En ce dimanche, solennité
du Corps et du Sang du Seigneur, nous honorons d’une manière toute particulière
le don que Dieu nous fait de Lui-même en chaque eucharistie, en chaque messe.
Quelle folie, quel miracle que de vivre cette réalité, cette réalité qui
conduit Dieu à se rendre pleinement, totalement présent à l’appel du prêtre
célébrant la sainte messe ; quelle folie et quel miracle de vivre cette
réalité de la sainte communion, qui nous fait recevoir en notre bouche Dieu
Lui-même. Et ce mystère est si grand, ce miracle est si immense, que nous ne
saurions le vivre sans être préservé de sa grandeur et de sa magnificence. Et
Dieu le sait. C’est bien pour cela que Dieu se livre à nous en étant caché sous
le voile du pain, sous le voile du vin. Nos yeux ne discernent pas la présence
puissante du Seigneur mais nos cœurs et nos âmes eux, le savent et en vivent.
Et nous pouvons en ce dimanche recevoir cette présence de Dieu dans la sainte
eucharistie comme une manifestation de son être. Je m’explique, Dieu ne
s’impose pas à nous mai Il nous attire à Lui par son amour, sa tendresse et sa
miséricorde, tout comme dans l’eucharistie, Dieu ne s’impose pas à nous mais
nous invite à Le recevoir pour pouvoir vivre de Lui. Dieu ne nous écrase pas
par sa puissance mais, au contraire Dieu s’abaisse jusqu’à nous jusqu’à se
faire l’un de nous en Jésus Christ, tout comme dans l’eucharistie où l’humilité
de Dieu, où le désir que Dieu a de nous rejoindre est si magnifiquement exprimé
dans ce simple morceau de pain qui recèle en Lui-même toute la présence divine.
Et laissez-moi, en ce
jour, vous rappeler ce miracle eucharistique manifestant visiblement ce qui
passe généralement de manière invisible… Le 18 août 1996, après une messe du
père Pezet, qui ressemblait à toutes les autres, une femme vint prévenir le
prêtre, qu’une hostie souillée avait été abandonnée au fond de l’église. Le
père s’empressa de la ramasser pour la remettre dans le tabernacle, dans un
petit récipient d’eau. Quelques jours plus tard, le 26 août, celui-ci s’aperçut
que l’hostie s’était transformé en une substance toute couverte de sang. Il le
signala à son supérieur, monseigneur Bergoglio — le futur pape François — qui
demanda à ce que la scène soit photographiée. Ce fut fait le 6 septembre et
l’on s’aperçut alors que la substance étrange était en réalité un morceau de
chair. Elle resta ainsi, plusieurs années, cachée dans le tabernacle.
Trois ans plus tard, Mgr
Bergoglio décida de soumettre à l’analyse scientifique ce lambeau qui ne
présentait aucun signe de décomposition, sans en préciser l’origine aux
experts. Un laboratoire américain fut chargé de la mission. Voici sa conclusion
: « La matière analysée est un fragment de muscle du cœur (…) Ceci indique que
le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le
cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un
organisme vivant. (…) Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les
tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress
intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la
poitrine. »
Ainsi oui, c’est bien le
très saint corps du Seigneur que nous recevons en communion, c’est bien ce
Sacré Cœur du Seigneur qui bat pour nous, qui bat en notre faveur auquel nous
communions, alors surtout, tâchons toujours de recevoir la sainte communion
avec une dévotion intense car c’est bien Dieu qui est là !
Et au cœur de cette belle
et grande fête du Corps et du Sang du Seigneur nous avons également la joie de
fêter nos paroisses. Il n’y a bien sûr aucune opposition entre la solennité que
nous célébrons et la fête de nos paroisses, bien au contraire car si nous
sommes réunis en ce dimanche ce n’est que pour Dieu, si nous nous retrouvons
chaque dimanche c’est bien pour nous nourrir de Dieu. Toute cette communauté
que nous formons ne repose que sur la réalité de la présence divine. C’est bien
ainsi que nous pouvons affirmer certes que l’Eglise fait l’eucharistie mais
nous devons immédiatement ajouter au l’eucharistie fait l’Eglise.
Bien chers amis, vivons
donc pleinement de ce grand et beau mystère de la présence de Dieu en son
eucharistie, de la présence de Dieu en chaque tabernacle des églises du monde,
vivons de ce mystère et cherchons à y communier toujours davantage car être eu
Christ voilà bien notre vocation à tous.
Amen.
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