Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

Site d'information des Paroisses de St Laurent (La Bouilladisse) – St Pierre (La Destrousse) – St Martin (Peypin) – St Jacques le mineur (Belcodène)


Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

lundi 5 décembre 2016

Messes de Noël 2016

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Les messes de Noël
24 décembre :
17h : Messe des enfants à La Bouilladisse
20h : Messe à Belcodène
23h30 : Messe de Minuit à La Bouilladisse
25 décembre :

10h45 : Messe du jour de Noël à La Bouilladisse

4 décembre - 2ème Dimanche du Temps de l'Avent



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En ce temps de l’Avent nous sommes portés par une double promesse, la première est celle de l’annonce d’une naissance à venir, la seconde est celle de l’annonce du Salut promise par cette naissance.
Cette naissance annoncée par les prophètes nous savons qu’elle est advenue et nous en ferons solennellement mémoire le saint jour de Noël et pendant tout le temps de l’Avent nous accompagnons la Vierge Marie portant en son sein le Verbe de Dieu. Oh oui, c’est bien là un miracle qui demeure caché dans le ventre maternel de la Vierge Marie, miracle de l’incarnation, miracle de Dieu qui se fait homme, qui se fait embryon comme on dirait aujourd’hui mais ce miracle de l’incarnation du Verbe de Dieu nous permet de nous rappeler celui plus habituel qu’est celui du miracle de la vie. La vie qui se transmet naturellement en l’humanité par le don mutuel d’un homme et d’une femme qui s’aiment, et dont le fruit de l’amour est celui du miracle de la vie.
Qu’importe le moment ou l’instant, la vie est là dès que la fécondation s’est opérée et nul ne saurait affirmer à partir de quel moment cette vie est une vie humaine car elle l’est de tout instant comme en puissance. Oh bien sûr, nos sociétés affirment le contraire, déterminant péremptoirement une limite comme si un changement de la nature s’opérait sous le dictat de la loi d’état. La vie est là et elle est à respecter, à révérer, à protéger. Aujourd’hui, l’avortement est présenté comme l’aboutissement de la liberté de la femme et on en oublie la liberté de la vie qui est là. Aujourd’hui l’avortement est présenté comme une solution possible, acceptable et recommandable et on en oublie que la femme sait au fond d’elle-même qu’elle est d’abord appelée à donner la vie et non à la supprimer. Aujourd’hui on nie les séquelles psychologiques de l’avortement que l’on appelle syndrome post-avortement alors qu’il suffit d’un peu de bon sens pour percevoir qu’un tel acte n’est pas anodin et marque la personne qui l’accompli, il la marque humainement et spirituellement. Le le concile Vatican II nous le rappelait en son temps : « l’avortement est un crime abominable » et si, parfois, les circonstances conduisent à amoindrir la gravité, il n’en demeure pas moins que l’avortement n’est jamais un acte bon.
Permettez-moi de citer à ce sujet le St Pape Jean-Paul II : Pour l’avortement « Tout semble se passer dans le plus ferme respect de la légalité, au moins lorsque les lois qui permettent l'avortement […] sont votées selon les règles prétendument démocratiques. En réalité, nous ne sommes qu'en face d'une tragique apparence de légalité et l'idéal démocratique, qui n'est tel que s'il reconnaît et protège la dignité de toute personne humaine, [l'idéal démocratique] est trahi dans ses fondements mêmes: « Comment peut-on parler encore de la dignité de toute personne humaine lorsqu'on se permet de tuer les plus faibles et les plus innocents? Au nom de quelle justice pratique-t-on la plus injuste des discriminations entre les personnes, en déclarant que certaines d'entre elles sont dignes d'être défendues tandis qu'à d'autres est déniée cette dignité? ». Quand on constate de telles manières de faire, s'amorcent déjà les processus qui conduisent à la dissolution d'une convivialité humaine authentique et à la désagrégation de la réalité même de l'Etat. Revendiquer le droit à l'avortement, à l'infanticide […] et le reconnaître légalement, cela revient à attribuer à la liberté humaine un sens pervers et injuste, celui d'un pouvoir absolu sur les autres et contre les autres ».
Et bien chers amis, je ne sais ce que va faire le gouvernement français qui est en train de créer un délit d’entrave numérique à l’avortement, texte de loi qui est déjà passé à l’assemblée nationale et qui doit passer au sénat. Peut-être que l’ensemble de la doctrine de l’église va se voir interdite dans le monde numérique français car l’Eglise, et nous avec elle, ose porter un autre message que celui de la société. Cette loi liberticide, contraire à la liberté d’opinion, posant comme un délit le fait de proposer une alternative à l’avortement et d’en montrer les risques et les dangers, cette loi peut conduire à de grandes dérives totalitaires. Ou, pour citer notre archevêque : « Cette proposition de loi met en cause les fondements de nos libertés et tout particulièrement de la liberté d’expression qui ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets.  Faudrait-il nécessairement exclure toute alternative à l’avortement pour être considéré comme un citoyen honnête ? Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de « pression psychologique et morale » ? ». Voilà ce qui est en train de se passer en notre pays en ce temps de l’Avent, voilà combien les paroles de St Jean-Baptiste dans l’évangile de ce dimanche retrouvent toute leur actualité : convertissez-vous !
Alors oui convertissons-nous et convertissons le monde afin qu’ensemble nous puissions vivre de la deuxième promesse accomplie qu’est celle du Salut obtenu par Jésus Christ. Ne nous laissons pas bercer par les sirènes des temps modernes mais demeurons ferme dans la Foi, attentif à la Parole de Dieu, filialement uni à notre Sainte Mère l’Eglise et surtout, prions pour la France, pour nos gouvernants présents et à venir, prions pour les familles, prions pour la vie.

Amen.

Prions pour celles et ceux qui ont participé ou en encouragé un avortement afin qu'ils reconnaissant la gravité de leurs actes et se tournent avec un cœur contrits vers la Miséricorde divine.

27 Novembre - 1er Dimanche du Temps de l'Avent


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Ô combien l’évangile de ce premier dimanche de l’Avent peut nous sembler actuel, ô combien ce temps qui précéda le déluge peut nous sembler comparable à notre temps. En effet, notre monde désire demeurer dans une certaine indolence, dans cette optique générale qui ne consiste qu’à chercher à profiter de la vie, à assouvir des passions désordonnés, à ne se soucier que de soi, de son propre plaisir, de son propre bien-être. Mais il n’y a aucune perspective si ce n’est celle d’une vie la plus confortable possible qu’importe si cela induit un égoïsme outrancier. Il n’y a aucun sens profond à tout cela, seul le soi est important et pourtant, et pourtant tout comme au temps du déluge une Parole insiste sur cette réalité occulté de notre temps, cette réalité qu’est celle de la finitude des choses et de l’éternité. Cette Parole c’est bien sûr celle du Christ et de l’Eglise, cette Parole qui ne cesse de proclamer que l’existence est portée par la bonté de Dieu et que l’homme est appelé à rejoindre Dieu dans l’éternité en l’accueillant dès à présent. Et cette Parole il ne nous faut jamais cesser d’en être des relais, des relais fiable et véridique, il ne nous faut jamais cesser de l’annoncer à temps et à contre temps. Mais pour pouvoir annoncer la Parole il nous faut d’abord être convaincu dans la Foi de sa véracité, il nous faut être convaincu que la Parole de Dieu est véritablement Parole de Dieu et que cette Parole de Dieu est supérieure aux jeux des opinions modernes. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’elle est parole de Dieu, parce que seule cette Parole nous enseigne nos origines, seule cette Parole nous donne de découvrir que Dieu avait une telle soif de l’Homme que Dieu s’est fait homme pour montrer à l’humanité entière le chemin qui doit être le sien, seule cette Parole nous enseigne le Salut qui s’est opéré et qui doit être accueilli aujourd’hui par chacun des membres de notre humanité.
Et en ce temps de l’Avent nous nous rappelons que la Parole de Dieu était porteuse de cette promesse de la venue du messie, nous nous rappelons que Dieu avait annoncé sa venue dans la chair, nous nous rappelons que cette annonce s’est accomplie le St jour de Noël. Et ce jour là, Dieu nous a donné la preuve, Dieu nous a donné une preuve supplémentaire de sa fidélité et de la réalité divine de sa Parole. Et pourtant nous le savons, peu nombreux sont ceux qui à l’époque ont cru à l’accomplissement de la Parole mais il nous faut apprendre de cette expérience c'est-à-dire qu’il nous faut nous attacher à la Parole de Dieu pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’homme mais bien la Parole de Dieu.
Et peut-être qu’il nous faut entrer dans ce temps de l’Avent, c'est-à-dire dans ce temps de l’attente de l’avènement, ce temps de la préparation à l’avènement qui s’est opéré il y’a plus de 2000 ans et ce temps de la préparation de l’avènement qui est encore à venir, peut-être qu’il nous faut entrer dans ce temps de l’Avent en demandant au Seigneur d’opérer un accroissement de notre Foi en sa Parole et en ses promesse tout en adhérant par notre volonté et notre intelligence à la Parole de Dieu portée par l’Eglise qui en est le porte voix.
Ô combien il est bien regrettable que bon nombre de catholiques se posent en contradicteur de la Foi de l’Eglise, comment peut-on se dire catholique tout en affirmant ne pas recevoir l’ensemble de la Foi, en préférant son opinion à la Parole de Dieu et de l’Eglise ? Il y’a bien là quelque chose d’incompréhensible car si l’on reconnaît que Dieu nous parle et nous éclaire comment pouvons nous rejeter sa Parole lorsqu’elle nous dérange pour y préférer notre petite opinion insignifiante. Et si nous sommes invités à opérer une conversion en ce domaine c’est bien pour pouvoir recevoir dans toute sa grandeur et dans tout son mystère l’évènement unique de la nuit de Noël, pour percevoir cette réalité ineffable de la venue de Dieu en notre chair, pour recevoir l’incarnation de la Parole de Dieu en la Parole du Christ Notre Seigneur.
Que ce premier dimanche de l’Avent nous ouvre aux réalités célestes en restant ferme dans la Foi, dans l’Espérance et dans la Charité, en demeurant attentif à l’enseignement du Christ et de l’Eglise, en nous laissant enseigner et parfois même bousculer par la Parole de Dieu.
Dieu est venu, Dieu vient et Il va venir et dès maintenant Il se donne à entendre et à écouter alors ne fermons pas nos cœurs à sa Parole mais laissons nous éclairer par son enseignement afin de pouvoir l’accueillir pleinement.

Amen.