Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

mardi 4 octobre 2016

2 octobre - 27ème Dimanche du Temps Ordinaire

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« Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir », cette finale de l’évangile de ce dimanche, nous pouvons la recevoir porté encore par la belle fête de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face que nous honorions hier. Ste Thérèse apparaît, dans l’ordre du monde, comme une servante inutile, elle qui est rentrée au Carmel dès son plus jeune âge et qui ne le quitta jamais. Entre les 4 murs du Carmel de Lisieux, sa vie s’écoula dans la vie religieuse faite de prières, de vie communautaire et du travail de ce temps. On peut tout à fait affirmer que Ste Thérèse n’a rien produit à l’image de tous ces contemplatifs qui aujourd’hui encore ont choisi d’être à part du monde. Mais si Ste Thérèse n’a rien produit dans l’ordre matériel, elle demeure celle qui est reconnue pour sa fabuleuse action et ce à travers sa prière hier au Carmel et aujourd’hui dans la gloire du ciel. Ainsi, elle nous rappelle une chose essentielle que la vie trépidante de notre modernité tend à nous faire oublier, elle nous rappelle que la plus grande force en notre monde est bien celle de la prière, elle nous rappelle que la consécration à Dieu peut-être une source de grâce pour l’ensemble du peuple chrétien mais aussi pour le monde. Il nous faut donc faire le deuil d’une vision trop matérialiste, trop productiviste de l’existence. L’essentiel en notre vie n’est constitué que par ce qui nous ouvre à l’éternité.
Mais si comme toutes les belles figures de saints, Ste Thérèse nous rappelle l’essentiel qu’est le ciel, Ste Thérèse est également reconnu comme docteur de l’église, c'est-à-dire que son enseignement tout entier est proposé au peuple chrétien car certifié comme étant une voie pour avancer sur la voie difficile de la sainteté, comme une voie qui conduit droit vers le ciel. Et nous connaissons pour la plupart l’essence de ce chemin thérésien, c’est celui de la petite voie, de la voie d’enfance. Cette voie d’enfance qui n’est pas fait que pour les enfants et qui nous invite à nous dessaisir de nous même afin de laisser toute la place au Seigneur, qui nous invite à construire notre relation avec le bon Dieu à l’image de la relation d’un enfant avec son divin Père. Et c’est bien là que nous pouvons tous éprouver de la difficulté, pour nous qui tenons à notre autonomie, qui répugnons à nous laisser faire même si cela signifie se laisser faire par le Seigneur Lui-même. Cette petite voie d’enfance doit nous conduire à incarner en nos vies cette belle phrase de St Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».
Mais par delà cette petite voie, l’enseignement de Ste Thérèse se déploie à chaque pages de ses nombreux carnets et c’est d’un de ses carnets qu’a jailli le chant que nous prendrons, ce chant qui débute par ces simples mots : « Moi si j’avais commis tous les crimes possibles je garderai toujours la même confiance ». Cette courte phrase, cette courte affirmation, peut-être reçue par bon nombre d’esprit moderne pour l’inverse de ce que Ste Thérèse désire enseigner. En effet, pour bon nombre, cela signifie que l’on peut être totalement maléfique en cette vie, la miséricorde divine sera toujours là et donc, et c’est dans ce donc que se trouve le nœud du raisonnement, et donc il ne sert à rien d’essayer d’éviter le mal, autant s’y plonger puisqu’il sera toujours temps de profiter de la miséricorde.
L’erreur de cette réflexion ne se trouve pas dans l’affirmation que la miséricorde peut effacer une multitude de péché, c’est un enseignement véridique car évangélique : « à où le péché a abondé, la grâce a surabondée ». Ainsi oui, la miséricorde est infinie et Dieu désire l’appliquer à toutes les âmes qui se tourne vers Lui dans la conscience d’un cœur contrit, porté par l’Amour de son saint Nom et le regret des péchés accomplis. L’erreur de cette réflexion se situe bien dans le donc car cette conjonction de coordination insinue que la pratique du bien et la recherche de la vie morale est un mal en ce sens qu’il est bien souvent plus facile d’agir selon ses passions, d’agir mal plutôt que d’agir bien. Et je vais vous dire que c’est bien vrai, il bien souvent plus aisé de mal agir et il est souvent plus éprouvant de rechercher le bien. Mais pourquoi est-ce que nous désirons bien agir ? Est-ce que nous désirons bien agir pour ne pas avoir besoin de la miséricorde divine ? Je ne crois pas, car la personne bien portante évite d’être malade parce qu’elle se désire en bonne santé et non pas parce qu’elle ne veut pas user du remède. Ou encore, est-ce que nous agissons mal pour avoir besoin de la miséricorde divine ? Je ne crois pas non plus car la personne malade est heureuse de trouver un remède et ne désire pas, après avoir retrouvée la santé, ne désire pas retomber malade.
La miséricorde est le remède, le péché est la maladie. Et remarquons que si en nos vies nous recherchons à agir d’une manière bonne c’est bien parce que cela nous conduit au bonheur ; le bien agir fait les bienheureux, le mal agir fait les malheureux. De plus, si cela est vrai pour tout homme, pour nous chrétien il y’a une réalité supérieur à cette simple quête du bonheur : c’est notre amour de Dieu. Car oui, c’est notre amour de Dieu qui doit nous conduire à rechercher la vie droite et juste, la vie sainte qui nous donnera de vivre dès ici-bas dans une proximité avec le bon Dieu que nous aimons. Si en nos vies nous recherchons à fuir le péché c’est certes parce qu’il induit un certain malheur mais surtout parce que le péché nous éloigne de Dieu et cela même si nous savons que sa miséricorde nous est acquise.
Et si nous prenions le temps d’y songer, serait-il possible qu’un homme profondément chrétien, animé d’un amour ardent pour le Seigneur, serait-il possible que cet homme sombre volontairement et librement, non par faiblesse mais bien volontairement et librement dans le péché, blessant cet amour divin qui le fait vivre en se disant que la miséricorde sera là ? Cela est impossible si l’amour est ardent, cela est possible si l’amour est tiède…
Alors oui, avec Ste Thérèse, il nous faut affirmer que la miséricorde divine est infinie, rejoignant tous les pécheurs qui se tournent vers Dieu avec un cœur contrit mais il nous faut également affirmer avec force que la miséricorde ne rend pas le péché insignifiant, ce péché qui peut blesser l’âme humaine jusqu’à la conduire à la géhenne, jusqu’à la conduire en enfer. La miséricorde est la plus belle manifestation de l’Amour de Dieu à notre encontre et elle ne peut se recevoir que dans une relation vraie qui ne peut admettre l’hypocrisie. Alors recherchons la vie droite et juste, recherchons la vie sainte non par devoir mais bien par amour, vivons de la miséricorde du Seigneur en reconnaissant notre faiblesse, annonçons à tous la miséricorde infinie du Seigneur qui ouvre à l’éternité et ne cessons jamais de combattre le péché qui est négation de Dieu.

Amen.

25 septembre - 26ème Dimanche du Temps Ordinaire

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L’Evangile de ce dimanche nous donne de soulever quelque peu le voile sur cette réalité éternelle qui nous échappe. Et ce sont deux figures qui nous sont présentées, celle de Lazare et celle d’un homme riche, deux figures qui ont un destin éternel bien opposé, Lazare étant comblé de bonheur, l’homme riche comblé de malheur. Remarquons tout d’abord qu’il n’y a point de demi-mesure, seules deux alternatives éternelles sont établies : le bonheur et le malheur.
Ces deux alternatives, nous y goutons dès ici-bas car nos vies sont tissées du bonheur et du malheur de nos existences mais dans l’éternité c’est bien la notion d’absolu qui va qualifier aussi bien le bonheur que le malheur ; bonheur absolu d’un côté, malheur absolu de l’autre. Ces deux états éternels ont été nommés : le paradis étant cet état de bonheur éternel ; l’enfer étant cet état de malheur éternel. Notons bien que le paradis et l’enfer ne se côtoient pas, on ne peut passer de l’un à l’autre, séparés par un grand abîme ce sont bien des états éternels.
Mais si cette considération de ces états d’éternité sont importants, le Seigneur Jésus ne désire pas d’abord nous enseigner précisément par rapport à eux, Il désire simplement nous éclairer sur les deux objets éternels qui nous sont offerts : l’enfer et le Paradis car si le but est important, le chemin qui y conduit l’est d’autant plus. Si le paradis est cette éternité qu’il nous faut désirer, il nous faut connaître le moyen, le chemin pour l’atteindre.
Lazare a connu le malheur, la misère la pauvreté ici-bas et il connaît le bonheur éternel en Paradis. L’homme riche a connu le bonheur et la richesse ici-bas et il connaît le malheur éternel. Dans une lecture un peu trop rapide, nous pourrions donc nous dire qu’il nous faut demeurer dans la misère en vu du Paradis et qu’il nous faut rejeter tout bonheur ici-bas, toute richesse ici-bas pour fuir l’enfer. Mais il est certain que la formulation même de cette lecture nous montre combien elle ne peut tenir car la misère comme la richesse d’ailleurs ne sont pas forcément choisies, car la misère ne garantie pas la bonté, tout comme la richesse ne garantie pas la méchanceté ou l’indifférence.
Il ne peut donc s’agir de pauvretés ou de richesses matérielles. Tout comme dans le récit des béatitudes, la pauvreté désigne cette attitude humaine qui attend de Dieu secours et miséricorde ; la richesse désigne cette suffisance illusoire de l’homme qui désire se construire sans Dieu si ce n’est contre Dieu. La pauvreté est le fruit de la Foi véritable, la richesse le fruit d’un humanisme athée. Et c’est bien la Foi qui va donner sa véritable valeur à la personne l’orientant au bonheur d’être comblé par Dieu en Paradis ; c’est bien le rejet de Dieu qui peut conduire la personne au malheur de vivre sans le bonheur qu’est Dieu durant l’éternité. Et en ce sens, la misère matérielle vécue avec la Foi ouvre au Paradis car elle conduit à tout attendre de la charité, à tout attendre de Dieu dans sa divine providence et considérons par exemple ces peuples d’Afrique qui n’ont rien mais qui pourtant sont heureux d’un bonheur qui semble échapper à nos sociétés opulentes ; Il en est de même pour la richesse qui vécue avec la Foi ouvre aussi au Paradis car dans la Foi l’argent trouve sa véritable valeur en la charité qu’elle permet. Et inversement, la misère vécue sans la Foi peut devenir l’antichambre des ténèbres par la misère morale qu’elle peut engendrer, par la révolte intérieure qu’elle peut susciter ; tout comme la richesse vécue sans la Foi peut devenir l’antichambre des ténèbres par la suffisance orgueilleuse qu’elle peut engendrer, par l’illusion de supériorité qu’elle peut susciter.
Dès lors, qu’importe notre état de vie, ce qui est essentiel c’est bien la Foi en Dieu qui gouvernant nos actes nous orientera vers l’éternité bienheureuse.
Bien chers amis, il nous faut craindre l’enfer c’est vrai, rappelons-nous les paroles du Seigneur Jésus à Ste Catherine de Sienne, je vous les rapporte :
« Ma fille, ma langue ne pourra jamais dire ce que souffrent ces pauvres âmes. Il y a trois vices principaux: l’amour-propre, l’estime de soi-même et l’orgueil, qui en découle, avec toutes ses injustices, ses cruautés, ses débauches et ses excès ; il y a aussi dans l’enfer quatre supplices qui surpassent tous les autres : le damné est d’abord privé de ma vision, et cette peine est si grande, que, s’il était possible, il aimerait mieux souffrir le feu et les autres tourments, et me voir, qu’être exempt de toute souffrance et ne pas me voir. Cette peine en produit une seconde, qui est le ver de la conscience qui la ronge sans cesse. Le damné voit que, par sa faute, il s’est privé de ma vue et de la société des anges, et qu’il s’est rendu digne de la société et de la vue du démon. Cette vue du démon est la troisième peine, et cette peine double son malheur. Les saints trouvent leur bonheur éternel dans ma vision ; ils y goûtent dans la joie la récompense des épreuves qu’ils ont supportées avec tant d’amour pour moi et tant de mépris pour eux-mêmes. Ces infortunés, au contraire, trouvent sans cesse leur supplice dans la vision du démon, parce qu’en le voyant ils se connaissent et comprennent ce qu’ils ont mérité par leurs fautes. Alors le ver de la conscience les ronge plus cruellement et les dévore comme un feu insatiable. Ce qui rend cette peine terrible, c’est qu’ils voient le démon dans sa réalité ; et sa figure est si affreuse, que l’imagination de l’homme ne pourrait jamais le concevoir. […] Le quatrième supplice de l’enfer est le feu. Ce feu brûle et ne consume pas, parce que l’âme, qui est incorporelle, ne peut être consumée par le feu comme la matière […]. Ces quatre principaux tourments sont accompagnés de beaucoup d’autres, tels que le froid, le chaud et les grincements de dents. Voilà comment seront punis ceux qui, après avoir été convaincus d’injustice et d’erreur pendant, leur vie, ne se seront pas convertis et n’auront pas voulu, à l’heure de leur mort, espérer en moi et pleurer l’offense qu’ils m’avaient faite plus que la peine qu’ils avaient méritée. »
Oui, il nous faut craindre l’enfer mais il nous faut bien plus désirer le paradis qui nous donnera d’être éternellement comblé du bonheur de la présence divine. Mais notre désir du Paradis doit nous porter en notre vie à agir en vue d’atteindre ce but bienheureux dans la Foi, l’Espérance et la Charité. Le Christ nous a ouvert la porte de la béatitude, imitons le Christ ici-bas pour Le suivre jusque dans l’éternité.

Amen.

18 septembre - 25ème Dimanche du Temps Ordinaire

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S’il y’a bien un sujet que nous n’aimons pas aborder en notre France c’est bien la question de l’argent, face aux américains peut-être trop décomplexé sur ce sujet, les français quant à eux le sont à l’inverse. Et bien, en ce dimanche, le Seigneur Jésus n’hésite pas, de nouveau, car reconnaissons que c’est bien une habitude du Seigneur que de bouleverser notre confort de pensée, le Seigneur Jésus n’hésite pas à aborder la question, cette fameuse question de l’argent en la mettant simplement dans la balance face à Dieu et résonne ainsi ces mots « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ». Mais ces quelques mots ont bien leur importance car il est bien ici question de servir et ainsi sont opposé le service divin qui est chemin de sainteté et service de l’argent qui est chemin de perdition.
Servir l’argent c’est bien faire de l’argent son maître et gouverner sa vie pour la croissance de l’argent, pour la croissance de ses comptes en banques. Dès lors si l’argent est bien le maître et bien tout le reste ne devient que potentiel moyen à son profit, tout le reste c'est-à-dire certes les matières premières et l’épuisement déraisonné des ressources de notre planète, c'est-à-dire également les autres personnes humaines qui sont réduits à n’être que des moyens à l’enrichissement. En ce cas, la personne humaine n’existe plus dans le respect qu’elle devrait susciter, seul demeure un moyen certes humains mais un moyen seulement et un moyen n’a pas de ressenti et n’a de la valeur que dans sa fonction de moyen et s’il ne sert plus la cause et bien il est éliminé sans sourciller… On peut tout à fait imaginer ce que cela donnerait en entreprise… Et si le chef d’une telle entreprise existait, il ne pourrait pas se tenir face à Dieu sans se mentir à lui-même car notre vie n’est pas une succession de compartiments hermétiques qui séparerait la vie professionnelle de la vie familiale, de la vie spirituelle. Notre vie est un tout, tout comme notre personne, et c’est notre vie qui manifeste qui est notre maître.
Servir Dieu c’est faire de Dieu son maître. Dans la formulation même de ce point de départ à notre réflexion nous pouvons déjà la corriger car le Christ nous l’a dit : « je ne vous appelle plus serviteurs mais amis ». Ainsi, Servir Dieu c’est faire de Dieu son ami mais un ami de choix, un conseiller excellent et attentif, un soutient sans faille, un guide vers l’éternité, un sauveur unique. Servir Dieu ce n’est pas être soumis à Dieu dans une attitude servile mais, et c’est là le nœud révolutionnaire de l’enseignement du Christ, c’est aimer Dieu au point de tout faire pour Lui plaire. Et nous le savons, l’amour de Dieu est inséparable de l’amour du prochain qui est le premier fruit éminent de la Foi véritablement vécue. Et reprenons conscience en ce dimanche que s’il est vrai que servir Dieu c’est se renier amoureusement soi-même c’est aussi naître véritablement à soi-même dans la réalité de notre personne qui a bien Dieu comme origine et comme fin. Servir Dieu n’est donc pas synonyme d’anéantissement de la personne mais bien de transfiguration de la personne humaine qui trouve, sous le compagnonnage divin, sa réelle identité, sa véritable stature.
Mais si le Christ en l’évangile attire tout particulièrement notre attention sur l’argent, il est certain que notre modernité draine en son sillage d’autres réalités qui peuvent devenir maître d’une vie. Il y’a certes la gloire ou le pouvoir mais je pense pour ma part que le plus grand danger pour la majorité est bien celui de l’ego, du soi, du soi-même. Se servir soi-même dans un déferlement de confort et d’illusion de puissance qui rejettent toute réalité céleste en restant plaqué au sol encadré par ces quelques années de vie qui sont les nôtres. « Je suis mon propre maître », cette affirmation là sied bien à notre temps dans un orgueil démesuré en sa propre personne qui peut être pourtant balayé en un claquement de doigt ou de chien. Être son propre maître c’est bien refuser tout enseignement extérieur à sa propre expérience, c’est se constituer en juge de toutes choses, en mesure de toutes situations et de toutes réflexions. Nulle place aux autres qui ne sont tolérés que par usage social, nul place à Dieu évacué au profit d’un surhomme illusoire. Et j’ose ainsi reprendre la parole du Christ en affirmant qu’on ne peut servir à la fois soi-même et Dieu.
Il nous faut donc simplement nous poser une question en ce jour : « Qui est notre maître ?». Cette question n’est pas facile car il ne nous faut pas prendre nos désirs pour réalité en prétendant tout de go que notre Maître c’est Dieu, il ne nous faut pas non plus nous anéantir en considérant nos failles. Pour répondre à cette question il faut simplement considérer notre manière d’être et donc d’agir et considérer ce qui l’anime et si ce n’est pas Dieu et bien nous saurons dès lors ce qu’il nous restera à faire, nous convertir, convertir notre vie, changer de maître pour Dieu Lui-même.

Amen.