Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

Site d'information des Paroisses de St Laurent (La Bouilladisse) – St Pierre (La Destrousse) – St Martin (Peypin) – St Jacques le mineur (Belcodène)


Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

samedi 22 février 2014

Horaires des messes du Mercredi des cendres

Le mercredi 5 mars sera le mercredi des cendres, deux messes avec imposition des cendres vous sont proposées:

  • 9h en l'église St Pierre de La Destrousse
  • 18h30 en l'église St Laurent de La Bouilladisse

lundi 17 février 2014

Dimanche 16 février - 6ème Dimanche du Temps Ordinaire



L’ensemble de l’évangile de ce dimanche est une explicitation de cette phrase initiale prononcée par le Seigneur Jésus à savoir : « Je ne suis pas venu abolir mais accomplir » la loi et les prophètes.
Et il nous faut entendre dans sa plénitude cette parole. Si le Christ accompli l’ensemble des prophéties c’est bien parce qu’Il est celui qui était tant attendu, celui qui était annoncé par l’ensemble des prophètes, Il est le messie d’Israël, le Sauveur. Quant à l’accomplissement de la Loi, ce peut-être plus difficile à cerner.
La loi nous savons tous ce que c’est. La loi de notre société par exemple est essentiellement constituée d’interdit qui doivent permettre un meilleur vivre ensemble. Il est interdit de griller un feu rouge afin que l’ensemble de la circulation routière puisse se dérouler sans trop d’accrochages et d’accidents. Mais il y’a une grande nuance qu’il nous faut retenir c’est que si la loi de l’état, la loi étatique définit ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, la loi étatique n’a pas comme vocation de définir ce qui est bien ou ce qui est mal, la loi étatique n’est pas une loi morale elle est une loi de vie commune. Pour illustrer cela il suffit simplement de penser à tout ce qui concourt à l’établissement de la culture de mort comme l’a si bien nommé le Bienheureux Pape Jean-Paul II comme par exemple l’avortement. L’avortement est permis en notre société mais l’avortement n’est pas moralement bon. L’euthanasie qui semble devoir arriver en notre terre de France est dans le même cas de figure. La loi étatique parce qu’elle est portée par le consensus démocratique n’a pas comme vocation de définir ce qui est bien ou mal mais juste ce qui est permis ou pas.
Le Christ bien entendu ne s’intéresse pas à cette loi circonstancielle, à cette loi des états, le Christ se réfère à une loi qui la dépasse à savoir la loi éternelle, la loi divine. Cette loi divine, définit essentiellement par les dix commandements et développées à travers l’ensemble de la révélation cette loi divine est universelle et si elle s’attache à nous révéler ce qui est bon et ce qui ne l’est pas elle le fait pour tous les hommes de tous les temps.
Quoi qu’il en soit, face à la loi nous pouvons avoir deux attitudes la première qui consiste à la respecter scrupuleusement mais de manière extérieure, la seconde qui consiste à discerner ce qui porte la Loi pour en découvrir l’élan vital. Les scribes et les pharisiens dénoncés dans l’évangile de ce jour ont, d’une manière globale, une observance extérieure de la loi, extérieurement ils paraissent juste alors que dans leurs cœurs ils fomentent le mal. Le Christ nous invite à les dépasser en recevant l’élan qui porte la loi. Par exemple, le meurtre est un acte mauvais mais même le fait de penser sérieusement à faire mourir quelqu’un est un acte mauvais tout comme le fait de se mettre en colère contre son frère ou bien encore de l’insulter. Le meurtre désigne le fait d’enlever la vie à quelqu’un mais la vie de l’autre nous pouvons l’abîmer de multiples manières. En ce qui concerne l’adultère là encore c’est un acte mauvais mais le désir du mal est déjà un mal en soi.
Aussi bien en ce qui concerne le meurtre que l’adultère, ces actes graves ne jaillissent pas de rien, ils sont préparés par d’autres actes qui les appellent. L’insulte et la haine constituent un terreau favorable au meurtre.
Mais arrêtons-nous quelque peu sur une parole du Seigneur qui fonde la discipline de l’Eglise. Dans l’évangile le Seigneur dit : « si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est adultère ». C’est sur cette phrase du Seigneur Jésus que se base la discipline concernant le mariage, concernant spécifiquement le cas des personnes mariées devant le Seigneur qui malheureusement divorcent et qui contractent une nouvelle union civile, ceux-là se placent dans la situation décrite par le Seigneur à savoir qu’ils sont adultères et c’est cette situation qui les empêchent de recevoir la sainte communion, qui les empêche de recevoir le sacrement de la confession. L’Eglise n’a donc pas inventé une discipline inhumaine comme on l’entend parfois mais parce que l’Eglise est l’Eglise du Christ elle se doit de Lui être fidèle, elle se doit d’être fidèle à la Révélation. De plus, le jour de leur mariage devant le Seigneur ce sont les époux qui se sont dit oui et cela pour la vie, l’Eglise respecte ce oui, respecte cette parole qu’ils se sont échangés. Ceci étant dit, il faut reconnaître que de nombreuses situations sont particulièrement difficiles mais malgré cette difficulté il est beau de voir des divorcés remariés respecter la parole du Seigneur en assistant à la messe mais en ne recevant pas la sainte communion, reconnaissant que leur situation est quelque peu bancale ils se confient malgré tout au Seigneur en reconnaissant leur péché et les conséquences qu’il induit.
Alors en ce dimanche, nous pouvons peut-être nous pencher sur notre cœur pour y déceler toutes les attitudes intérieures qui ne sont pas image de la charité du Christ et demandons au Seigneur de nous soutenir par sa grâce afin que notre cœur et nos pensées lui soient toutes dévouées.
Amen.

samedi 15 février 2014

Dimanche 9 février - 5ème Dimanche du Temps Ordinaire



Dans l’évangile de ce dimanche, le Seigneur Jésus nous compare, nous tous, à deux éléments que nous connaissons bien à savoir le sel et la lumière.
Dans l’ancien temps peut-être plus qu’aujourd’hui, le sel était utilisé pour conserver les aliments, de nos jours il est davantage utilisé pour déployer toute la saveur de nos petits plats. Ces deux propriétés du sel celui de la conservation et de révélateur de saveur, ces deux propriétés nous qualifient selon le Seigneur. En effet, nous sommes appelés à conserver les aliments que le Seigneur nous a donné, nous sommes appelés à conserver la Révélation qui nourrit nos âmes en nous révélant l’identité divine ; conserver sans corrompre ; conserver l’intégralité de ce qui nous a été donné pour transmettre à tous la Vérité qu’est le Christ Lui-même ; conserver sans corrompre c'est-à-dire sans transformer le visage du bon Dieu ce qui n’en ferait qu’un dieu de théâtre or seul un attachement humble et fidèle à l’enseignement de l’Eglise permet de ne pas corrompre le visage du Seigneur. Cette conservation du message évangélique doit permettre également d’en déployer toute la saveur, d’en recevoir toute la richesse qu’elle contient pour la communiquer à ceux qui nous entourent.
Mais il y’ a une propriété du sel que j’ai passé sous silence c’est que le sel a la capacité de stopper les infections. Appliquer sur une plaie il immobilise les bactéries mais le seul inconvénient c’est que ça pique. Et cette propriété du sel peut elle aussi être une belle image de notre mission de chrétien à savoir que nous sommes appelés à stopper la prolifération du mal dans le monde en étant pleinement les disciples du Seigneur tout en sachant que cela va piquer jusqu’à parfois conduire le monde à des réactions violentes. Pour nous en convaincre il nous suffit de considérer les martyrs du siècle dernier pour voir combien la simple présence chrétienne pleine et entière peut conduire à la persécution jusqu’au don ultime de sa vie. Et bien chers amis, nous sommes appelés à piquer en rappelant à temps et à contretemps la vérité évangélique, nous sommes appelés à piquer en étant simplement ce que nous sommes à savoir les disciples du Seigneur. Et comme le disait George Orwell : « En ce temps de tromperie, dire la vérité revient à poser un acte révolutionnaire ». Et bien 2000 ans après le Christ, l’évangile appelle toujours à une transformation du monde, à une transformation de chacun, à une révolution copernicienne.
Il nous faut donc conserver la Révélation divine sans la corrompre pour en recevoir toute la saveur inhérente et pour l’annoncer au monde afin de stopper la prolifération du mal même si cela doit piquer, même si cela doit déranger.
La deuxième comparaison que le Seigneur utilise est celle de la lumière, nous, je dis bien nous, nous sommes la lumière du monde. Ne nous y trompons pas nous ne sommes pas la source de la lumière, le Christ en est la source mais comme disciples du Seigneur, comme ayant reçu la Foi le jour de notre baptême nous rayonnons de la présence même du Seigneur et nous sommes appelés à rayonner toujours plus intensément. Or une lumière ne rayonne pas lorsque sa diffusion est empêchée et il nous faut démasquer tout ce qui empêche la présence du Seigneur en nos âmes de rayonner comme par exemple la dissimulation de la lumière c'est-à-dire la dissimulation de notre attachement au Seigneur, le voile jeté sur la lampe c'est-à-dire le péché qui macule la lampe en emprisonnant la lumière ou encore le contre témoignage qui va défigurer la lumière.
Par ces deux comparaisons le Seigneur nous montre toute la grandeur dont Il nous comble en chaque instant car c’est par notre Foi que la vie trouve toute sa saveur en étant orientée vers l’éternité, c’est par notre Foi que les ténèbres de nos vies laissent place à la lumière du Christ. Ô combien nous avons besoin de retrouver tout ce que nous apporte notre Foi au Seigneur Jésus, ô combien nous avons besoin de retrouver la grandeur du titre de chrétien, grandeur humble car grandeur au service de la mission du Seigneur. Mais notre grandeur nous conduit également à essayer d’être à la hauteur de notre stature de chrétien, d’être de dignes disciples du Seigneur, d’être le sel de la terre qui conserve le vraie visage de Dieu pour en recevoir toute la douceur et le communiquer au monde, d’être la lumière du monde qui rayonne du Christ et chasse les ténèbres.
Alors en ce dimanche, soyons fiers d’être chrétiens et demandons au Seigneur la grâce d’être toujours davantage digne de notre titre de disciple du Seigneur.
Amen.

samedi 8 février 2014

Dimanche 2 février - Présentation au Temple



Les évènements merveilleux entourant la naissance du Seigneur se poursuivent. Alors qu’il y’a maintenant un mois nous étions blotti en cette grotte de Bethléem pour y voir la naissance de Notre Seigneur, alors que nous y avions vu arriver les bergers accompagnés des saints anges, alors que nous y avions vu les rois mages offrir leurs présents au Roi du monde, nous pouvions nous demander la cause de tout ceci, oh bien sûr nous connaissons la suite de l’histoire et nous aurions pu apporter nous même une réponse immédiate à cette question. Mais cette réponse s’est inscrite dans le temps que Dieu a voulu embrasser en se faisant l’un de nous. Et aujourd’hui nous retrouvons le Seigneur encore tout jeune, encore enfant, nous le retrouvons accompagné de ses parents au Temple de Jérusalem. Et c’est par prophétie que Dieu va exprimer le destin fabuleux de celui qui pourtant ne laisse encore rien présager dans sa jeunesse. Syméon le premier va exprimer par cet hymne que nous venons d’entendre et qui est repris chaque jour par les religieux du monde entier à la fin de chaque jour. Cet hymne exprime la reconnaissance de l’identité de celui qui n’est alors qu’un enfant, cet enfant est reconnu comme étant le salut de son peuple, comme étant la lumière des nations païennes, comme étant la gloire d’Israël. Autant d’affirmation qui ne cache que cette affirmation centrale de notre Foi à savoir que Jésus Christ est Dieu. Mais Syméon va plus loin, il annonce également que l’enfant sera un signe de division, division qui n’est que le produit de la Foi, division de ceux qui auront cru au Seigneur et de ceux qui le rejetteront, qui le rejetteront jusqu’à la croix. Et la Vierge Marie reçoit une terrible prophétie car un glaive transpercera son cœur immaculée.
Nous pouvons retirer un bel enseignement de cette prophétie de Syméon, prophétie qui se réalisera comme nous le savons. En effet, le Christ va accomplir sa mission de salut et d’annonce mais sa mission aussi magnifique soit-elle, aussi bénéfique pour le genre humain soit-elle, sa mission va le conduire à l’adversité et ce jusqu’au don ultime de sa vie sur le bois de la croix. Ainsi, nous ne devons pas être étonné nous-mêmes si nous rencontrons l’adversité dans nos vies lorsque nous agissons pour le bien, ne sombrons jamais dans le découragement car Dieu est passé par ce chemin avant nous, Dieu a été accablé, bafoué, injurié, crucifié et pourtant Il n’a pas cessé d’être fidèle à sa mission de salut. Il nous faut donc imiter le Seigneur en nos vies en demeurant fidèle au bien malgré tout. Cela vaut bien entendu pour notre vie spirituelle balayé par les flots du monde moderne,  par les flots de nos passions, par les flots des tentations diverse et variés, ne baissons jamais les bras mais suivons avec abnégation la voie tracée par le Seigneur. Cela vaut également pour notre vie personnelle qui ne peut que s’appuyer sur notre vie spirituelle pour avancer dans la vie le front haut, les yeux au ciel et les pieds sur terre pour accomplir ce qui est bon, pour accomplir ce que nous devons.
Et il y’a un petit proverbe que l’évangile de ce jour balaie, petit proverbe que vous avez trsè certainement entendu ou même proférer il s’agit du fameux : « qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ». En effet, qu’a fait la Vierge Marie pour mériter de voir son cœur transpercé d’un glaive de douleur, qu’a fait Notre Seigneur pour être ainsi assassiné. Ne faisons jamais de Dieu le bourreau de nos existences car Dieu n’est pas un bourreau, Il est bien celui qui nous accompagne et nous porte lors de nos difficultés. Et en ce dimanche, laissons-moi conclure par un poème brésilien que vous connaissez certainement mais que vous aurez, comme moi, plaisir à réentendre :
« Comme je marchais sur la plage, au soir de ma vie, avant de m'enfoncer dans l'océan de Dieu, je me suis retourné et j'ai vu sur le sable l'empreinte de mes pas. Chaque pas, était un jour de ma vie, et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait monter mon regard. Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d'angoisse, les pas assurés et ceux qui trébuchent. Du plus loin que j'ai vu, à côté de mes traces s'imprimait une trace jumelle, et qui m'accompagnait jusqu'à mes derniers pas. C'était les pas de Dieu qui marchait côte à côte comme Il l'avait promis tout au long de ma vie. Comme un Père accompagne son enfant, Il avait marché à mon pas. Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu'à certains endroits il se rétrécissait, et que seule une empreinte se lisait sur le sable. C'était l'empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrances et de deuil, lorsqu'on se sent très seul et abandonné. Seigneur, ai-je crié, où étais-tu lorsque j'ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ? Et le Seigneur m'a répondu : "Mon enfant bien-aimé, l'unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans mes bras !" », « "Mon enfant bien-aimé, l'unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans mes bras !" ».
Amen.

Dimanche 26 janvier



C'est aujourd'hui la fin de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, et c'est en ce dimanche où nous sommes particulièrement invité à prier pour cette unité.
Notre prière pour l'unité s'inscrit pleinement dans cet appel criant de St Paul dans la 2nde lecture: "Le Christ est-il divisé ? je vous exhorte, qu'il n'y ait pas de divisions entre vous". Aujourd'hui, en dressant un état des lieux de la chrétienté nous ne pouvons que constater la multiplicité des communautés ecclésiales chrétiennes avec entre autre le mouvement protestant qui est multiple avec les luthériens, les calvinistes et l'ensemble des mouvances évangélistes, la fraternité St Pie X de Mgr. Lefebvre, les Eglises orthodoxes..etc. Et pourtant toute cette multiplicité se réclame d'appartenir au Christ mais le Christ serait-il divisé ? Non nous le savons comme l'affirme St Paul, le Christ est un, Il est unique, Il est la Vérité.
Mais en abordant cette considération il y'a une tentation qui demeure, celle de considérer que nous sommes tous chrétiens et que les différences sont négligeables, qu'il faudrait nier les oppositions pour construire une unité illusoire. La question fondamentale qui porte tout cela est relative à la question de La Vérité. Qui est davantage dans la Vérité ? Il ne s'agit donc pas de poser la question en fonction de l'élan de foi qui habite les chrétiens car il est raisonnable de penser que tous les chrétiens ont foi en Jésus Christ, il s'agit de poser la question de la vérité du contenu de Foi. Et pour répondre à cette question nous ne pouvons le faire qu'en nous appuyant sur notre Sainte Mère l'Eglise et particulièrement sur le concile Vatican II qui s'attache à recevoir du Seigneur le sens de l'unité. Je cite le concile : "Promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens est l’un des objectifs principaux du saint Concile œcuménique de Vatican II. Une seule et unique Église a été fondée par le Christ Seigneur. Et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme le véritable héritage de Jésus Christ. Tous certes confessent qu’ils sont les disciples du Seigneur, mais ils ont des opinions différentes. Ils suivent des chemins divers, comme si le Christ lui-même était divisé. Il est certain qu’une telle division s’oppose ouvertement à la volonté du Christ. Elle est pour le monde un objet de scandale et elle fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de l’Évangile à toute créature." et plus loin : "ces Églises et communautés séparées, bien que nous croyions qu’elles souffrent de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L’Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles comme de moyens de salut, dont la vertu dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l’Église catholique".
L'unité des chrétiens est donc à  rechercher dans l'unité catholique car l'Eglise du Christ subsiste dans l'Eglise catholique car l'Eglise du Christ est l'Eglise catholique. Mais peut-être que cette affirmation froissent vos oreilles car il y'a un certain complexe pour les catholiques que nous sommes, complexe à affirmer que l'Eglise catholique est l'Eglise du Christ et donc que l'Eglise catholique est la plus proche de la Vérité qu'est le Christ Lui-même, le Christ étant la tête de l'Eglise.
Or il nous faut bien comprendre que cette affirmation n'est pas une affirmation orgueilleuse qui serait utilisable pour fanfaronner mais bien plus, il nous faut percevoir l'exigence qui est la nôtre de témoigner par notre vie de notre appartenance à l'Eglise du Christ. En effet, c'est dans la reconnaissance humble et sincère de notre appartenance à l'Eglise du Christ que nous devons travailler pour être les dignes disciples du Christ. Ô combien l'Eglise souffre de voir ses disciples, clercs ou laïcs, présenter au monde un témoignage bien loin de l'Evangile et de la Tradition de l'Eglise, l'Eglise souffre de cela comme la redit notre Pape François mais malgré ces faux témoins l'Eglise demeure l'Eglise du Christ, demeure dépositaire de la grâce des sacrements, demeure dépositaire de la Révélation.
Alors en cette eucharistie, demandons au Seigneur une grâce pour chacun de nous celle de devenir les véritables disciples du Christ qui témoigne de sa présence par une vie de Foi de charité et d'Espérance, demandons au Seigneur une grâce pour l'Eglise catholique celle qu'elle puisse rayonner toujours davantage dans le monde, et demandons au Seigneur de porter par sa grâce le dialogue entre les différentes confessions chrétiennes afin que la division ne demeure pas et que l'unité se fasse dans la Vérité qu'Il est Lui-même.
Amen.