abandonné sa tradition de sauvegarde d’une minorité persécutée ?
Le Pape François disait récemment « il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ». Ces paroles faisaient explicitement référence au sort des Chrétiens d’Orient.
Nous demandons à Manuel Valls, à François Hollande de s’exprimer publiquement sur le sujet, de saisir les instances internationales pour que la persécution cesse.
Nous leur demandons de favoriser l’aide humanitaire aux Chrétiens pillés, d’utiliser toutes les voies et tous les moyens diplomatiques et politiques nécessaires à leur protection. 
La France, grande nation diplomatique, ayant toujours considéré la présence des Chrétiens en Orient comme un gage de stabilité, doit agir et vite.
À défaut, c’est une partie de notre âme que nous abandonnerons en Irak."
  • Christine Boutin, ancien Ministre
  • Rachida Dati, ancien Ministre, Député européen
  • Thierry Mariani, ancien Ministre, Député des Français établis hors de France
  • Hervé Mariton, ancien Ministre, Député de la Drôme
  • Pierre-Christophe Baguet, Ancien Député et Maire de Boulogne-Billancourt
  • Véronique Besse, Député de la Vendée
  • Valérie Boyer, Député des Bouches-du-Rhône
  • Xavier Breton, Député de l'Ain
  • Jean Dionis du Séjour, Ancien Député et Maire d'Agen
  • Philippe Gosselin, Député de la Manche
  • Françoise Grossetête, Député européen
  • Philippe Juvin, Député européen
  • Constance Le Grip, Député européen
  • Marc Le Fur, Député des Côtes d’Armor
  • Laurent Marcangeli, Député de la Corse du Sud
  • Yannick Moreau, Député de la Vendée
  • Jean-Frédéric Poisson, Député des Yvelines, Président du PCD
  • Yves Pozzo di Borgo, Sénateur de Paris
  • Franck Proust, Député européen
  • Bruno Retailleau, Sénateur de Vendée

27 juillet - 17ème Dimanche du Temps Ordinaire



En ce dimanche, la première lecture nous a rapporté cet humble dialogue entre le grand Roi Salomon et le Seigneur, je dis humble car Salomon aurait pu demander bien des choses au Seigneur, encore plus de gloire et de richesses, l’anéantissement de ses ennemis, tant de choses si humaines et si terrestres, et pourtant Salomon ne demande qu’une chose la grâce du discernement pour pouvoir gouverner son peuple si nombreux. O combien bon nombre de responsables politiques de France et de Navarre devraient relire ce passage, retrouver le sens premier de la véritable politique qui se fonde sur le bien commun, sur ce bien commun qu’il faut discerner à partir du bien véritable qu’est Dieu Lui-même. Tant de responsables politiques ne cherchent que leur propre profit, ne cherchent qu’à marquer l’histoire de leur empreinte et qu’importe que cela soit en posant des actes judicieux ou non. Et si nous pouvons penser à notre terre de France, n’hésitons pas non plus à considérer d’autres contrées et l’actualité récente nous fait porter entre autre notre regard sur l’Irak ou la politique nationale cherche explicitement à éradiquer une partie de la population.
Ces derniers jours, il nous faut prier avec ferveur pour les chrétiens qui sont persécutés à cause de leur attachement au Christ ressuscité, ils sont déjà menacés de mort et nombreux sont ceux qui ont déjà été exécutés, l’évêché de Mossoul a été incendié. Permettez-moi de reprendre en partie l’appel des 20 parlementaires adressé dernièrement au 1er ministre et au président : « Peuple de France, il est temps de se lever ! Il est temps de se mobiliser face à l'horreur que subissent les Chrétiens d'Orient, notamment en Irak. […]Depuis la chute de Mossoul le 10 juin dernier, l’élimination des Chrétiens d’Irak s’est accélérée, avec un choix funeste : la fuite, la conversion ou la mort. Ces derniers jours, les maisons des Chrétiens furent marquées du signe du «ن » en vue d’identifier les derniers Chrétiens présents en Irak. Les Chrétiens d’Orient sont pourtant chez eux, dans cette partie du monde appelée maintenant le ‘Moyen Orient’, où ils sont implantés depuis deux millénaires. […] Le Pape François disait récemment « il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ». Ces paroles faisaient explicitement référence au sort des Chrétiens d’Orient ». Ô nous ne sommes bien sûr pas appelés à prendre les armes, nos armes sont la Foi l’Espérance et la Charité mais ce que nous pouvons faire nous devons le faire, nous devons les porter en nos prières car ils sont pour nous tous un témoignage.
Témoignage de l’importance de notre Foi et cela par leur fidélité au Christ jusqu’à la mort, aujourd’hui non pas il y’a plusieurs siècles, aujourd’hui en 2014. Ils nous témoignent que la Foi est ce trésor caché, cette perle et ils veulent être pris dans les filets du Seigneur en son éternité. Mais combien il est aisée de parler d’eux dans notre situation, nous qui ne craignons pas que notre église soit d’un seul coup envahie d’une horde armée pour nous massacrer, nous qui n’avons pas nos maisons marquées telle une cible donnée en pâture aux plus criminels. Nombreux sont les chrétiens qui sont face à ce choix : le Christ et la mort ou le rejet du Christ et la vie. Nous ne sommes pas face à ce choix mais ils nous poussent à nous reposer la question de la place du Seigneur Jésus en nos vies, ils nous poussent à nous resituer constamment dans notre attachement au Seigneur. Nombreux sont ceux qui vont donner leurs vies pour la Foi au Seigneur, et résonne en mon âme cette simple question et moi ? et nous ? Bien chers frères et sœurs reprenons conscience du lien qui nous unit au Christ, ne cessons jamais de raviver notre Foi, ne cessons jamais de rechercher le Seigneur dans l’intimité de la prière car c’est là l’essentiel, Dieu est l’unique essentiel.
Amen.

lundi 21 juillet 2014

20 juillet - 16ème Dimanche du Temps Ordinaire



Dans la première lecture, nous avons entendu le livre de la sagesse chanter la Toute Puissance divine, l’omnipotence divine et il est certain que Dieu peut tout. Dieu a la capacité d’influer sur toute chose, Il a la capacité d’imposer sa volonté et cela au plus haut point, ben plus que la pire des dictatures humaines. Mais cette Toute puissance divine ne peut être considérer sans la mettre en relation avec l’être même de Dieu qui est Amour. La Toute Puissance de Dieu est relative à son Amour qui la gouverne et la tempère. Et sans tomber dans les égarements d’autres temps, nous pourrions non pas craindre cette Toute Puissance divine mais nous pourrions bien au contraire la désirer. Désirer que Dieu agisse dans telle situation pour arranger les choses, pour rétablir la paix et la justice, pour ramener la santé d’un proche ou d’un ami. Mais notre désir d’action de Dieu doit lui aussi se laisser guider par l’essence divine qui est, répétons-le, qui est amour. Car si Dieu est Amour, Il ne peut imposer sa volonté en écrasant notre propre capacité d’action, si Dieu est Amour Il ne peut que respecter notre ordre humain en nous accompagnant en cette vie en vue de l’éternité. La mort, la maladie, l’injustice appartient à ce temps dans lequel nous sommes et si Dieu consent à l’autonomie de la nature, à l’autonomie du monde, à notre propre autonomie c’est parce que Dieu ne désire pas s’imposer à nous mais Il désire nous attirer à Lui par son Amour, Il désire nous soutenir en cette vie par sa présence aimante et miséricordieuse. Notre faible corps passera mais il est le véhicule de l’âme qui elle est appelée à entrer dans l’éternité et c’est à cette éternité vers laquelle le Seigneur nous attire par son Amour infini.
Et c’est bien ce que St Paul nous rappelle en insistant sur l’action de l’Esprit Saint en nos âmes, sur cette action qui permet notre relation à Dieu, sur cette action qui nous fait désirer ce que Dieu veut or ce que Dieu veut c’est que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Dieu ne veut pas nous enfermer dans une vie éternelle ici-bas en nous donnant accès à une quelconque fontaine de Jouvence, Dieu nous appelle à la vie éternelle dans la béatitude. Et quand bien même nos existences sont porteuses de blé et d’ivraie seul le blé nous ouvre à l’éternelle béatitude, quand bien même nos existences sont guidées par une graine de moutarde de Foi c’est bien elle qui nous attire en paradis. Et ne cherchons pas ailleurs la plus grande expression de la Toute Puissance divine qui se déploie dans le don qui nous est fait d’accéder à l’union à Dieu dans l’éternité, ne cherchons pas ailleurs la plus grande action de l’Esprit Saint en nos vies que ce désir du ciel qui nous tient l’âme, ne cherchons pas ailleurs le fondement de notre vie chrétienne que dans l’ardeur que nous mettrons à rechercher cet Amour divin qui nous attirera jusqu’en la vie éternelle, qui fera germer en nos vies le blé de la vertu, la graine de moutarde de la Foi, le levain de la grâce.
Alors, faisons notre les paroles de Ste Thérèse d’Avila : ô mon âme, Que rien ne te trouble, Que rien ne t'épouvante,  Tout passe,  Dieu ne change pas.  La patience triomphe de tout.  Celui qui possède Dieu,  Ne manque de rien.  Dieu seul suffit ». Amen.

lundi 14 juillet 2014

13 juillet - 15ème Dimanche du Temps Ordinaire



La parabole de ce dimanche quelque peu champêtre recèle en elle-même un enseignement spirituel des plus essentiels. A travers ces quatre situations, le Christ nous présente quatre attitudes foncières quant à la Bonne Nouvelle de l’Evangile.
Les grains tombés au bord du chemin désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est rejeté par l’indifférence de l’âme qui ne se sent pas concernée, qui ne se soucie aucunement de sa destinée éternelle, qui n’entrouvre pas la porte de la Foi. Ces grains tombés au bord du chemin sont images de cette folle capacité qu’à l’homme de refuser Dieu, de refuser son salut.
Les grains tombés sur le sol pierreux qui lèvent puis se dessèchent ou bien ceux qui poussent au milieu des ronces désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est accueillie comme telle mais qui est peu à peu étouffée par le souci du monde dans l’âme qui ne se laisse pas profondément saisir par l’éternité et retourne à ses préoccupations habituelles. Cette âme connaît la Bonne Nouvelle mais elle ne pe rçoit pas combien cette Bonne Nouvelle est essentielle, vitale.
Les grains tombés dans la bonne terre désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est accueillie comme telle et qui est reçue profondément en l’âme jusqu’à orienter l’ensemble de l’existence. Cette âme est saisie par le Christ et elle vit avec et en Lui abordant le quotidien soutenue par la grâce et les secours divins. Et cette âme saisie par le Christ devient par elle-même témoin de la Bonne Nouvelle, sa vie devenant annonce prégnante de l’Evangile.
Mais au cœur de l’évangile de ce dimanche se trouve une parole étrange du Seigneur Jésus qui semblerait, au premier abord, emprunte de vengeance et de colère. En effet le Seigneur dit : « Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a ». Cette phrase semble porter en elle-même une injustice criante, pourquoi celui qui a déjà quelque chose en recevra encore alors que celui qui n’a rien se fera tout prendre ? Dans l’ordre matériel cette phrase est incompréhensible venant de la part du Seigneur Jésus mais dans l’ordre spirituel, tout s’éclaire. Celui qui a c'est-à-dire celui qui a reçu la Foi et en vit autant que faire se peut se verra combler de la grâce du Seigneur qui l’accompagnera tout au long de sa vie, qui lui permettra de s’approcher toujours davantage du divin cœur du Seigneur. Plus on recherche Dieu, plus Il se laisse trouver et plus l’âme en est comblée. Par contre celui qui n’a rien, non pas que le Seigneur ne lui ai rien proposée car le Seigneur invite l’ensemble du genre humains à la Foi et à la béatitude dès lors celui qui n’a rien c’est celui qui a refusé, qui a rejeté par indifférence ou par une volonté obscure, qui a refusé le Seigneur, le salut, la grâce elle-même. Celui-là n’a rien et il se fera enlever même ce qu’il a car le refus du Seigneur et du Salut conduit au néant.
Cette petite phrase du Seigneur nous rappelle la radicalité de la voie évangélique, nous rappelle que la Foi est cette unique essentielle qui nous permet de grandir dans une conversion permanente qui nous rapproche toujours davantage du Seigneur. Cette petite phrase doit nous faire frémir de compassion en considérant tous ceux qui refusent le Seigneur par indifférence ou volontairement, nous devrions frémir pour eux en pensant à leur éternité, nous devrions tomber à genoux et prier pour le salut de leurs âmes afin qu’ils accueillent enfin le Seigneur Jésus en leurs vies et en leurs âmes. Nous sommes appelés à porter du fruit, et bien, que nos fruits soient ceux d’une prière d’intercession en faveur de tous ceux qui sont loin du Seigneur et surtout rendons-nous compte que nous pouvons porter du fruit à raison de cent, soixante ou trente pour un, notre prière est assurée par la parole même du Seigneur alors attachons-nous à notre propre conversion, attachons-nous à annoncer le Seigneur, attachons-nous au salut du monde. Amen.

6 juillet - 14ème Dimanche du Temps Ordinaire



C’est à l’exultation que nous invitent les lectures de ce Dimanche, exultation de l’annonce du messie portée par Zacharie, exultation quant à la bonté de Dieu chantée par le psalmiste, exultation quant à l’action de l’Esprit Saint en nos vies et dans le monde et exultation quant à la révélation de l’identité divine portée par le Christ qui est doux et humble de cœur.
L’exultation, c’est peut-être un mouvement intérieur qui nous est quelque peu étranger à nous modernes qui sommes assaillis par tant de choses graves relayées par les médias ; meurtres et attentats font partis de notre quotidien télévisuel, nous qui sommes perclus d’inquiétudes quant à l’avenir pour nous même ou pour les générations futurs. A regarder le monde tel qu’il nous l’est présenté notre espérance a parfois bien du mal à briller et à éclairer nos existences. La morosité ambiante tend à nous emporter dans son flot ténébreux.
O combien nous gagnerions à lever notre regard, à transpercer les cieux pour y voir se révéler la grandeur et la bonté de Dieu. Ce mouvement d’élévation ne serait pas une fuite de la réalité que nous devons affronter mais il permettrait de considérer l’ensemble de la réalité qui ne se réduit pas à ce que nous voyons et savons d’une manière immédiate. La réalité du monde englobe l’éternité ou bien plutôt, l’éternité englobe notre temporalité. Et c’est bien à ce changement de regard que nous invite l’ensemble de la vie du Seigneur Jésus qui est venu nous révéler cette éternité, qui est venu se révéler à nous en nous donnant accès à l’être même de Dieu. Dieu demeure celui sur qui nous pouvons nous appuyer, Il demeure Celui à partir duquel nous pouvons poser un regard vrai sur le monde et sur nous-même. C’est plongé dans le regard même de Dieu que Ste Thérèse de Lisieux pria pour la conversion d’Henri Pranzini avant qu’il soit guillotiné pour un triple meurtre, c’est plongé dans le regard de Dieu que la Bienheureuse Mère Marie de Jésus à quelques kilomètres d’ici à la Serviane demanda miséricorde pour celui qui venait de la poignarder mortellement, c’est plongé dans le regard de Dieu que St Maximilien Marie Kolbe pris la place d’un père de famille condamné à mort dans un camp de concentration. Ce ne sont pas des actes de folies qu’ont posé ces saints mais des actes empreint d’un réalisme complet tourné vers l’éternité, des actes empreint d’une foi vive qui considère le monde comme une étape et l’éternité comme le but.
A leurs images, il ne nous faut pas nous laisser clouer au sol par le marasme contemporain, il nous faut prendre  de la hauteur, considérer le monde depuis le ciel, travailler dans le monde avec les secours du ciel, affronter le quotidien porter par le ciel. Prenons notre envol et dès lors l’exultation nous emportera nous aussi non pas que nous ignorerons les difficultés mais nous les recevrons porté par la bonté et la douceur du cœur de Dieu.
Amen.

vendredi 4 juillet 2014

29 juin - St Pierre et St Paul



Aujourd’hui nous fêtons les apôtres St Pierre et St Paul, ces deux grandes figures incontournables de l’Eglise naissante.
Tout d’abord Pierre, lui qui accompagna le Seigneur Jésus tout au long de sa vie publique, lui qui fut témoin des miracles accomplis, des paroles prononcées, des enseignements prodigués, lui qui comme nous l’a rapporté l’évangile de ce jour a reconnu l’identité du Seigneur Jésus, lui qui fut choisi par le Christ Lui-même pour gouverner le premier l’Eglise du Christ et à qui le Christ confia les clefs du Royaume, les clefs du Paradis et des sacrements. Pierre fut tout cela provoquant en nous une grande admiration quant à sa vocation mais rappelons-nous également que St Pierre fut celui qui abandonna le Seigneur Jésus au moment de sa passion et qui même pire encore, le renia par trois fois. Egarements qui nous rappellent que les saints ont eu à combattre cette part de leur humanité qui nous conduit parfois à nous éloigner des chemins du Seigneur. Egarements qui ne trouvent leur rédemption que dans l’acceptation de la miséricorde divine qui, pour St Pierre, pris la forme de cette question que le Christ ressuscité lui a posé : « Pierre m’aimes-tu ? ». Et à chaque fois que nous prenons conscience que nous nous égarons il nous faut réentendre cette question pour nous même, il nous faut entendre le Christ nous demander à nous « m’aimes tu ? ». Et c’est la miséricorde divine qui a conduit Pierre a devenir St Pierre, c’est la miséricorde qui a soutenu St Pierre dans ces temps troublé de l’émergence de l’Eglise, qui a soutenu St Pierre de la prison au martyr lui qui fut crucifié mais la tête en bas ne s’estimant pas digne d’être crucifié comme le Christ, signe ultime de son amour et de son attachement filial.
Puis il y a St Paul. Quelle figure complexe et attachante. Lui qui fut un des premiers persécuteurs de l’Eglise naissante, lui qui assista et cautionna le meurtre de St Etienne, Lui qui parcourut tant de chemins pour débusquer et arrêter les premiers chrétiens, il demeurait à cet instant le prototype de l’ennemi du Seigneur qui combat le Seigneur en s’imaginant le servir. Mais le Christ avait choisi mystérieusement St Paul et Il se révéla à St Paul sur le chemin de Damas par ces paroles : « Je suis Jésus que tu persécutes », paroles hors du temps qui doivent constamment nous rappeler que nous sommes nous tous membres du corps du Christ qu’est l’Eglise et dire cela ce n’est pas peindre une belle image pour les enfants c’est affirmer que nous sommes au Christ, que lorsque nous souffrons le Christ souffre et que lorsque nous faisons souffrir le Christ souffre encore plus. Et St Paul ne s’y est pas trompé, il a reconnu l’unique Seigneur qu’est Jésus Christ et de persécuteur qu’il était, il est devenu un missionnaire infatigable de la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus. Et son attachement au Seigneur l’a conduit à donner sa vie dans le martyr à Rome où il eut la tête tranchée.
Et bien aujourd’hui, recevons l’enseignement de la vie de ces deux apôtres que sont St Pierre et St Paul, percevons la grandeur de leur union au Christ qui les a conduit jusqu’au don ultime, rendons grâce pour chacun d’eux qui sont nos pères dans la Foi et surtout confions nous à leurs prières et à leurs intercessions car ils sont maintenant tous deux dans la gloire du Ciel priant pour nous qui sommes encore ici-bas.
St Pierre et St Paul gardez nous dans la Foi au Seigneur Jésus, gardez nos âmes embrasée de l’amour de Dieu afin qu’à votre image et à votre exemple nous puissions nous aussi témoigner du Christ à notre monde qui en a tant besoin.
Amen.