Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

mardi 20 janvier 2015

18 janvier - 2ème Dimanche du Temps Ordinaire



L’évangile de ce dimanche est particulièrement prophétique car il se situe au tout début de la vie publique de Jésus, dans ces temps qui succèdent immédiatement au Baptême du Seigneur que nous avons célébré Dimanche dernier.
En effet, remarquons tout d’abord l’appellation que St Jean-Baptiste donne au Seigneur Jésus, St Jean-Baptiste l’appelle : « l’agneau de Dieu », « Voici l’agneau de Dieu ». Cette appellation s’enracine dans la Révélation de l’Ancien Testament en référence à un texte du prophète Isaïe et annonce certes la pureté du Seigneur Jésus telle la pureté de l’agneau mais annonce également la passion du Seigneur Jésus qui sera conduit à l’abattoir tel un agneau sans tâche. Et cette appellation revêt également une importance liturgique car à chaque messe le prêtre annonce alors qu’il élève le pain consacré, le prêtre annonce : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Cette référence explicite à l’évangile de ce jour invite l’ensemble des fidèles à reconnaître la présence réelle du Seigneur dans le pain consacré, invite l’ensemble des fidèles à reconnaître la présence du Seigneur ainsi que le sacrifice auquel a consenti le Seigneur pour nous obtenir le Salut. Tout comme les disciples de St Jean-Baptiste d’interrogeaient sur la personne du Seigneur Jésus et ont reçu de St Jean-Baptiste cette réponse mystérieuse mais prophétique, nous sommes nous-même invités à recevoir cette affirmation de l’identité du Seigneur Jésus totalement présent sous le voile du pain consacré.
Et dans la suite de l’évangile de ce dimanche le deuxième élément prophétique consiste dans le changement de nom qu’opère le Seigneur Jésus quant à Simon. Le Christ l’annonce : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Pierre ». Ce changement de nom est lui-même un signe de la vocation particulière de celui qui s’appelait Simon et qui reçoit du Seigneur le nom de Pierre dans sa double acception car Pierre est ainsi nomme car il sera la première pierre de l’église du Christ, ou pour le dire d’une manière plus contemporaine il sera le premier Pape.
Ces deux éléments pourraient paraître surprenants car ils sont donnés au tout début de la vie publique du Seigneur Jésus mais en un sens ils posent mystérieusement le sens de la mission du Seigneur Jésus. En effet, rappelons-nous que si Dieu se fait homme en Jésus Christ c’est pour nous apporter le Salut ce qu’Il fera car Il est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde et dès lors apporte au monde le Salut espéré. Mais l’œuvre salvifique du Seigneur ne s’arrête pas avec le retour du Seigneur dans la gloire de son Père, ne s’arrête pas avec le jour de l’Ascension, la mission du Seigneur est ensuite portée par l’Eglise dont le Christ Lui-même établit Pierre comme pierre de fondation. Et aujourd’hui, c’est bien par l’Eglise du Christ qui est l’Eglise Catholique, c’est par l’Eglise que Dieu nous rejoint et nous permet de participer pleinement à l’œuvre de Salut qu’Il a accompli une fois pour toutes par sa passion sa mort et sa résurrection. C’est par l’Eglise que Dieu se fait proche de l’humanité en lui permettant de recevoir ses grâces par les sacrements.
Et en ce dimanche, il nous faut entendre pour nous même cet appel du Seigneur : « venez et vous verrez », je dis pour nous même car même si nous avons débuté le chemin de compagnonnage avec le Christ nous sommes constamment appelé à aller plus loin, nous sommes constamment appelé à constater l’action de Dieu dans nos vies et dans le monde mais ce constat ne peut se faire que si nous allons au Seigneur, que si nous nous rapprochons toujours davantage de Lui.
Alors en ce dimanche demandons au Seigneur d’enraciner notre Foi dans le Salut qu’Il nous apporte Lui qui est l’agneau de Dieu, demandons au Seigneur de fortifier notre Foi dans l’Eglise qui malgré les déficiences de ses membres dont nous sommes demeure présence agissante de Dieu dans notre temps et demandons enfin au Seigneur de nous attirer toujours davantage à Lui afin que nous puissions nous même demeurer auprès de Lui en manifestant au monde l’infini amour de Dieu pour le genre humain. Tel est le programme qui nous est lancé alors n’hésitons pas, le Christ nous le dit : « Venez et vous verrez ».
Amen.

4 janvier - Epiphanie



Il y’a quelques jours nous avons célébré la belle fête de Noël, fête de la venue dans la chair de notre Dieu, fête de l’incarnation du Seigneur naît de la Vierge Marie. Nous avons accompagné ces bergers venus adorer le petit enfant de la crèche, venu adorer le Seigneur. Nous avons entendu le Gloria des anges voletant au-dessus de l’étable. Mais toutes ces scènes, ce fabuleux mystère était éclairé d’une singulière étoile qui illuminait la crèche. Cette étoile semblerait signifier cette révérence de la création saluant l’enfant-Dieu mais elle signifiait bien plus que cela car c’est bien à son rayonnement que les mages venus d’orient ont atteint cette petite bourgade de Bethléem, ont rejoint cette pauvre étable, ce pauvre écrin du plus grand trésor.
Et nous pouvons penser à la Sainte Vierge Marie et à St Joseph qui ont dû être étonné de voir arriver les bergers, d’entendre les chants céleste et maintenant de voir débarquer, car il n’y a pas d’autres termes, de voir débarquer trois mages qui devaient être habillé selon leurs propres coutumes et qui ont parcouru le monde pour une seule chose, rendre hommage au Roi des juifs. Ô ils ne devaient pas imaginer trouver ce roi dans une étable, la place d’un roi est dans un palais et pourtant, et pourtant ces mages se sont laissés porter, je dirais presque par la Foi, car ils ont reconnu en ce lieu, ils ont reconnu au milieu d’un âne et d’un bœuf la naissance de ce Roi. Nulle place pour des servantes, nulle place pour des planchers de marbre ou des candélabres d’or, la paille et le bois constituent le décor de cette naissance de Dieu. Et après avoir reconnu en ce nourrisson celui qu’ils recherchaient les mages ont déposés leurs présents, ils ont déposés l’or de la royauté, l’encens de la divinité et la myrrhe de la mort.
Et ces présents sont eux-mêmes prophétiques car, comme le signifie l’or, le Christ est bien Roi, Il est Roi de l’univers, Il est aussi par extension ce Roi des juifs que les mages sont venus révérer, Il est ce Roi des juifs comme le signifiera Pilate sur la croix du Seigneur : « Jésus de Nazareth Roi des Juifs ». Et comme le signifie l’encens, le Christ est bien Dieu comme Il le manifestera tout au long de sa vie publique jusqu’à la victoire de la résurrection ; cette résurrection qui est également signifiée par cette myrrhe qui ne sera plus le parfum de l’embaumement mais qui deviendra la bonne odeur de la résurrection du Seigneur, la bonne odeur de notre Salut. Et les mages eux-mêmes ont une portée prophétique car ils signifient le monde dans sa globalité, ils signifient l’humanité toute entière, cette humanité qui n’appartient pas à ce peuple choisi qu’est Israël mais qui est accueillie auprès de l’enfant Dieu. A travers les mages, c’est l’humanité toute entière qui vient se prosterner devant le Seigneur, qui vient rencontrer le bon Dieu.
Et nous savons combien cette prophétie appelle encore à se réaliser, combien l’humanité est encore appelée à se prosterner devant le Seigneur Jésus. Et telle est bien là notre mission. En un sens, aujourd’hui, les mages viennent adorer le Seigneur, le monde vient adorer le Seigneur et avant son ascension le Seigneur nous invite à aller parcourir le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle du Salut : « allez de toutes les nations faites des disciples ».
Ainsi la fête de l’épiphanie célèbre la manifestation de Dieu fait homme au monde entier, nous sommes appelés à devenir nous-même des épiphanies du Seigneur, c'est-à-dire que nous sommes appelés à manifester la présence du Seigneur en nos vies, en notre temps, en notre monde. Nous sommes appelés à être ces étoiles du troisième millénaire qui guident le monde jusqu’auprès du Seigneur. Nous sommes envoyés pour cela, pour amener l’humanité jusqu’auprès du bon Dieu, pour leur annoncer la Bonne Nouvelle, pour leur annoncer que Dieu vient jusqu’à eux pour leur communiquer salut et miséricorde.
Alors oui, en ce dimanche, saluons la venue de ces mages d’orient, et demandons au Seigneur que nous participions à une nouvelle épiphanie sur nos villages, sur notre paroisse, sur le monde.
Amen.

1er janvier



Ça y’est, 2014 s’en est allée, 2015 est arrivée. Une année s’est éteinte achevée par le douzième coup de minuit et une nouvelle a débutée portée par les vœux proférés accompagnés du tintement des coupes de champagne. Et parfois, ce sont de nouvelles résolutions qui ont été prises : arrêter de fumer, faire un régime ou je ne sais quoi encore. Car ce moment appelle à la rétrospection quant à l’année passée afin que demain soit meilleur qu’hier. Et cette rétrospection se doit d’être également spirituelle dans un retour quant à notre attachement au Seigneur, quant à notre propre conversion. Oh, nous le savons bien, les résolutions de début d’année ne sont généralement pas suivies d’effet mais elles ont tout de même leur importance car elles peuvent constituer ce rappel lancinant à changer, rappel qui tôt ou tard sera appelé à porter du fruit si tant est que nous y mettions un brin de volonté.
Alors oui, que 2015 soit meilleure que 2014 dans le degré de sainteté qui est, qui sera le nôtre. Que 2015 nous permette de nous rapprocher du Seigneur, de faire que la paroisse puisse rayonner toujours davantage, que le Seigneur puisse régner sur notre vie et toucher davantage de cœurs. Tout ceci est possible, ce n’est pas un rêve inaccessible car c’est également la volonté du Seigneur. Et si aujourd’hui, en ce premier jour de l’année, nous fêtons la Très Sainte Vierge Marie en sa maternité divine c’est bien pour nous laisser saisir par cette aide qui nous vient du ciel, aide prodigué bien sûr par ce petit enfant de la crèche que nous avons reçu il y’a quelques jours et aide réclamé par l’intercession incessante de celle qui est devenue la mère de Dieu et qui est également notre mère. Et c’est bien là que nos résolutions peuvent trouver leur force, non pas dans nos faibles volontés mais dans la force de la grâce qui appelle à se répandre sur le monde et sur nos âmes.
Il est de coutume de souhaiter de belles et bonnes choses en ce début d’année et bien de tout cœur je vous souhaite à tous la santé et la sainteté. La santé n’est pas un domaine sur lequel nous avons une grande emprise contrairement à la sainteté qui dépend de nous, de notre capacité à recevoir grâce et soutient du Seigneur. Alors bonne et sainte année 2015 à vous tous, que la santé vous accompagne et même si la santé vous abandonne que la sainteté rayonne en vos âmes.
Amen.

28 décembre - Sainte Famille



En ce dimanche nous célébrons la Sainte Famille, cette sainte famille que nous avons rejoint la sainte nuit de Noël, que nous avions aperçu dans cette étable. Et cette scène de parents entourant leur enfant nouveau-né est un tableau que nous pouvons retrouver en notre temps c'est-à-dire que Dieu n’a pas voulu déroger à cette règle de notre humanité, Dieu a voulu naître au sein d’une famille, d’un couple uni, réuni. Et il nous faut déjà remarquer cette attention de Dieu qui parcourt les chemins que parcourt l’humanité. Dieu est devenu l’un de nous et Il est porté dans l’existence par ce couple que forment Marie et Joseph. Au bien sûr extérieurement, tout semble commun mais en même temps quel merveille, quel mystère. Ce nouveau-né n’est autre que Dieu Lui-même, la maman n’est autre que la Vierge Marie d’Immaculée Conception, le papa n’est autre que saint Joseph dont la justice fut chantée par les anges. Et c’est bien là que réside toute la sainteté de cette sainte famille qui nous est donné en exemple pour chacune de nos familles : exemple de charité, d’amour vrai, d’unité spirituelle, de miséricorde…
Et pendant les fêtes, pendant ce temps où nous nous retrouvons généralement en famille, il est bon de prendre exemple sur la sainte famille. Car les retrouvailles familiales ne sont pas toujours libérées de  tension, de divergence, parfois même de colère. Et bien la solennité de ce jour est un appel à évangéliser nos relations familiales, un appel à sanctifier nos familles afin que la charité puisse s’y établir pleinement. Et il y’a une image spirituelle qui peut nous y aider. La famille, toute famille peut-être décrite comme étant une église domestique, c'est-à-dire comme un lieu sacré, un lieu consacré, où le bon Dieu désire œuvrer, où le bon Dieu est présent. Tel est un des fruits merveilleux du sacrement de mariage, qui consacre le couple puis la famille en l’orientant vers Lui, en l’accompagnant chaque instant.
Car le bon Dieu en naissant parmi ce couple extraordinaire, merveilleux que forme la Très Sainte Vierge Marie et St Joseph ne désire pas nous montrer la famille idéal mais inatteignable pour mettre en exergue nos déficiences, non, au contraire, le bon Dieu nous montre combien la sainteté est appelée à féconder toute famille malgré les difficultés et les aléas de la vie. Alors oui le bon Dieu nous montre l’idéal mais Il nous dit surtout combien Il désire nous accompagner pour nous rapprocher de cet idéal. Mais comme toujours, le bon Dieu n’agît pas sans nous, Il nous accompagne, nous soutient, nous fortifie mais le bon Dieu n’agit pas à notre place. Et je vous lance un appel au nom du bon Dieu, celui de pacifier, de sanctifier vos familles. S’il y’a un pardon à donner, s’il y’a un petit pas à faire, une attention à avoir, un geste d’amour à poser et bien demandez la grâce à l’ensemble de la Sainte Famille de l’accomplir en vérité afin que la charité puisse rayonner toujours davantage.
Aujourd’hui, la sainte Famille nous est montrée en exemple alors, soutenu par la grâce, par notre vie de prière, appliquons nous à imiter cet exemple afin que la sainteté de nos familles croissent toujours davantage.
Amen.