Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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samedi 22 août 2020

20 Août 2020 - 20ème Dimanche du Temps Ordinaire

 

A l’écoute de l’Evangile de ce dimanche, nous ne pouvons que nous rappeler la place particulière qui est celle du peuple d’Israël, de ce peuple qui fut jadis choisi par Dieu et qui fit l’objet de nombreuses promesses divines. Ce peuple qui reçut en son sein le messie de Dieu, le Christ Sauveur. Ce peuple qui fut ainsi le premier destinataire de l’enseignement du Christ. Et c’est bien dans cette réalité qu’intervient l’évènement de ce dimanche. Cette femme, qui n’appartient pas à ce peuple élu, réclame pour elle-même les grâces divines. Et le Seigneur Jésus n’hésite pas à lui rappeler qu’Il est d’abord venu pour le peuple d’Israël. Ce rappel peut nous apparaître au premier rapport comme quelque peu abrupt. Nous avons en effet l’habitude de considérer tout un chacun d’un point de vue de cette égalité sur laquelle s’est construite notre société et, bien entendu, cette égalité est tout à fait respectable mais ici le Seigneur Jésus nous rappelle malgré tout qu’Il est d’abord venu pour le peuple d’Israël, pour ce peuple établi, constitué, et choisi par Dieu.

Mais malgré les paroles du Seigneur Jésus, la femme de l’évangile le poursuit de sa requête réclamant simplement de recevoir les miettes qui tombe de la table de ce peuple élu. Par cette demande la femme manifeste sa Foi envers le Seigneur. Elle va à l’encontre de cet état de fait du peuple choisi pour obtenir pour elle-même les grâces qu’elle demande. Et nous l’avons entendu dans l’évangile, le Seigneur Jésus a accédé à sa demande et surtout Il va reconnaître la Foi particulière de cette femme. En agissant ainsi le Seigneur Jésus étend le salut qu’Il est venu apporter au peuple d’Israël à l’ensemble du monde. Ainsi, depuis ce temps et jusqu’à nos jours, le peuple d’Israël demeure le peuple choisi initialement par Dieu mais le salut obtenu par le Christ revêt quant à lui un caractère universel. Oui, le Christ est venu pour sauver l’ensemble de notre humanité, et cette réalité de l’universalité du salut nous l’avons bien intégré en notre Foi. 

Mais malgré tout, nous avons parfois la même réaction que les apôtres dans l’évangile. Nous avons parfois cette réaction d’écarter ceux qui n’appartiennent pas au sérail, ceux qui n’appartiennent pas à la communauté de l’Eglise. Or s’il est certain que seul le Christ est sauveur, et que le baptême nous a fait membre de l’unique Eglise du Christ nous avons tous cette mission de permettre à ceux qui sont loin de l’église, à ceux qui sont en dehors de l’église, nous avons tous cette mission d’annoncer la bonne nouvelle du Christ Sauveur. Ainsi il ne nous faut pas poser un regard de méfiance envers ceux qui n’appartiennent pas à l’Eglise mais, bien au contraire, il nous faut avoir un regard je dirais presque de commisération, c'est-à-dire de considérer ceux qui n’appartiennent pas à l’Eglise, ceux qui ne connaissent pas le Christ, comme étant des personnes à qui il manque quelque chose ou bien plutôt quelqu’un. Et surtout n’y voyons pas là comme un certain sentiment de supériorité car nous avons bien tous conscience que notre foi nous l’avons reçu de Dieu et que seul Dieu en est la source, ce n’est pas un sentiment de supériorité mais c’est bien la conscience de la valeur ineffable du salut obtenu par le Christ que nous avons la mission d’annoncer et de proclamer.

Et pour user de l’image de l’évangile, nous ne pourrions pas nous tous prendre un repas opulent en ayant à nos pieds des personnes mourant de faim. Nous ne pourrions pas faire cela mais parfois dans l’ordre de la vie spirituelle c’est bien ainsi que nous agissons. Nous qui connaissons le Christ, nous qui nous nourrissons du Christ à chaque Eucharistie, nous côtoyons par ailleurs tant de gens qui vivent leurs vies portés uniquement par les valeurs temporaires du monde, qui vivent sans aucune dimension spirituelle et tout en ayant conscience de cela nous faisons bien souvent comme si de rien n’était. Ô bien sûr me direz-vous pour beaucoup ils ne savent pas qu’ils ont faim, ils ne savent pas qu’ils sont en train de mourir de faim mais qu’importe qu’ils ne se sachent pas mourant nous le savons nous et nous tous nous pouvons leur indiquer le chemin du Christ qui les comblera de tous ses biens.

Alors bien chers amis, en ce dimanche, demandons tout d’abord au Seigneur de nous donner de percevoir la grâce qui nous est faite de Le connaître et de vivre de Sa vie et demandons également au Seigneur de faire de chacun de nous ses disciples, ses apôtres en ce temps de famine spirituelle.

Amen.

15 Août - Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

 

Quelle joie en ce jour que de pouvoir célébrer et honorer la Très Sainte Vierge Marie, elle qui demeure si chère à nos cœurs car elle demeure la Mère très Sainte de notre Sauveur, elle que nous reconnaissons d’Immaculée Conception, elle que nous recevons comme notre mère dans ce don ineffable que nous a fait le Seigneur Lui-même… Que de gloire, que d’honneur en la Vierge Marie, Elle est bien cette âme choisie et comblée qui reçut de Dieu une mission si essentielle pour notre Rédemption et si nous pouvons contempler tant de gloire en la Vierge Marie, la solennité de ce jour en est comme l’aboutissement éternelle. Aujourd’hui, en célébrant l’assomption de la Vierge Marie, nous reconnaissons qu’elle n’a pas été prisonnière du tombeau, qu’elle n’a pas été emprisonnée dans les ténèbres de la mort. Aujourd’hui nous reconnaissons que Dieu ne permit pas que Marie ne participe pas d’une manière exceptionnelle au Salut obtenue par le sang de la croix, Dieu a au contraire donné à Marie cette grâce d’être établie corps et âme en la gloire du ciel.

Aujourd’hui, « cette fête ne rappelle pas seulement que le corps inanimé de la Vierge Marie n'a subi aucune corruption, mais aussi qu'elle a triomphé de la mort et qu'elle a été glorifiée dans le ciel, à l'exemple de son Fils unique Jésus Christ […] Ainsi la Mère de Dieu, unie à Jésus Christ d'une manière mystérieuse, « dans un seul et même décret » de prédestination, immaculée dans sa conception, parfaitement vierge dans sa maternité divine, généreuse collaboratrice du Rédempteur, a remporté un triomphe total sur le péché et ses conséquences. Pour finir, elle a obtenu, comme couronnement suprême de ses privilèges, d'être préservée de la corruption du tombeau. À la suite de son Fils, après avoir vaincu la mort, elle a obtenu d'être élevée, corps et âme, à la gloire suprême du ciel, pour y resplendir, en qualité de Reine, à la droite de son Fils, le Roi immortel des siècles ».

Que de gloire et d’honneur en Notre Dame mais surtout, que de gloire et d’honneur qui nous sont également destinés car la Très Sainte Vierge Marie demeure celle qui, établie dans la gloire du Ciel, ne cesse d’intercéder pour chacun de nous, ne cesse de veiller sur chacun de nous comme une mère sur son enfant. Laissons vif en nous notre attachement à la Très Sainte Vierge Marie, confions nous à elle sans détour en nous abandonnant à sa maternelle attention par la prière quotidienne du chapelet, ce chapelet qui demeure cette chaîne mariale qui nous unit au Ciel. Ad Jesum per Mariam, à Jésus par Marie voilà bien là le chemin de la vie véritable.

Alors en ce jour, rendons grâce à Dieu pour la Vierge Marie, pour avoir accomplie en elle tant de merveilles et pour nous l’avoir donné comme notre Mère. Et, contemplant notre Dame en son Assomption, gardons présent à notre esprit qu’elle nous manifeste notre destinée à tous, nous tous nous sommes appelés à être établi dans le Royaume éternel, nous tous nous sommes appelés à nous abandonner avec confiance à l’attention de Notre Dame, nous tous nous sommes appelés à nous laisser porter par l’intercession de la Vierge Marie qui nous présentera à son divin Fils, Notre Seigneur.

Amen.