Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

vendredi 12 février 2016

11 février - Notre Dame de Lourdes

Alors qu’en ce soir nous célébrons la Très Sainte Vierge Marie en son apparition à Lourdes, il nous faut réentendre l’appel résonnant de la Vierge Marie adressée à Ste Bernadette et par elle à nous tous, cet appel à croire et à vivre de la compassion divine. Cette compassion divine transparaît encore aujourd’hui dans ce sanctuaire de Lourdes qui voit une grande part de la misère du monde venir chercher paix, réconfort et même guérison en se confiant à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie. Mais Lourdes n’est que la manifestation visible de la compassion éternelle du Seigneur à notre encontre.  Dieu compatit c'est-à-dire Dieu souffre avec nous de nos souffrances, de nos poids, de nos difficultés et que cela concerne notre santé physique, morale ou spirituelle. Dieu demeure à nos côtés dans les moments difficiles de la vie. Et c’est bien dans ces moments difficiles que transparaît sensiblement cette attention divine, cet amour de Dieu à notre encontre. Redisons le haut et fort, nous ne sommes jamais seul face à l’adversité, Dieu est là, nous soutenant, nous donnant de poursuivre notre chemin oh peut-être pas en exauçant chacune de nos prières mais en nous comblant de sa présence, peut-être pas en nous donnant la guérison miraculeuse mais en nous comblant de sa présence et en nous laissant entrapercevoir l’éternité qui surpasse toute difficulté.
Et pour apprendre cela, il nous faut parfois considérer les plus souffrants parmi les fidèles du Seigneur. A leur chevet, la souffrance est là, presque palpable mais dans les yeux du malade transparaît une joie, une paix qui n’est pas une triste résignation mais bien une perception de la béatitude, une perception de la présence du Seigneur. Aux chevets de ces grands souffrants éclairés d’une manière intense par la Foi, nous apprenons à vivre, nous qui nous plaignons trop souvent de nos petit bobo oubliant que Dieu est là et pour Le découvrir il nous suffirait simplement de nous abandonner entre ses mains et cela par la Vierge Marie. C’est le deuxième enseignement de l’apparition de Lourdes, enseignement qui est un rappel de toute la tradition spirituel à savoir que l’on va à Jésus par Marie et que la Vierge Marie demeure celle qui intercède sans cesse pour chacun de nous. Remarquons combien lorsqu’un enfant est souffrant, remarquons l’inquiétude angoissée de sa mère, et bien n’attendons pas moins de la Vierge Marie qui s’inquiète de tout ce qui fait notre existence, qui s’inquiète de nos souffrances, de nos douleurs, qui s’inquiète pour notre âme, pour notre éternité. N’oublions jamais la Vierge Marie, ne nous passons pas de cet aide si précieuse qu’est Marie et honorons là comme une mère, comme notre mère.
Amen.


10 février - Mercredi des cendres

« Laissez-vous réconcilier avec Dieu », comme ces quelques mots ont quelque chose d’étrange, nous laisser réconcilier avec Dieu. Bien souvent c’est le mouvement inverse qui nous habite, nous désirons nous réconcilier avec Dieu. Lorsque par exemple nous nous approchons du sacrement de la confession, nous sommes bien porté par un tel désir, c’est nous qui voulons, c’est nous qui nous mettons en mouvement, qui nous approchons, qui nous avançons. Et pourtant, et pourtant il nous faut bien reconnaître que nous nous approprions un désir et un mouvement qui nous dépasse et qui ne trouve pas son origine en nous. Dieu est principe, origine de ce mouvement de retour vers Lui. Ainsi lorsque nous désirons revenir à Dieu, être rétabli dans sa grâce, ce désir s’origine d’abord en Dieu car c’est Dieu qui n’a de cesse de nous appeler, de nous rechercher, de nous ramener à Lui.
Il s’agit bien d’un changement de référentiel, d’un changement de perspective qui manifeste combien Dieu se soucie de nous, qui manifeste que l’œuvre la plus grande que nous sommes appelés à accomplir ici-bas consiste à accueillir le désir divin, consiste à accueillir la volonté de salut que Dieu a pour chacun de nous, consiste à nous laisser saisir par cette quête de Dieu à notre encontre. Alors oui, il nous faut nous laisser réconcilier avec Dieu car Dieu est à l’origine de tout mouvement vers Lui. Mais ce qui nous appartient c’est de nous approprier ce désir de réconciliation, c’est de reconnaître que nous avons besoin d’être réconcilié avec Dieu. Et ce petit pas qui semble insignifiant est en réalité bien difficile à mettre en œuvre réellement car il suppose que nous reconnaissions que nous ne sommes pas parfait, que nous ne sommes pas saint, que nous ne sommes pas tout à Dieu. Ô il est vrai que nous n’aurions pas l’orgueil de dire que nous sommes parfaits ou saints ou tout à Dieu mais si nous ne le disons pas nous le vivons bien souvent. Pour bien comprendre cela il suffit de constater combien nous avons cette capacité à nous trouver des excuses : « j’ai fait ceci ou cela, j’ai pensé ceci ou cela mais c’est parce que j’y étais obligé, obligé par les évènements ou bien par les personnes ». Nous avons une formidable capacité à nous déresponsabiliser. Et même, sans aller si loin, nous nous sommes malheureusement bien souvent habitué à nos errances comme si nos errances étaient une fatalité qui ne mettait pas en jeu notre volonté et notre intelligence. Pour reconnaître cela, il suffit de poser un regard réaliste sur notre fonctionnement qui peut-être porté par notre orgueil mais qui peut également être porté par le démon qui n’a de cesse de nous fermer les yeux sur nos péchés pour que nous poursuivions insidieusement sur cette voie.
En nous disant cela, il ne s’agit pas bien entendu de nous abîmer dans la désespérance mais il s’agit de prendre conscience que nous avons bien du mal à poser un regard juste sur nous-mêmes. Nous disons que nous ne sommes pas parfaits mais nous nous accommodons de nos imperfections qui tendent à s’établir en nous même et à prendre de plus en plus d’importance. Dès lors, il nous faut nous attacher au réel, à la réalité de notre personne, à la réalité de notre agir et de notre pensée en considérant tout cela dans la réalité éternelle qu’est Dieu en Lui-même. Et en prenant un peu de hauteur avec nous-mêmes nous ne pourrons que constater combien nous avons besoin d’être constamment réconcilié avec Dieu et combien Dieu a hâte de nous réconcilier avec Lui.
Pour nous aider à cela, il nous suffit de nous comparer à nos frères et sœurs les saints du ciel pour percevoir combien nous sommes loin d’eux. Il ne s’agit pas ici d’humiliation mais de réalisme qui conduit à l’humilité. Et c’est bien ce que désire signifier le geste de l’imposition des cendres dans un rappel criant de notre inconsistance pour nous qui sommes poussières et qui retournerons à la poussière, dans un rappel criant de la main que Dieu nous tend pour élever la poussière que nous sommes jusque dans la gloire de la béatitude, dans un rappel criant de la nécessité que nous avons à accueillir toujours plus intensément la grâce dont Dieu nous comble.
Alors lorsque nous nous approcherons pour recevoir les cendres, ayons ce sentiment intérieur d’humilité, ayons ce sentiment de reconnaissance de la bonté infini de Dieu pour nous Lui qui a tout donné pour la poussière que nous sommes, ayons ce sentiment de disponibilité à l’Amour de Dieu qui nous réconcilie avec Lui. Et débutons ce carême non pas avec de grands projets mais avec ce désir d’être toujours plus disponible au Seigneur avec ce désir unique qui fait les saints du ciel.

Amen.

mardi 9 février 2016

Avant - Après

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7 février - 5ème Dimanche du Temps Ordinaire

« Laissant tout ils le suivirent », ces quelques mots de l’Evangile devraient nous faire envie, devraient nous faire désirer être à la place de ces apôtres qui jadis n’ont pas hésité à tout abandonner pour suivre le Seigneur Jésus. Ils ont abandonné un métier bien sûr, mais aussi une famille, des amis, une société, ils ont abandonné des habitudes, une maison, un certain confort, ils ont abandonné leurs vies, ils ont tout laissé derrière eux. Mais si les apôtres ont pu faire cela c’est bien à cause du Seigneur Jésus car ils ont reconnu que le Seigneur valait la peine de tout abandonner, car ils ont pris conscience que le Seigneur allait les combler. Ils n’ont pas tout abandonné pour rien mais ils ont tout abandonné pour Dieu et pour Dieu seul.
Mais cet Evangile que nous recevons aujourd’hui avec toute l’intensité propre à la Parole de Dieu, nous le recevons dans ce qui fait nos existences, dans ce qui fait, chacun, chacune, notre vie. Dès lors serait-il bon que la mère de famille abandonne son mari et ses enfants pour suivre Jésus sur d’autres chemins ? De même pour le père de famille ? Serait-il bon que le curé que je suis abandonne ses paroisses et ses paroissiens pour suivre Jésus sur d’autres chemins ? Nous savons bien que ce ne serait pas là l’expression de la volonté divine car si Dieu invite quelques uns à le suivre dans un abandon total des exigences de ce monde ce n’est pas le lot de tous. Et pour la mère ou le père de famille, pour le curé de paroisse, et pour chacun d’entre nous tout abandonner pour suivre le Christ cela signifie remettre sans cesse le bon Dieu à la première place. Et ce n’est pas une idée vaine mais bien une réalité à laquelle il nous faut prêter attention car le rythme de la vie est tel que de nombreuses autres choses peuvent prendre une place plus importante que le bon Dieu et le chasser peu à peu. Et c’est bien en ce sens qu’il nous faut toujours être attentif à ce qui conduit foncièrement notre vie. Ainsi être chrétien, tâcher de suivre le Christ en vivant de la Foi cela ne signifie pas rejeter le monde mais au contraire féconder le monde par la présence du Christ. Il y’a bien une manière éminemment chrétienne d’être ce que nous sommes, il y’a bien une manière d’être ce que nous sommes dans la radicalité évangélique. Mais nous le savons, pour être attaché davantage au Christ il nous faut nous détacher d’autres choses, pour être uni au Christ il faut nous abandonner entre ses mains. Ainsi oui, il faut tout abandonner, mais tout abandonner entre les mains de Dieu afin que nous puissions conduire nos vies sous le regard, sous l’impulsion du Christ Lui-même. Cela nous rejoint nous tous, quels que soient nos états de vie. Et si nous prenions un instant de réflexion et de prière devant le bon Dieu, nous verrions tous en nous même les déplacements que nous sommes appelés à faire pour être davantage au Seigneur Jésus voilà l’essence même de la conversion permanente à laquelle nous sommes appelés.
Mais je ne peux finir cette homélie sans nous rappeler à nous tous qu’il y’a bien un moment où nous abandonnerons tout. Je veux bien sûr parler de notre mort. Cet instant nous cueillera et quoi que nous fassions, où que nous soyons, cet instant s’imposera à nous et à notre volonté, nous abandonnerons tout, tout ce qui fait notre vie actuelle n’aura plus aucune importance et même perdra ce sens essentielle que lui prête le monde. Milliardaire ou sans le sous, entreprenant ou lancinant, fort ou faible, beau ou laid, grand ou petit, toutes ces différences érigées en critère de réussite n’auront plus aucune importance. La mort, lorsque nous y pensons, la mort a la formidable capacité de nous remettre face à l’essentiel qu’est l’Amour avec un grand A, qu’est Dieu Lui-même. Au moment de la mort nous abandonnerons tout mais il faut tout faire dès maintenant pour que ce soit pour suivre Jésus dans l’éternité et non pas pour sombrer dans les ténèbres de l’absence de Dieu. Au moment de la mort nous abandonnerons tout alors orientons notre vie dès maintenant vers la béatitude en faisant naître la béatitude en notre quotidien par l’intensité de notre relation au Seigneur et cela au cœur de ce qui fait notre quotidien.
Alors dès maintenant abandonnons tout entre les mains du Seigneur pour nous en soucier avec Lui, mettons le Seigneur a la première place en nos vies en travaillant à notre propre conversion afin qu’en quittant cette terre nous soyons déjà orienté vers le Christ et qu’abandonnant tout nous le suivions pour toujours.

Amen.

lundi 1 février 2016

31 janvier - 4ème Dimanche du Temps Ordinaire

En ce dimanche, bien chers amis, il nous faut nous laisser saisir par l’hymne à la Charité de St Paul, il nous faut laisser résonner cet hymne en nos âmes pour en découvrir toute la magnificence. Et avant que de considérer la charité de notre point de vue, laissons St Paul définir l’identité de Dieu car St Jean nous le dit : Dieu est Amour, Dieu est charité. Et en reprenant cet hymne à la charité de manière quelque peu exhaustive nous pouvons donc dire que : Dieu prend patience, rend service, ne s’emporte pas, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; Dieu supporte tout, fait confiance en tout.
Dieu prend patience ; cette patience divine il nous faut tout d’abord la considérer pour nous même car oui Dieu prend patience envers chacun de nous car Dieu nous voudrait tout auprès de Lui, Il voudrait habiter pleinement chacune de nos âmes, chacune de nos vies mais Dieu patiente envers nous à cause du péché qui nous cloue au sol et nous éloigne de Lui. Dieu patiente envers nous et aussi envers le monde, désirant là encore que le monde entier vibre à sa présence, désirant que tout homme le connaisse et le reconnaisse et Dieu patiente envers tous demeurant à la porte de chacune des âmes humaine espérant être accueilli en plénitude.
Et nous pouvons dire que  Dieu rend service ; ce service divin il nous faut le recevoir dans ce don inestimable du Salut, du rachat, dans ce don inestimable de Sa miséricorde, il nous faut le recevoir également dans toutes ces grâces dont le Seigneur nous comble si nous lui faisons une réelle place en nos vies.
Et nous pouvons dire que Dieu ne s’emporte pas ; en ce sens la colère divine qui habite l’Ancien Testament ne peut-être reçue que comme une lecture par trop humaine des évènements malheureux de l’histoire car la soi-disant violence de Dieu est balayée par le mystère de la croix, par le mystère de la mort du Seigneur.
Et nous pouvons dire que Dieu n’entretient pas de rancune, ô combien il ne nous faut pas nous lasser de répéter que Dieu n’entretient pas de rancune car bien souvent les évènements difficiles de la vie sont perçus comme une punition divine alors que ce qui qualifie Dieu en son être même c’est bien sa miséricorde et cela bien avant sa justice. Ô bien sûr les évènements difficiles de la vie peuvent être parfois salvateur mais Dieu n’est jamais à l’origine du mal et seule sa grâce permet que d’un mal puisse jaillir le bien.
Dans un même sens que nous pouvons affirmer que Dieu ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; que Dieu supporte tout. Il nous faut faire le deuil de l’image d’un dieu vengeur pour recevoir la véritable identité divine. La vérité de l’identité divine est bien ce qui donne de la Joie à Dieu car la véritable identité divine attire à Dieu tous les cœurs humains.
Et nous pouvons dire que Dieu fait confiance en tout. Habituellement, nous considérons la confiance de notre point de vue en nous redisant sans cesse qu’il nous faut faire confiance à Dieu mais notre confiance est d’abord le fruit de la confiance première de Dieu envers chacun de nous car oui Dieu nous fait confiance, Lui qui nous a sauvé, Lui qui a fait de nous ses enfants par les eaux sacrés du baptême, Lui qui nous nourrit de sa vie en chaque eucharistie, Lui qui nous envoie annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume, et si Dieu nous fait confiance c’est bien par amour. Mais cette confiance de Dieu envers l’humanité s’exprime paradoxalement dans cette capacité qu’à l’homme de le refuser, dans cette capacité qu’à l’homme de choisir le mal. Dieu fait confiance à l’humanité pour qu’elle choisisse le Bien, pour qu’elle Le choisisse. Alors oui, la confiance que Dieu a envers chacun de nous est risquée mais il ne peut y avoir de confiance sans amour, il ne peut y avoir de confiance sans risque, il ne peut y avoir de confiance sans liberté.
Et nous pouvons dire enfin que Dieu endure tout. Dieu endure tout comme Il nous l’a montré jadis en sa crucifixion, comme Il nous le montre quotidiennement en endurant nos infidélités ; Dieu endure tout non pas par indifférence mais bien par Amour ; Dieu endure tout, patiemment, sans rancune, guettant le moment où l’âme le recevra véritablement.
            Voilà l’identité divine qui doit rayonner en nos âmes, qui nourrit notre Foi et nous établi dans une espérance sans faille, qui doit nous conduire à l’imiter en nos vies en vivant la charité. Et nous pouvons recevoir notre programme de vie, nous pouvons recevoir ce qui doit porter notre vie, orienter nos efforts. Par notre Foi nous sommes convoqués à nous établir dans la charité et cela n’est pas indéfini, cela n’est pas porté par une vision digne des bisounours, la charité qui doit être la nôtre est exigeante car elle doit nous conduire à prendre patience ; à rendre service ; à ne pas jalouser ; à ne pas nous vanter, à ne pas nous gonfler d’orgueil ; à ne rien faire d’inconvenant ; à ne pas chercher nos intérêts ; à ne pas nous emporter ; à ne pas entretenir de rancune ; à ne pas nous réjouir de ce qui est injuste, mais à trouver notre joie dans ce qui est vrai ; à tout supporter, à faire confiance en tout, à tout espérer, à tout endurer.

Voilà établi toute la radicalité de l’Evangile, toute la radicalité de la Foi, voilà dessiné le chemin que nous sommes tous appelés à parcourir patient envers nous même et confiant en la providence divine. Alors en ce dimanche exultons dans la contemplation de l’identité divine et prenons résolument le chemin de la Charité vraie en nous confiant au secours des grâces divines, voilà notre chemin, voilà notre vie, voilà notre identité. Amen