Blog des paroisses de La Bouilladisse, La Destrousse, Peypin et Belcodène.
Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène
lundi 15 juin 2015
14 juin - 11ème Dimanche du Temps Ordinaire
Dans
l’Evangile de ce Dimanche et en évoquant le règne de Dieu le Seigneur Jésus
prend l’image de la graine de moutarde : « elle est la plus
petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse
toutes les plantes potagères ». En ce dimanche de fête pour nos 4
paroisses cette comparaison me semble
tout à fait appropriée. Pourquoi me direz-vous et bien tout simplement parce
que tout au long de l’année, la paroisse à travers la liturgie, les sacrements,
à travers ses catéchistes, à travers toutes les personnes qui construisent la
vie paroissiale, à travers chacun de vous, et bien la paroisse sème de toutes
petites graines, la paroisse sème ces petites graines qui semblent même
disparaître lorsqu’elles ont atterries au sol. Mais ces petites graines qui ne
font pas de bruit, ces petites graines qui ne s’imposent pas dans les
évènements du monde, ces petites graines ont la formidable capacité de devenir
immense jusqu’à surplomber toute chose. Ces petites graines de Foi sont de
celles qui font les saints.
Ainsi
en travaillant à l’œuvre du bon Dieu, à l’œuvre d’annonce de la Bonne Nouvelle
il nous faut donc nous inscrire sur un chemin de foi et de confiance, il nous
faut semer la Bonne Nouvelle, semer l’Evangile, semer la présence aimante du
Seigneur tout en acceptant qu’autre est le semeur autre est le moissonneur,
tout en acceptant que les fruits de notre participation à l’œuvre divine ne
soient pas immédiatement visibles, appréhendables. Ô bien sûr me direz-vous, ce
n’est pas parce que la graine est semée qu’elle poussera, c’est vrai, la
sécheresse de notre temps moderne, les activités diverses et variées peuvent
comme des fourmis anéantir tout le travail d’ensemencement (ou bien même un anniversaire organisé à l’encontre du bon sens)
mais qu’importe, ce n’est pas parce qu’il y’a un risque qu’il nous faut tout
arrêter.
Et
cette image, si elle est vraie pour la vie paroissiale elle est vraie également
pour chacun de nous, dans nos vies. En effet, chaque témoignage donné, chaque
petite parole prononcée en faveur de l’annonce de la Bonne Nouvelle, chaque
témoignage de vie chrétienne, tout ceci n’a peut-être pas donné son fruit
immédiatement mais ce qui est donné est donné, et il nous faut ensuite laisser
le temps au bon Dieu d’agir, il nous faut ensuite laisser le temps à l’autre
d’accueillir s’il le veut cette annonce inauguratrice d’un chemin de Foi.
Et
si nous réfléchissons quelque peu en mettant de côté une logique de rentabilité
si propre à notre temps et en regardant avec les yeux de la Foi et de
l’Eternité, si à la fin de notre vie l’ensemble de nos témoignages, de nos
paroles, de nos actions ont favorisées la conversion d’une seule âme alors nous
n’aurons pas travaillé en vain ! Alors aujourd’hui, en ce jour de fête,
encore emplie de la grâce de la belle fête du Sacré Cœur, redisons au Seigneur
combien nous désirons l’annoncer à notre temps, à notre monde, qu’importent les
fruits, demandons-Lui la grâce d’œuvrer sans relâche à l’annonce de la Bonne
Nouvelle en commençant par notre propre conversion, par notre propre
attachement à son Amour.
Amen.
12 juin - Solennité du Sacré Coeur
L’Evangile
nous replonge instantanément dans la passion de Notre Seigneur. Et nous nous
imaginons au pied de la croix nos yeux redécouvrant l’effroyable supplice
enduré par notre Seigneur. Et c’est le cœur saisi de compassion, l’âme écrasé
par la douleur et la souffrance de voir ainsi traité Celui que nous aimons, que
nous entendons s’échapper le dernier souffle de vie de Dieu qui s’était fait
l’un de nous en son incarnation. C’est un cadavre qui demeure maintenant
suspendu entre ciel et terre et l’effroi impose le silence. Mais la barbarie ne
s’arrête pas là, une lance s’élève et vient transpercer le cœur sans vie du
Seigneur. Ce cœur qui s’était mis à battre par Amour pour notre humanité dans
le sein de la Vierge Marie, ce cœur qui avait animé la vie du Seigneur Jésus,
ce cœur qui n’avait comme désir que de faire battre à l’unisson de sa vie
divine l’ensemble des cœurs humains, ce Cœur, ce Sacré Cœur du Seigneur après
s’être arrêté a été transpercé par une ultime offense qui signe le rejet du
monde…
Ô
combien nous avions besoin que le Seigneur nous éclaire sur cette heure hors du
temps et cela par Ste Marguerite-Marie, ô combien nous avions besoin que le
Seigneur nous enseigne la grande et belle dévotion de son Sacré Cœur qui
s’enracine dans cette heure. Car ce cœur sans vie, ce cœur transpercé qui a
retrouvé sa vigueur en la résurrection du Seigneur, c’est ce Cœur du Christ qui
a tant aimé les hommes, ce Sacré Cœur qui n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et
se consumer pour leur témoigner son amour. Mais pourquoi le signifier au passé,
c’est ce Cœur du Christ qui aime tant et qui souffre tant d’aimer. Et
aujourd’hui regardons avec les yeux de nos âmes, regardons le Cœur de Jésus
brûler d’amour pour chacun de nous, contemplons les vives flammes qui
jaillissent de ce divin brasier.
Avec
la Bienheureuse Mère Marie de Jésus nous ne pouvons qu’exulter en notre
contemplation :
« O
douce et divine blessure faite par la lance ! Elle a ouvert le chemin de l’abîme
de l’Amour : Elle a déchiré le voile qui cachait le Saint des Saints, afin
que nous y puissions pénétrer et que nous nous y cachions à jamais ».
Sa
blessure est béante mais elle est le signe de son Amour infinie, elle est la
marque de la douleur qu’engendre l’Amour. Douleur d’avoir été ainsi traité
jadis jusqu’à être dépouillé, flagellé, crucifié, transpercé, douleur de jadis infligée
par ceux qu’Il était en train de sauver. Douleur d’être ainsi traité
aujourd’hui par une coupable indifférence, par un sourd reniement, par un
relativisme ignoble, par une fade tiédeur, douleur aujourd’hui infligée par
cette humanité dont nous sommes et qu’Il désire sauver malgré tout. Douleurs passées
et actuelles, douleurs infinies et librement subies et cela par Amour.
Ô
Comme il nous faut nous laisser inonder par cet Amour infini qui transparaît
dans sa plénitude dans ce cœur donné et transpercé, dans ce Sacré Cœur offert à
l’humanité, dans cet Amour infini offert à l’humanité. Ô comme il nous faut
être blessé des blessures que le Seigneur endure aujourd’hui par l’ingratitude
des hommes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, par leurs froideurs et
leurs mépris. Ô comme il nous faut tomber à genoux pour nos propres
ingratitudes ; pour tous nos manques d’Amour envers le bon Dieu ;
pour tous nos manques de Charité envers nos frères.
Ne
nous laissons pas illusionner sur notre soi-disant perfection en considérant
les plus grands pécheurs de notre temps, posons un regard humble et réaliste sur
nous-même et considérons nos propres misères, nos propres manquements, nos
propres péchés car c’est par là, c’est par nous que le Seigneur désire
commencer à faire battre le cœur de l’humanité en accord avec son Sacré Cœur.
La
Bienheureuse Mère Marie de Jésus en faisait l’amère expérience elle qui
implorait : « Priez pour moi, je suis la misère même. Si au moins on
pouvait arriver à ne pas blesser soi-même ce Cœur adorable qu’on voudrait tant
voir aimé ! ». Il nous faut donc travailler chacun, chacune à notre
propre conversion, il nous faut nous laisser saisir par le brasier ardent de
l’Amour divin, il nous faut nous laisser embraser par le feu de cet amour afin
que nous consumions nos existences unies au Seigneur, en chaque instant, en
chaque moment, que nous consumions nos existences dans une charité vraie envers
chacun de nos prochains. Nous laisser aimer par ce Sacré Cœur que Dieu nous
présente voilà la source de tout bien, voilà la source de notre conversion, la
source de notre sanctification.
Et
aujourd’hui, en cette journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres,
présentons au Seigneur tous les prêtres que nous connaissons. Le St Curé d’Ars
s’exclamait : « Ô comme le prêtre est quelque chose de grand »,
grandeur de la mission, grandeur du pouvoir sacerdotal, grandeur de la
convocation de la présence divine en chaque eucharistie, grandeur de la
miséricorde célébrée à chaque confession, grandeur insensée, infinie porté pourtant
par de simples créatures percluses de faiblesses, de pauvreté et de péché comme
toutes les créatures humaines. Prions pour les prêtres afin que le Seigneur
rende leurs cœurs semblables à son Sacré Cœur. Priez pour moi.
Les
prêtres sont établis instrument de dispensation de la grâce que le Seigneur
nous destine et que nous accueillons quand nous recherchons à Lui être
davantage uni par une conversion constante. Conversion personnelle et âmes
sacerdotales, portons en notre prières ces deux accords d’un même mouvement,
ces deux accords d’un même mouvement qui nous conduira jusqu’au ciel, jusqu’au
Sacré Cœur du Seigneur.
Amen.
7 juin - Solennité du St Sacrement - 1ères Communions
Aujourd’hui
en cette solennité du saint sacrement nous honorons d’une manière toute
particulière le sacrement ineffable de la sainte eucharistie, de la sainte
messe. Ce sacrement quotidien, qui s’enracine dans la dernière cène du
Seigneur, qui se fonde sur les paroles même du Seigneur Jésus adressé à ses
apôtres et à leurs successeurs : « Faites cela en mémoire de
Moi ».
Ce
sacrement quotidien est le plus grand des miracles, « c’est l’Incarnation
permanente, c‘est le sacrifice perpétuel de Jésus-Christ ; c’est le buisson
ardent qui brûle toujours sur l’autel ; c’est la manne, véritable pain de vie,
qui descend tous les jours du Ciel... »
Dieu
accomplit ce miracle quotidien qui s’enracine dans la puissance divine elle « qui,
du limon de la terre, a fait le corps de l’homme, peut bien changer le pain et
le vin en son Corps et en son Sang. D’ailleurs l’homme change bien,
naturellement, le pain qu’il mange et le vin qu’il boit, en sa chair et en son
sang. » Alors oui Dieu accompli ce miracle, Dieu va accomplir une nouvelle
fois ce miracle dans quelques instants, Dieu va se rendre présent pour nous,
pour chacun de nous. Et en contemplant l’hostie consacrée, c’est chacun d’entre
nous qui devra s’écrier en son âme : « Il m’aime, il m’aime
personnellement », car c’est bien par amour que Dieu vient jusqu’à nous. Dieu,
Jésus a choisi l’Eucharistie, « pour
que tous puissent venir à lui sans difficulté et en toute confiance ».
L’Eucharistie,
la messe est donc le sacrement de la présence divine mais aussi le sacrement de
l’Amour. Dieu est déjà là, prisonnier du tabernacle, Dieu sera là sur cet autel
et dans quelques instants Dieu sera en nos mains, en nos bouches pour nous
nourrir par sa présence, par son amour, par sa grâce. Dieu nous donne sa propre
vie en la sainte communion, Dieu se donne à nous et cela par amour.
Aucune
image là-dedans, mais l’expression d’une réalité inouïe dont nos mots ont du
mal à rendre compte. Oh bien sûr, Dieu demeure caché, caché sous le voile du
pain, Il demeure caché par égard pour notre faiblesse, pour se manifester
graduellement à nous, à mesure que nous grandissons dans l’amour... Et ce don
de Lui-même Dieu y consent par Amour, pour venir jusqu’à nous, pour nous
guérir, pour nous sauver, pour nous aider.
La
Sainte Communion est donc un remède mais, c’est aussi une force. Elle nous aide
à devenir bons, vertueux et saints. Par son amour, Jésus notre bienfaiteur,
“éveille en nous l’amour pour lui, le désir de lui ressembler, l’attrait vers
ce bonheur qui consiste à l’imiter et à vivre de sa propre vie...”
“La
Sainte Communion est donc aussi une source de bonheur... Elle est la possession
réelle de Jésus-Christ ; la possession des trois Personnes divines est son
fruit ineffable. Elle est aussi la paix, car Jésus est le Dieu de la paix. Elle
est encore la douceur, le parfum céleste de la vraie manne du désert...”
Quelle
grandeur que ce sacrement, quelle manifestation ineffable de l’Amour de Dieu
pour nous. Ô combien, en considérant tout cela, il nous faut nous avancer avec
une humilité infinie pour recevoir la sainte communion, ô combien il nous faut
être attentif à ce que nos âmes soient dignes de la recevoir, dignes de
recevoir Dieu Lui-même.
Et
pour vous bien chers jeunes qui dans quelques instants allez recevoir pour la
première le très saint corps de Notre Seigneur, laissez-moi reprendre les mots
de St Pierre Eymard qui s’adressait en son temps à ceux qui, comme vous,
allaient faire leur première communion, il leurs disait :
“Le Roi du
ciel et de la terre, Notre Seigneur Jésus-Christ, descend de son trône de
gloire et vient vous visiter; il vient visiter votre corps et votre âme, il
vient y demeurer avec amour, en un mot, il vient vous communier de son Corps,
de son Sang, de son âme et de sa divinité... Il vient en vous pour vous faire
part de toutes ses grâces, de tous ses mérites de la Rédemption...”
C’est Dieu
Lui-même que vous allez recevoir et ce pour la première fois vivez cet instant
en vos cœurs et en vos âmes, vivez cette rencontre et permettez surtout que
vous receviez souvent la sainte communion car Dieu vous y attend !
Amen.
31 Mai - Solennité de la Ste Trinité - Professions de Foi
En
cette solennité de la Sainte Trinité, laissez-moi aborder la question de la Foi
en posant cette simple question : « qu’est-ce que la foi » ?
La réponse commune qui pourrait être donnée lors d’un micro trottoir c’est que
la Foi c’est croire en Dieu. Cette réponse est toute à fait vraie mais elle
demeure incomplète car elle suppose que l’identité de Dieu soit universellement
connue. Oui nous, nous croyons, nous avons la Foi mais nous croyons en Dieu qui
est Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, nous croyons en Dieu qui s’est fait
homme en Jésus Christ, nous croyons en Dieu qui a souffert sa passion par amour
pour nous et qui nous a ouvert les portes de l’éternité par sa miséricorde. La
Foi est dès lors définie, elle ne peut pas être quelque chose de subjectif
c'est-à-dire quelque chose de relatif à chacun.
Pourquoi ?
Et bien tout simplement parce que Dieu a une identité, une identité définie, une
identité définie par la Révélation, c'est-à-dire une identité définie par Dieu
Lui-même. C’est Dieu qui s’est fait connaître à nous par la personne de Jésus
Christ, c’est Dieu qui nous éclaire et nous soutient par la grâce des
sacrements qu’Il a Lui-même institué et qu’Il rend fécond par la personne du
Saint Esprit, c’est Dieu qui nous invite à la suivre sur ce chemin de la vertu
qu’Il a manifesté par la personne du Christ et qu’Il soutient par la personne
du Saint Esprit.
Malgré
tout cela, on entend parfois cette petite phrase trop répandue : « oh
moi je crois en Dieu mais je crois à manière », mais Dieu n’est pas à
notre manière, Dieu ne dépend de notre manière de le considérer, Dieu est qui
Il est et aucune opinion personnelle ne le modifiera.
Cela
se vérifie d’une manière habituelle, dans des domaines plus communs, en effet,
prenons un exemple, si je vous disais que ceci est un cheval, vous vous diriez
intérieurement « ça y’est le curé est devenu fou ce n’est pas un cheval
c’est un livre et plus précisément c’est un lectionnaire » et bien
j’aurais beau insister en disant que ceci est un cheval ceci n’en restera pas
moins un lectionnaire et si je persévère trop on m’enverra en maison de repos…
Et
bien pour Dieu il en est de même. Dieu est Dieu. Nous aurions beau l’imaginer
comme ceci ou cela, cela ne modifierai par la réalité, l’intégrité de l’être
divin. Et tout en nous rappelant que c’est Dieu qui nous a révélé son identité,
il nous faut également nous rappeler que c’est Dieu qui a institué le chemin
pour le rejoindre, là encore, qu’importe les opinions, le chemin est celui que
Dieu a voulu et ce chemin Dieu l’a établi par le sacrement de baptême pour nous
établir dans sa grâce, Dieu a institué l’eucharistie afin que chaque Dimanche
nous soyons fortifié par la sainte communion, Dieu a institué le sacrement de
confession afin que nous usions de son infinie miséricorde.
Ainsi,
Dieu a une identité, établi, définie et véridique car révélée et le chemin qui
nous conduit à Dieu est Lui-même établi, définie et véridique car établi,
institué par Dieu Lui-même. Alors surtout, ne laissons pas le relativisme
mondain affadir notre foi, ne laissons pas le relativisme mondain contaminer
notre foi en la détournant de la Vérité qu’est Dieu, en écartant le Chemin que
Dieu a établi. Dieu est Dieu et Dieu nous a indiqué le chemin pour le suivre,
celui des sacrements, de la prière et de l’Eglise, voilà l’essentielle vérité
de nos existences.
Et
vous voyez, bien chers jeunes, c’est pour tout cela que l’acte que vous allez
poser dans quelques instants est un acte essentiel, un acte déterminant pour
vous, pour votre vie. En faisant profession de Foi vous embrassez l’ensemble de
la Révélation divine dont l’Eglise demeure garante, vous vous établissez dans
cette relation unique avec le Seigneur en reconnaissant qui Il est. Alors
surtout ne faites pas de votre Foi une option de votre existence. Oui le tennis
ou la danse sont des activités qui peuvent être importante mais ces activités
ne vous accompagnerons pas toute votre vie, et surtout, tennis et danse ne vous
ouvrirons par les portes du ciel, ne vous établirons pas dans l’amitié avec le bon
Dieu.
Alors
aujourd’hui professez votre Foi de tout votre cœur, de toute votre âme, de
toute votre intelligence et votre volonté et poursuivez le chemin que la Foi
vous indique : dans le sacrement de la confirmation et surtout dans une
vie chrétienne où Dieu a sa place, où Dieu a la première place.
Amen.
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