Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

jeudi 28 mai 2015

24 mai - Pentecôte



Esprit de vérité, Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur, Esprit de piété : tels sont les qualificatifs donnés à l’Esprit Saint et qui qualifient son action. Cet Esprit Saint qui est présence de Dieu dans le monde mais aussi et surtout dans nos âmes, cet Esprit Saint qui est agissant dans chacun des sacrements, cet Esprit Saint qui est la Troisième personne de la Sainte Trinité, cet Esprit Saint qui est Dieu, c’est cet Esprit Saint qui a été répandu en ce jour solennel de la Pentecôte.
Bien chers amis, reprenons conscience en ce jour que nous sommes chacun le temple du Sainte Esprit, rappelons-nous que Dieu habite en nous par la personne du Saint Esprit, par ce souffle puissant qu’est l’Esprit Saint, ce souffle imprévisible.
L’image du souffle est éclairante quant à l’action de l’Esprit Saint en nos vies. En effet, dans notre belle Provence, nous connaissons le souffle, le souffle du mistral ou du vent d’Est, le souffle d’orient qui avec la chaleur nous rapporte le sable des déserts lointain ou ce souffle glacial qui s’insinue partout pour nous faire grelotter. Et par grand vent, nous le savons, il est bien plus évident de marcher dans le sens du vent qui dès lors nous accompagne. Si nous allons contre le vent en plus d’être décoiffé nous voici larmoyant nos yeux battu par le souffle impétueux. Et bien laissons cette image si commune nous éclairer.
L’Esprit Saint est un souffle impétueux mais un souffle d’une douceur délicieuse qui tend à nous emporter vers le bon Dieu. Par son souffle, l’Esprit Saint nous montre le chemin, nous accompagne sur le chemin qui nous conduit droit vers le Père. Mais l’Esprit Saint, comme un souffle, ne nous oblige pas et nous avons la folle capacité de choisir un autre chemin que celui qu’Il nous indique, nous avons la folle capacité de suivre un autre souffle, un souffle glacial et tournoyant qui provoque larmes et grelottements, nous avons la folle capacité de suivre le souffle de l’esprit du monde. Esprit Saint et esprit du monde, voilà les deux souffles qui balaient notre votre vie, seul l’Esprit Saint est libérateur et pourtant nous nous laissons parfois emprisonné par l’esprit du monde ; seul l’Esprit Saint est bienfaisant et pourtant nous nous laissons parfois illusionner par l’amer esprit du monde ; seul l’Esprit Saint nous rapproche de Dieu qu’Il est Lui-même et pourtant parfois nous choisissons de nous éloigner de Dieu en suivant l’esprit du monde. Et c’est bien nous qui choisissons notre route, notre voie, c’est bien nous qui choisissons le vent qui nous portera.
Alors aujourd’hui, en ce saint jour de la Pentecôte, choisissons de tout notre cœur, de tout notre être, de toute notre âme, choisissons de nous laisser porter par le souffle de l’Esprit Saint, choisissons de renoncer à l’esprit du monde. En ce jour choisissons de suivre la voie que nous indique l’Esprit Saint, voie unique qu’est celle de la sainteté et de l’union à Dieu, voie unique de notre recréation en Dieu.
Unissez-vous à moi et prions ensemble le Saint Esprit :
O roi céleste consolateur, Esprit de vérité, Toi qui es partout présent et qui remplis tout.
Trésor de biens et donateur de vie, Viens et demeure en chacun de nous,
Purifie-nous de toute souillure, Sauve nos âmes, toi qui es bonté.
Viens et demeure en chacune de nos familles, Habite nos paroisses
Et embrase-nous de ta présence afin que nous sachions embraser le monde de ta divine présence. Amen.

17 Mai - 7ème Dimanche du Temps Pascal



En ce dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte et à l’écoute du livre des Actes des Apôtres, je ne peux que m’arrêter avec vous sur la figure de l’élection de St Matthias. Comme nous le savons, Judas a suivi son funeste destin et après avoir vendu le Seigneur Jésus pour 30 pièces d’argent, Judas s’est pendu car il pensait que son crime, il pensait que le déicide qu’il venait de commettre l’excluait de la miséricorde divine. Le collège des 12 apôtres se retrouvait dès lors amputé d’un de ses membres. Or, à la lecture des psaumes qui font partie de la Révélation divine, les apôtres ont procédés au choix du remplaçant de Judas et le sort tomba sur Matthias qui devint apôtre au même titre que les autres et qui donna sa vie dans le martyr pour la cause de l’Évangile.
Ce passage de la vie de l’Église est essentielle pour nous et ce, par-delà la belle et grand figure de St Matthias car ces pages scellent ce que l’on appelle aujourd’hui la succession apostoliques c'est-à-dire que le collège des apôtres, initialement constitué par le Seigneur Jésus Lui-même, s’est prolongé jusqu’à nous aujourd’hui. En effet, chaque évêque du monde c'est-à-dire plus de 5000 évêques aujourd’hui sont liés par le sacrement de l’ordre épiscopal à un apôtre. Ce lien sacramentel manifeste que le choix du Seigneur Jésus des douze apôtres se poursuit à travers chacun des évêques qui sont aujourd’hui les successeurs des apôtres. Et cette Tradition s’enracine dans ce passage du livre des Actes des Apôtres que nous venons d’entendre ; cette Tradition nous donne de recevoir notre évêque comme successeur des apôtres, comme celui que le Seigneur nous donne pour nous gouverner, nous enseigner et nous sanctifier. Le rôle premier de l’évêque est donc, par grâce, celui de représentant des apôtres et ce par-delà toute considération institutionnelle.
Mais l’évocation de St Matthias me donne l’occasion d’aborder avec vous un lien essentiel qui nous unit déjà tous à la réalité bienheureuse, je veux parler de nos saints patrons. Le jour de notre baptême nos parents nous ont donné un prénom, prénom qui a été plongé avec nous dans les eaux sacrés de ce sacrement. Ce prénom que nous avons reçu tisse un lien avec un saint du ciel qui a reçu, avant nous, ce prénom. Et ce lien, il ne nous faut pas le laisser se distendre, ce lien avec notre saint patron, il nous faut l’entretenir en nous confiant bien souvent à notre saint patron qui a reçu cette mission mystérieuse de nous accompagner.
Connaissez-vous la vie de votre saint patron ? Je l’espère, si ce n’est le cas, n’hésitez pas à en faire la recherche et à garder à vos côtés une prière pour vous confier à lui.
Et  comme si cela ne suffisait pas, le bon Dieu, en plus de nous donner un saint patron, le bon Dieu nous a également gratifiés d’un ange, d’un ange gardien, gardien de nos âmes et de notre salut ; et lui aussi, il ne nous faut pas l’oublier dans nos prières.
Oh, si nous avions les yeux de Dieu, nous verrions toutes ces aides que le Seigneur met à notre disposition, nous verrions notre ange gardien à nos côtés, nous verrions notre saint patron nous accompagner. Ces réalités là nous sont voilées mais elles n’en sont pas moins véritables et lumineuses, ces aides nous sont voilées mais elles n’en sont pas moins efficaces, à nous d’en user !
Amen

14 Mai - Ascension



Quelle belle fête que cette solennité de l’ascension du Seigneur, belle fête car nous célébrons le retour du Seigneur Jésus en la gloire de son Père mais aussi belle fête car aujourd’hui, l’humanité entre en Paradis. C’est le Ciel qui nous est donné de contempler, le ciel dans lequel fut emporté le Seigneur Jésus et le Ciel que nous espérons tous d’une Foi ardente. Car le Seigneur continue de nous enseigner en cette fête de ce jour. En effet, en ressuscitant, le Christ nous enseigne que nous sommes fait nous aussi pour la résurrection, et aujourd’hui, par son ascension, le Christ nous enseigne que nous sommes fait pour le Ciel, pour le Paradis, pour la béatitude.
Comment sera le Paradis ? c’est une question qui peut être la nôtre et nous ne pouvons qu’ébaucher une réponse en nous fondant sur la Révélation divine, en nous fondant sur l’identité même de Dieu qui est Amour. Alors laissez-moi essayer d’expliciter ce que sera le Paradis. Nous avons tous très certainement connu des moments de joie intense ici-bas, des moments de joie intense durant lequel nous avons désiré que ce moment dure toujours ; moment de plénitude et de bonheur qu’on voudrait éternel, qu’on voudrait voir durer toujours. Et bien le Paradis c’est cela mais bien largement décuplé. Au Paradis nous ne ferons rien mais nous serons en plénitude dans un bonheur intense de l’Amour qu’est Dieu. En réfléchissant quelque peu, comme même ici-bas nous recherchons ces pâles moment de plénitude bienheureuse, combien plus il nous faut rechercher cette éternelle béatitude bienheureuse qu’est le Paradis. Il nous faut désirer le Paradis, non pas comme une éventualité possible ou probable mais comme une réalité à laquelle nous sommes appelés par Dieu Lui-même.
Ô certains se disent peut-être que le ciel est bien loin, sous-entendu que la mort est bien loin et qu’il y’a encore bien le temps de s’en soucier. Mais ce serait une erreur car si le Paradis ne sera qu’au moment de notre mort, le chemin qui y mène est déjà un chemin de joie et de béatitude. Quelle erreur que de considérer que le chemin de la vertu qui est celui qui conduit au Ciel, quelle erreur de considérer ce chemin de la vertu comme un chemin dure et difficile, comme un chemin aride et sec. Ô bien sûr que le chemin de la vertu est un chemin difficile, que le chemin de la Charité vraie est un chemin difficile, que le chemin de conversion et de sainteté est un chemin difficile mais il demeure le chemin qui nous permet d’être ce que nous sommes et ce dans la grâce divine, il est donc le chemin du bonheur véritable qui conduit au bonheur éternel qu’est le Ciel, le Paradis.
Bien chers amis, il nous faut nous méfier de l’enfer qui nous couperait de Dieu éternellement mais il ne nous faut pas viser le purgatoire qui nous ferait patienter avant d’entrer en paradis. Chers amis, il nous faut viser le Ciel, il nous faut viser le Paradis. Oh non pas par nos propres forces car ne nous pouvons y prétendre il nous faut viser le Paradis en nous laissant le Seigneur nous y emporter, c'est-à-dire en nous remettant pleinement, totalement entre ses mains, par la vertu, la prière, la charité.
Toute sa vie le Seigneur nous a enseigné le chemin qui conduit au ciel ; par sa mort, le Christ nous a obtenu la grâce d’en ouvrir les portes ; par sa résurrection, le Christ nous a montré que l’éternité était notre avenir et aujourd’hui par son ascension, le Christ nous montre que notre avenir est en Dieu. Il nous suffit donc de suivre le Seigneur en son enseignement et de nous attacher véritablement à Lui en nos vies afin que le moment venu nos âmes puissent vivre cette ascension jusqu’en la gloire du Ciel. Je nous le répète, il nous faut viser le Ciel, pas de demi-mesure c’est le Paradis qu’il nous faut désirer et cela passe par la sainteté. Amen.

10 Mai - 6ème Dimanche du Temps Pascal



« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » cette parole du Seigneur Jésus dans l’évangile de ce dimanche fait résonner le sacrifice de la croix comme étant la plus grande manifestation de l’Amour divin. Et si Dieu a donné sa vie, Il l’a fait par Amour pour chacun des membres de notre humanité, par Amour pour chacun de nous. Car à travers les temps et les âges Dieu a saisi en son être la personnalité de chacun. Ô comme il nous faut nous laisser saisir par ce déferlement de l’Amour divin qui nous rejoint nous tous. Telle est le fondement, le moteur, l’énergie de notre Foi. L’amour de Dieu nous saisit et c’est cet Amour qui nous conduit ensuite à en vivre en chaque instant, en chaque moment. Et c’est St Jean qui nous rappelle que cet Amour qualifie l’être divin, Dieu est Amour, Dieu est l’Amour, l’Amour a un visage, une identité, l’Amour s’exprime dans un sacrifice.
            Alors oui, nous reconnaissons dans le sacrifice de la croix la manifestation de l’Amour de Dieu pour chacun de nous mais la parole du Seigneur Jésus doit nous interroger dans la réponse que nous apportons à son Amour infini. Dieu donne sa vie par amour pour nous, suis-je prêt à donner ma vie par amour du Seigneur ?
            Dans la première esquisse d’une réponse nous pensons immédiatement au martyr et nous pourrions nous poser la question de savoir si nous serions prêt à souffrir le martyr par amour du Seigneur et ce à l’image de tous ceux qui aujourd’hui sont assassinés à cause de leur appartenance au Christ, à cause de leur foi chrétienne. Mais nous ne pouvons répondre à cette question car le martyr est accompagné de la grâce du Seigneur qui le soutient dans ce témoignage sanglant rendu à l’Amour de Dieu, nous ne pouvons y répondre car le martyr ne se choisit pas, ne se recherche pas, il s’accueille le moment venu. Et si le martyr ne semble pas être notre avenir, dès lors comment pourrions-nous donner notre vie ?
La deuxième réponse pourrait être celle de la vie religieuse. Donner sa vie, c’est consacrer sa vie au service du Christ et de l’Eglise, au service de la prière et de la charité dans une vie consacrée à cela. C’est là encore une belle réponse mais la vocation à la vie religieuse, à la vie consacrée ou à la vie de prêtre diocésain n’est pas une vocation commune elle est peut-être celle de quelques-uns parmi nous mais elle n’est pas commune. Si le martyr ne semble pas être notre avenir, si la vocation religieuse n’est pas notre vocation comment pourrions-nous donner nos vies ?
Pour trouver la véritable réponse à cette question, il nous faut simplement retourner à l’évangile d’aujourd’hui, retourner à sa finale où le Christ nous dit : « ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres ». Dès lors à la question de savoir comment nous pourrions donner nos vies la réponse donnée par le Seigneur est celle de l’Amour. Et nous retrouvons le moteur de notre foi chrétienne, le moteur des martyrs et des vocations particulières. Car le martyr n’est pas assassiné dans un héroïsme inouïe mais c’est parce qu’il aime le Seigneur plus que lui-même que le martyr consent à perdre sa vie par amour de Dieu. Le religieux ne choisit pas la voie de la vocation particulière mais il l’a reçoit et y consent là encore par amour de Dieu et pour le service de ses frères et sœurs. Et nous tous ici rassemblés, nous ne sommes pas chrétiens par intérêt mais nous sommes chrétiens car nous reconnaissons l’amour du Seigneur et nous avons tous à l’accueillir davantage et à en vivre plus intensément en nous aimant les uns les autres. L’amour de Dieu et du prochain, voilà la source de tout don, voilà le germe du don total et ultime. Et il nous faut reconnaître que nous avons la capacité pratique d’aimer ceux qui nous entourent mais que nous avons bien du mal à demeurer fidèle car aimer son prochain est parfois un martyr, aimer son prochain est parfois difficile, souvent un sacrifice, toujours un challenge.
Alors chers amis, ne cherchons pas plus loin ce qui est à notre portée mais tâchons en nos vies de vivre de cet amour de Dieu en devenant nous tous des instruments de cet Amour en l’appliquant à chacun de nos prochains. C’est bien facile à dire et bien difficile à vivre c’est pourquoi, n’hésitons pas, en cette eucharistie, confions-nous à la grâce du Seigneur afin qu’Il nous soutienne sur ce chemin, afin que nous puissions offrir nos vies à l’Amour, afin que nous puissions offrir nos vies à l’Amour qu’est Dieu.
Amen.

samedi 9 mai 2015

2 mai - 5ème DImanche du Temps Pascal



« Demeurez en moi, comme moi en vous », tel est l’appel impératif que nous adresse le Seigneur en l’évangile de ce dimanche. Demeurez dans le Christ, telle est notre mission, notre devoir, telle doivent être nos vies. Mais avant de nous pencher sur la manière dont nous pouvons répondre à ce résonnant appel du Seigneur, recevons d’abord cette affirmation : le Christ demeure en nous. Le Christ demeure en nous, ne recevons pas cette Parole qui nous vient du Seigneur Lui-même comme désignant simplement la présence du créateur dans sa créature, comme désignant cette présence d’immensité qui signifie la présence de Dieu en toute chose créée. La présence dont il est ici question est bien plus intense, bien plus profonde et mystérieuse. Le Christ a fait sa demeure en nous, Il demeure en nous, en nos âmes, ce n’est pas une image mais une réalité. Et cette présence divine nous l’avons reçue le saint jour de notre baptême, il y’a bien longtemps pour beaucoup d’entre nous [dans quelques instants pour Esteban]. Le sacrement de baptême, nous le recevons dans l’inconscience de l’enfance mais il nous communique cet essentiel qu’est Dieu Lui-même et nos vies de baptisés sont ensuite portées par la découverte incessante du mystère de la présence de Dieu en nous, en nos âmes, en nos vies. Ô comme ils sont malheureux ceux qui ferment les yeux sur cette présence, ô comme ils sont malheureux ceux qui vivent sans Dieu qu’ils portent pourtant en leur cœur mais qu’ils ont oubliés et dont la présence est masquée par tant de superficialité. Ils vivent leurs vies à côté de l’essentiel. Et pourtant, et pourtant nombreux sont les parents qui se demandent pourquoi, qui se demandent ce qu’ils ont pu rater, ce qu’ils ont pu louper. Baptême, communion, confirmation, catéchisme, tout leur a été donné et ils semblent l’avoir oublié, ils semblent l’avoir renié. Mais ô combien cette réflexion de certains parents peut être celle de Dieu Lui-même, ô combien Dieu peut-Il s’interroger Lui qui a créé chacun des membres de notre humanité, Lui qui a souffert sa passion et mort sur une croix pour chacun des membres de notre humanité, Lui qui souffre de voir tant d’hommes le rejeter, l’ignorer. Grandeur et malheur de la liberté humaine qui permet à l’homme de choisir Dieu mais  qui lui donne aussi la capacité de le refuser. Mais Dieu est patient, et Il demeure présent dans ces âmes qui L’ont reçu attendant de leur part un accueil vrai, libérateur, vivifiant. Alors avec Dieu souffrons de voir tous ces baptisés vivre sans la grâce, vivre sans la présence divine qu’il établit et de notre côté, faisons tout pour être fidèles à notre baptême, c'est-à-dire faisons tout pour demeurer dans le Christ. Ô, le chemin nous le connaissons : la prière et les sacrements particulièrement ceux de l’eucharistie et de la confession mais n’oublions pas le témoignage de vie, c'est-à-dire que nous sommes appelés à vivre comme des ressuscités, vivons comme portant en nous le Christ Lui-même, que la joie de sa présence nous illumine, que sa charité transparaisse dans nos rapports avec les autres, que nous puissions témoigner de l’espérance du Ciel, de la Foi en la présence actuelle du bon Dieu, que nous témoignions des grâces reçues ; c’est tout cela qui nous constitue comme disciple du Seigneur, comme témoin du ressuscité.
[Et dans quelques instants, l’un d’entre nous va recevoir cette présence divine, va devenir enfant de Dieu, va devenir membre de l’Eglise, va devenir le Temple de l’Esprit Saint, va être établi dans la grâce de l’union à Dieu, dans quelques instants Esteban va recevoir le saint sacrement de baptêmes, portons le dans nos prières afin qu’Esteban demeure fidèle à ce sacrement qu’il va recevoir et que son baptême nous rappelle à tous la grâce que nous avons reçu il y’a bien longtemps mais qui demeure vive et vivante comme le Christ ressuscité].
Le Christ demeure en nous, nous le savons, alors attachons-nous à demeurer dans le Christ, là se trouve la vraie joie, la plénitude de notre humanité. Amen.