Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

Site d'information des Paroisses de St Laurent (La Bouilladisse) – St Pierre (La Destrousse) – St Martin (Peypin) – St Jacques le mineur (Belcodène)


Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

lundi 26 juin 2017

25 Juin - 12ème Dimanche du Temps Ordinaire

Dans l’Evangile de ce dimanche, le Seigneur Jésus nous adresse deux paroles particulièrement fortes. Par la première le Seigneur nous dit : « Ne craignez pas les personnes qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps ». Par cette parole, le Seigneur Jésus nous invite à mettre un peu d’ordre dans ce qui est essentiel en cette vie, Il nous invite à considérer que notre âme est plus importante que notre corps car notre corps est voué à disparaître alors que notre âme entrera dans l’Eternité. Cette simple considération réaliste conduit à ne pas avoir tant de crainte envers nos bourreaux possibles, ceux qui ne peuvent nous atteindre qu’en tuant notre corps sans avoir la capacité d’atteindre nos âmes, mais à avoir davantage de crainte envers celui qui peut atteindre et notre corps et notre âme à savoir le diable lui-même. Mais faisons attention, le Christ ne nous dit pas d’avoir peur du diable car la Foi nous l’enseigne, le diable est vaincu par le sang de la croix mais le Christ nous dit qu’il nous faut le craindre, craindre sa capacité démoniaque à nous damner. Dès lors, il nous faut demeurer ferme dans la Foi et dans la Vertu, uni au Seigneur et craignant le péché qui nous attire vers notre ennemi commun qu’est le démon. Cette crainte du démon est ainsi crainte du péché lui-même mais cette crainte n’est pas une peur qui nous paralyserait ou nous terroriserait, cette crainte est une force qui nous permet de lutter en discernant à la lumière de l’Evangile et de l’enseignement de la sainte Eglise, tout ce qui peut atteindre nos âmes.
Prenons un exemple tout simple. Nous craignons tous de prendre un coup de jus en utilisant mal nos prises électriques, cette crainte nous conduit à être prudents lorsque nous devons intervenir directement dans une prise électrique, ainsi la crainte de prendre un coup de jus nous sauvegarde et nous protège. Il en est de même avec le démon, nous craignons tous son action mais cette crainte doit nous conduire à vivre sous le regard du Christ dans la prudence et la vertu.
La deuxième Parole forte que nous adresse le Seigneur Jésus en ce dimanche est la suivante : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père. Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux ». Par cette Parole le Seigneur nous invite à demeurer ferme dans la Foi particulièrement lorsque notre Foi peut nous conduire à être décrié voir humilié, Il nous invite à être vrai dans le témoignage de notre attachement au Christ que nous donnons au monde. Et en notre société, la tentation est parfois bien grande de mettre de côté son identité chrétienne pour ne pas contrarier les élans du monde, de gommer la radicalité évangélique par un faux respect des errements du temps, et bien c’est cela qui peut constituer pour nous un reniement du Christ. Il ne s’agit pas bien sûr de devenir réactionnaire mais il s’agit de demeurer fidèle au Christ et à Sa Parole dans ce que nous faisons et disons.
Et nous pouvons être édifié par les nombreux martyrs chrétiens d’orient qui sont comme des icônes de ces deux paroles fortes du Seigneur de l’Evangile de ce dimanche, ces martyrs chrétiens d’orient qui n’ont pas renié le Christ et tout en sauvegardant leurs âmes n’ont pas craint les bourreaux qui pouvaient les tuer.
Et ces martyrs nous encouragent. A leur exemple, il nous faut retrouver cette crainte du démon et du péché afin de nous permettre de rechercher inlassablement la sainteté et la vertu. Il nous faut parfois nous réveiller de cette indolence qui caractérise notre temps pour nous concentrer sur l’Eternité, notre Eternité et celle de ceux qui nos entourent. Il nous faut parfois retrouver force et courage pour témoigner du Christ à temps et à contretemps.
Et bien Seigneur en ce dimanche donne-nous de ne pas craindre les personnes qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; donne-nous de craindre bien davantage le démon et le péché qui peuvent faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps ; donne-nous aussi Seigneur une Foi ardente et assez de force pour ne jamais Te renier devant les hommes et porter au monde le témoignage auquel Tu nous destines. Nous t’en prions humblement.

Amen.

22 Juin - Anniversaire d'ordination

Cette prière du Notre Père que nous livre le Seigneur Jésus en l’évangile de ce jour, nous le connaissons par cœur mais ô combien il nous faudrait en faire un programme de vie et en un sens c’est bien ce à quoi nous invite le Seigneur car chacune de nos prières doivent avoir comme vocation première de demander la grâce pour progresser dans l’Amour de Dieu et donc dans la vertu, nos prières doivent porter notre vie chrétienne, notre croissance en sainteté. Ainsi lorsque nous appelons à ce que le nom du Seigneur soit sanctifié, nous demandons la grâce afin que nous même fassions œuvre de sanctification du nom du Seigneur par notre vie, par notre témoignage. Lorsque nous appelons le règne du Seigneur, il en est de même, ne faisons pas l’erreur de nombreux Juifs de l’époque du Christ qui attendait un messie guerrier et politique qui règnerait sur le peuple d’Israël à la manière des grands de ce monde ; le règne du Seigneur c’est d’abord en nous même qu’il doit s’établir, en chacune de nos vies. Et il en est encore de même lorsque nous prions pour que la volonté du Seigneur soit faite, là encore, c’est bien nous tous qui sommes appelés à faire la volonté du Seigneur en nos vies c'est-à-dire que nous sommes appelés à abandonner nos volontés propre pour nous en remettre en toute chose à la volonté divine qui désire pour nous tous la sanctification de nos personnes, le règne de Dieu sur notre existence. Il n’y a donc rien d’abstrait ou de général en cette belle prière du Notre Père qui est déjà un programme de vie. Et dans un même temps si nous considérons le chemin que nous avons à parcourir dans l’établissement du règne de Dieu, dans la sanctification de son Nom, dans la soumission amoureuse à la volonté divine, ce chemin, nous le parcourons non pas avec nos propres forces qui sont bien illusoires et bien faibles, mais nous poursuivons ce chemin nourri du pain de ciel, nourri du Christ Lui-même. Et même si sur ce chemin nous pouvons parfois nous égarer nous savons également que nous pouvons compter sur la miséricorde divine, miséricorde divine qui doit toujours pour nous un appel criant à faire nous même preuve de miséricorde envers ceux qui nous font du tort. Sur ce chemin, l’adversaire, le démon comme un lion qui rugit va et vient à la recherche de sa proie que nous sommes mais nous savons également qu’il a été vaincu par le sang de l’agneau et c’est donc soutenu par la grâce que nous communique le Seigneur que nous pouvons rester ferme dans la Foi et la Vertu.
Bien chers amis, si tout ceci je vous le dis, je me le dis également à moi-même, et je le reçois personnellement en ce jour où je fête mes 9 années de sacerdoces, 9 ans déjà ! Mais qu’importe le chemin parcourut, c’est aujourd’hui et demain que nous sommes tous appelés à progresser dans la Foi et la Vertu et permettez moi en ce jour de me confier particulièrement à vos prières afin que le Seigneur achève en moi ce qu’Il a commencé, afin que le Seigneur fasse de moi un prêtre selon son Cœur.

Amen.

18 Juin - St Sacrement

En cette solennité du corps et du sang du Seigneur, il convient de rappeler notre Foi que le pain consacré lors de la messe n’est plus de pain dont il garde l’apparence mais est bien le corps du Christ de telle manière que c’est bien Dieu lui-même que nous recevons à chaque communion. Laissez-moi vous compter ce fait qui nous est contemporain :
« En 1996, lorsque le pape François était évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino à Buenos Aires, un miracle eucharistique notoire eut lieu.
Le 18 août 1996, à 19h, le père Alejandro célébrait la messe dans l'église qui se trouve dans le centre commercial de la ville. Alors qu'il finissait de donner la Sainte Communion, une femme vint lui dire qu'elle avait trouvé une hostie dont on s'était débarrassé au fond de l'église. En allant à l'endroit indiqué, le P. Alejandro vit l'hostie souillée. Comme il ne pouvait pas la consommer, il la plaça dans un petit récipient d'eau qu'il rangea dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.
Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il vit à sa grande stupéfaction que l'Hostie était devenue une substance sanglante. Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui donna des instructions afin que l'Hostie soit photographiée de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent clairement que l'Hostie, qui était devenue un fragment de chair sanglante, avait beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années l'Hostie demeura dans le tabernacle, toute l'affaire étant gardée secrète. Comme l'Hostie ne souffrait d'aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décida de la faire analyser scientifiquement.
Le 5 octobre 1999, un médecin préleva un échantillon du fragment sanglant et l'envoya à New York pour analyse. Comme il ne voulait pas influencer les résultats de l'examen, il décida de cacher à l'équipe de scientifiques l'origine de l'échantillon. L'un de ces scientifiques était un réputé cardiologue et pathologiste médico-légal qui détermina que la substance analysée était de la véritable chair et du vrai sang contenant de l'ADN humain. Il déclara que :
« la matière analysée est un fragment du muscle du cœur. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. Le muscle cardiaque est dans un état d'inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l'échantillon a été prélevé. Il affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d'un organisme vivant. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d'autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Deux Australiens, un journaliste et un juriste, furent les témoins de ces tests. Connaissant l'origine de l'échantillon, ils étaient sidérés par la déclaration du Dr. Le journaliste demanda au scientifique combien de temps les globules blancs auraient pu rester vivants s'ils provenaient de tissus humains conservés dans de l'eau. Le Dr lui répondit qu'ils auraient cessé d'exister au bout de quelques minutes. Le journaliste révéla alors au docteur que la substance d'où provenait l'échantillon avait d'abord été conservée dans de l'eau ordinaire pendant un mois et qu'ensuite, pendant trois ans, elle avait été conservée dans un récipient d'eau déminéralisée, et c'est seulement après ce temps qu'un échantillon avait été prélevé pour analyse. Le Dr était très embarrassé pour prendre ce fait en considération. Il déclara qu'il n'y avait aucun moyen d'expliquer ce fait scientifiquement. Aussi le Dr demanda-t-il :
« Vous devez m'expliquer une chose : si cet échantillon provient d'une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l'examinais, les cellules de l'échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu'un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »
Alors seulement on révéla au Dr que l'échantillon analysé provenait d'une Hostie consacrée (du pain blanc sans levain) qui s'était mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Ahuri par cette information, le Dr répondit :
« Comment et pourquoi une Hostie consacrée peut changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants, cela restera un inexplicable mystère pour la science - un mystère totalement au-delà de sa compétence. »
Ensuite un autre médecin prit des dispositions pour que les rapports du laboratoire établis à la suite de ce miracle de Buenos Aires soient comparés à ceux élaborés après le miracle de Lanciano qui date de l’an 700, et cela encore une fois sans révéler l'origine des échantillons de test. Les experts qui procédèrent à cette comparaison conclurent que les deux rapports des laboratoires avaient analysé des échantillons de tests provenant de la même personne. Ils signalèrent encore que les deux échantillons révélaient un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d'un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.
Seule la foi dans l'extraordinaire action de Dieu donne la réponse raisonnable ! Dieu veut que nous soyons conscients qu'Il est vraiment présent dans le mystère de l'Eucharistie. Le miracle eucharistique de Buenos Aires est un signe extraordinaire attesté par la science. A travers lui le Seigneur Jésus désire réveiller en nous une foi vivante en Sa Présence Réelle dans l'Eucharistie, réelle et non pas symbolique. C'est seulement avec les yeux de la foi et non pas avec nos yeux humains, que nous Le voyons sous l'apparence du pain et du vin consacrés. Dans l'Eucharistie Jésus nous voit et nous aime et désire nous sauver."

Amen

17 Juin - Fête Paroissiale

Une autre Parole biblique résumerait tout à fait l’évangile de ce jour à savoir : « Dieu vomit les tièdes », ainsi oui, il nous faut demeurer ferme et clair dans les choix que nous posons, dans l’orientation de notre existence et dans l’ordre de la Foi cela pourrait simplement s’exprimer en disant : « Tu as la Foi, oui, et bien soit un saint », l’expression est aussi simple que cela mais la pratique nous le savons est bien moins évidente car même si nous désirons que notre vie soit unifiée en Dieu, un peu d’humilité nous fait remarquer nos errements, mais qu’importe les difficultés, qu’importe les errements il nous faut garder au cœur ce désir d’être saint.
Et si aujourd’hui, nous clôturons quelque peu cette année écoulée nous avons bien des motifs de rendre grâce d’abord pour les âmes dont nous sommes qui ont tâchés de vivre davantage uni au Seigneur, pour les âmes qui ont reçu des sacrements : baptême, mariage, confession, confirmation, extrême onction, pour les âmes qui ont été nourries par Dieu et de Dieu à chaque eucharistie… Que de grâces qui ne font bien souvent que peu de bruit mais qui sont bien réellement communiquées. Et pour nous même, gardons à l’esprit que nous ne prendrons consciences des grâces reçues, ces grâces qui nous ont permises d’avancer ou même parfois simplement de tenir debout, nous ne rendrons compte de toutes ses grâces que lorsque nous serons entrées dans l’éternité mais soyons déjà assuré que le Seigneur nous soutient, et même plus, le Seigneur nous porte bien souvent. Et c’est bien cela l’essentiel, et c’est bien cela qui doit nous conduire à continuer à tout faire pour coopérer avec le bon Dieu. Car oh bien sûr, il y’a également des couacs, des moments difficiles et compliqués mais si supporter cela est le prix à payer pour cette déferlante de grâces alors qu’importe.
Et en cette eucharistie, nous pouvons donc demeurer dans une belle action de grâce, pour nous-mêmes, pour toutes les grâces reconnues ou inconnues que nous avons reçues, nous pouvons demeurer dans l’action de grâce pour le travail du bon Dieu dans nos cœurs et dans les cœurs. Et confions-nous au Seigneur, confions chacune de nos paroisses, demandons au bon Dieu de ne jamais nous laisser aller au découragement mais de supporter l’épreuve certains de la victoire finale. Que le Christ règne, voilà quelle peut être notre devise pour l’année à venir.

Amen.

11 Juin - Sainte Trinité - 1ères communions

« Dieu a envoyé son Fils pour que par Lui le monde soit sauvé », voilà la belle réalité de notre salut, voilà le fondement de notre Foi. Mais l’action de Dieu à notre encontre est plus ample que cette affirmation si essentielle, l’action de Dieu qui se déploie par le fabuleux mystère de la Sainte Trinité.
Dieu le Père créateur de toute chose et donc origine de chacun de nous, Dieu le Père qui nous porte dans l’existence et dans l’être et qui, malgré nos infidélités continue de nous permettre d’exister. Dieu le Fils, Lui qui s’est fait homme et qui a connu la souffrance, la douleur et la mort se faisant ainsi proche de tous et de chacun, Dieu le Fils Lui qui nous a obtenu le salut par son sacrifice consenti. Dieu le Saint-Esprit Lui qui aujourd’hui nous porte dans la Foi et nous permet de vivre de la vie même de Dieu.
Ô comme ce mystère est grand, ô combien nous pouvons demeurer abîmer dans une joyeuse contemplation par la simple considération de l’action de Dieu à notre encontre. Mais Dieu ne s’est pas non plus arrêter là, Lui qui nous accompagne dès maintenant par la personne du Saint Esprit, Dieu se donne à nous et cela en nourriture, en communion. Quel mystère insondable que celui-là, quel mystère que de considérer que Dieu tout entier se fait prisonnier d’un simple morceau de pain et cela pour nous, pour chacun de nous, pour nous rejoindre, pour nous nourrir, pour nous sauver. Voilà le grand mystère de chaque messe, de chaque eucharistie. Dieu Trinité Sainte qui descend du ciel pour demeurer dans le pain consacré.
Et pourtant, quelle folie que de voir les âmes négliger ce don, quelle folie de voir ceux qui s’approchent du Seigneur et le reçoivent par la première communion le négliger totalement ensuite. Ils n’ont pas le temps me direz-vous, mais si on n’a pas le temps pour Dieu c’est que les futilités ont envahis la vie. Dieu se donne à nous et nous nous aurions autre chose à faire, quelle folie que cela.
Alors surtout en ce dimanche, gardons à l’esprit et gardons cela présent à notre cœur que Dieu a envoyé son Fils pour nous sauver et que Dieu se donne à nous chaque dimanche par la communion, si nous savons véritablement cela alors aucun obstacle ne prévaudra à l’accueil de Dieu en nos vies.
Dieu est là, Dieu se livre, Dieu se donne en nourriture, accueillons le avec une révérence infini, avec un amour ardent.

Amen.

lundi 5 juin 2017

Kermesse


La Bouilladisse – Belcodène – La Destrousse - Peypin
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Kermesse
Paroissiale
Samedi 17 juin 2017
Eglise de La Bouilladisse

11h : Messe d’action de grâce
12h : Apéritif – Repas Partagé
14h : Tir à l’arc, tir au pistolet, ateliers loisirs créatifs, trampoline, lapinodrome, pêche aux canards…
16h : spectacle des enfants du catéchisme

17h : tirage de la Tombola

4 juin - Solennité de la Pentecôte

28 Mai - 7ème Dimanche du Temps Pascal

Alors que nous avons célébré jeudi l’ascension du Seigneur, l’évangile de ce dimanche nous permet de goûter à la prière ultime du Seigneur, cette prière du Fils Eternel au Père Eternel, cette prière qui n’est portée que par un seul désir, celui de voir l’humanité se laisser attirer jusqu’en la gloire céleste. Et nous pouvons être certains que le Seigneur pensait, en son âme, en son cœur à chacun de nous. Le Seigneur pensait à nous lorsqu’Il demandait au Père de répandre la vie éternelle sur les âmes. Car oui, c’est bien pour chacun de nous que le Seigneur prie, manifestant son désir de nous voir le choisir et l’aimer.
Et ce n’est pas anodin que de recevoir cette vérité de l’être même de Dieu, il n’est pas anodin de nous rappeler combien Dieu désire nous sauver, de nous rappeler combien Dieu désire nous sauver car Il nous aime de cet amour qui l’a conduit à se livrer totalement pour permettre au monde d’être racheté. Et si le désir de Dieu est de nous permettre de nous établir dans l’éternité bienheureuse, il nous revient à nous de répondre à ce désir de Dieu et d’y répondre en vérité.
Et il nous faut bien reconnaître que si nous désirons être à Dieu nous avons parfois bien du mal à tout faire pour réaliser notre désir. Nous désirons prier, très bien mais est ce que nous prions ? Nous désirons aller plus souvent à la messe, très bien mais est ce que nous y allons ? Nous désirons pardonner, très bien, mais est ce que nous pardonnons ? Nous désirons vivre plus chrétiennement, très bien, mais est ce que nous écartons de nos vies ce qui nous éloigne de Dieu ? Ainsi, oui, l’homme est un être de désir mais le désir ne sert de rien s’il ne conduit pas à être réalisé. Le désir de Dieu ne sert de rien si Dieu n’est pas recherché, accueilli, prié.
Et il est une attitude qu’il nous faut démasquer, attitude qui tend à considérer que le désir est suffisant ou bien plutôt de faire que notre désir nous donne bonne conscience même si nous n’agissons en rien pour le réaliser en nos vies. Cette attitude est dangereuse car notre vie spirituelle ne peut être virtuelle, notre vie spirituelle se doit d’irradier chaque instant de nos vies. Alors surtout ne désirons pas avoir une vie spirituelle digne des plus grands saints, mais agissons à notre mesure. Ne rêvons pas notre vie spirituelle mais construisons là dans la recherche patiente et fidèle de la sainteté véritable : prions, recevons le plus souvent possible le Seigneur en communion, pardonnons, tâchons de transformer nos vies en vie chrétienne… Tout ceci n’est pas de l’ordre de l’idéal mais bien de l’ordre de l’Amour véritable, de cet Amour qui produit en nous le désir de Dieu et qui nous fait agir, de cet Amour qui est appelé à s’incarner en nos vies.
Alors oui, Dieu nous aime d’un Amour infini, oui Dieu est venu pour nous sauver en se livrant dans le sacrifice de la croix, oui Dieu nous a montré que nous sommes fait pour l’Eternité par sa résurrection et son ascension. Tout cela nous manifeste que Dieu désire que nous le rejoignions et Il a tout fait réalisant son désir de nous. Alors imitons le Seigneur, appuyons-nous sur sa force et sur sa grâce infini et transformons notre désir de Dieu en vivant réellement, effectivement, concrètement de la présence divine. Ne désirons pas Dieu mais accueillons Le !

Amen.

25 Mai - Solennité de l'Ascension

Voilà déjà 40 jours que nous célébrions la victoire du crucifié, la résurrection du Seigneur. Et durant ces quarante jours, le Seigneur n’a eu de cesse d’affermir ses apôtres et ses disciples en venant à leur rencontre, en leur manifestant sa victoire sur la mort. Mais le Seigneur l’avait annoncé, Il doit rejoindre la gloire de son Père afin de nous envoyer, le Paraclet, le Défenseur, l’Esprit de vérité. Et c’est aujourd’hui que cela s’accomplit, le Christ retourne dans la gloire, accueilli par les anges et les saints du Ciel, Il est établi à la droite du Père. Lui qui était jadis descendu du ciel pour prendre chair en la Vierge Marie, Il s’en retourne aujourd’hui dans cette gloire divine qu’Il avait quitté, Il s’en retourne en ayant accompli la mission pour laquelle Il s’est fait l’un de nous, Il s’en retourne en ayant accompli notre Salut, en nous ayant racheté.
Ainsi, aujourd’hui, ce n’est pas le Verbe divin qui retourne dans la gloire du Ciel mais c’est bien Jésus Christ, vrai homme et vrai Dieu, c’est bien Jésus Christ crucifié pour nous, c’est bien Jésus Christ victorieux de la mort et du péché. Ainsi, aujourd’hui, notre humanité elle-même entre dans la gloire du Ciel en l’humanité du Seigneur Jésus ; et aujourd’hui le Christ nous montre quelle doit être notre destinée à tous et à chacun et ce, comme Il l’a fait à chaque instant de sa vie ici-bas.
Reprenons conscience qu’en naissant parmi les hommes, Dieu nous a manifesté sa proximité avec notre destinée humaine. En annonçant la vérité, Dieu a connu l’objection des scribes et des pharisiens à laquelle Il a toujours répondu par la charité et la patience. Face à l’erreur et au péché, Dieu a manifesté sa miséricorde porté par la contrition du pénitent. Arrêté, Dieu a vécu l’injustice qui ébranle bon nombre de vies humaines et Dieu a manifesté la force de l’espérance. Violenté, Dieu s’est fait proche de tous ceux qui souffrent de la violence résistant à la tentation de répondre à la violence par la violence. Crucifié, Dieu a connu cette mort qui nous atteindra tous afin de nous manifester, par sa résurrection, que la mort n’a pas le dernier mot. Et aujourd’hui, par son ascension, Dieu nous montre à tous que nous sommes faits pour la béatitude, que nous sommes faits pour la gloire du ciel.
L’ensemble de la vie du Seigneur, chaque évènement que nous célébrons sont manifestation de notre propre destinée. Et c’est bien en cela que l’ensemble de la vie du Seigneur Jésus doit être notre modèle pour construire chacune de nos vies. Bien sûr la tâche est immense, faire triompher la vérité divine en nos vies, faire resplendir la Charité, devenir instrument de miséricorde, rayonner de la belle espérance, résister à la violence et au péché et enfin mourir chrétiennement pour entrer dans la gloire du Ciel, tout cela semble parfois être au-dessus de nos forces et c’est bien vrai, tout cela est au dessus de nos forces, inutile donc de tomber dans un volontarisme exacerbé. Toute cela est au-dessus de nos forces mais tout cela est possible grâce à l’Esprit de sagesse pour reprendre St Paul, tout cela est possible car Dieu ne nous a pas abandonné mais car Dieu demeure présent, avec nous jusqu’à la fin du monde, Dieu est là.
Ainsi en ce jour, il nous faut nous réjouir en contemplant le Seigneur Jésus rétabli dans la gloire du ciel, il nous faut entendre pour nous tous cet appel insistant qui nous convie à gagner le ciel et pour répondre à cet appel il n’existe qu’un seul moyen en la personne du St Esprit, en la présence de Dieu en nos vies. Alors surtout ne regardons pas le Ciel comme un futur inatteignable mais considérons que le Ciel s’atteint dès ici-bas, dès maintenant. Notre Eternité c’est maintenant qu’elle s’établie Et je ne résiste pas en cette belle fête de l’ascension de rappeler cette belle image de l’ascenseur de Ste Thérèse :
« « Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais, hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même différence qu’il existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions, maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : «  Si quelqu’un est tout petit qu’il vienne à moi »  (Proverbes IX 4). Alors je suis venue, devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous bercerai sur mes genoux ! » (Isaïe LXVI 13). Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus).
Alors à l’école de Ste Thérèse, abandonnons-nous entre les mains de Dieu car c’est Lui seul qui nous attirera à Lui, voilà le secret le plus essentiel de la vie spirituelle, voilà la voie d’enfance, nous oublier nous-mêmes pour laisser le Christ vivre en nous jusqu’à ce qu’Il nous accueille à ses côtés dans la gloire du ciel. Tout comme le Christ nous le montre en ce jour, nous sommes faits pour le Ciel, pour la communion éternelle avec le Seigneur et l’ascenseur qui nous y conduira c’est bien l’Amour de Dieu alors vivons de l’Amour de Dieu par une vie de prière fidèle, par une vie où Dieu a la première place.

Amen.

22 Mai - Ste Rita

21 Mai - 6ème Dimanche du Temps Pascal

« Moi je prierai le Père et Il vous donnera un autre Défenseur », cette phrase du Seigneur Jésus dans l’Evangile de ce dimanche pourrait nous interroger. En effet, pourquoi aurait-on besoin d’un Défenseur ? Dans la certitude que le Seigneur Jésus œuvre pour notre Bien le meilleur nous pouvons nous demander de quoi avons-nous besoin d’être défendu, pourquoi avons-nous besoin d’être défendu par l’Esprit Saint ?
Et il est vrai que ce questionnement va bien à l’encontre de notre pensée moderne car d’une manière habituelle nous oublions combien notre vie d’ici-bas demeure un combat, un combat pour l’Eternité. Ô de temps en temps nous nous le rappelons particulièrement dans les moments difficiles, dans les évènements malheureux de notre histoire lorsque nous perdons un proche par exemple. Mais en dehors de ces moments là, l’éternité semble demeurer une simple éventualité probable, notre propre mort elle-même est classée parmi ces éventualités probables ou si lointaines qu’on aura bien le temps de s’en préoccuper le moment venu. Et dès lors, notre vie s’écoule portée par le quotidien, mû par l’instant sans prise en compte réelle de notre destinée éternelle. Et bien en ce dimanche, le Seigneur nous le rappelle à tous et à chacun notre vie est un combat, combat général du bien contre le mal, combat particulier pour le salut de nos âmes. Et il nous faut très certainement retrouver la réalité de l’importance de ce combat, il nous faut très certainement retrouver l’importance d’œuvrer dès maintenant à notre éternité, à notre salut.
Pour nous chrétiens, le plus grand danger est celui de tomber dans une certaine mièvrerie, une certaine tiédeur qui nous ferait considérer notre salut comme étant acquis presque malgré nous, qu’importe ce que nous sommes ou ce que nous faisons, Dieu nous sauve alors pourquoi essayer de changer… Certes cette expression est quelque peu abrupte mais elle nous montre combien la vie chrétienne est parfois réduite à une simple option intellectuelle, à une simple opinion tenue raisonnablement. Or la vie chrétienne n’est véritablement chrétienne que si le Christ est pleinement accueilli en la vie, que si l’attachement au Seigneur conduit à livrer un réel combat pour Dieu, pour Dieu en nos vies. Ce combat livré contre toutes formes de malices est un combat qui est rude et difficile et pour s’en rendre compte il suffit simplement de considérer ces défauts qui sont les nôtres et contre lesquels nous avons bien du mal à lutter ou encore ces défauts que nous avons fini par accepter. Et bien en ce dimanche, il nous faut peut-être nous réveiller afin de reprendre le combat, afin de rejeter toute acceptation de ces défauts qui nous accompagnent, afin de chasser toute malice, toute duplicité en nos vies. Et ce que nous rappelle le Seigneur en ce Dimanche c’est bien que ce combat Dieu l’a livré pour nous et que Dieu est déjà vainqueur ; ce que nous rappelle le Seigneur en ce dimanche c’est bien que ce combat nous ne sommes pas appelé à le livrer seul mais que nous pouvons compter sur un allié de poids, sur un défenseur divin, sur la personne de l’Esprit Saint. Et fort de l’Esprit Saint nous savons que nous remporterons ces batailles contre nous même, contre la malice de nos vies, nous savons que cela nous conduira à la victoire finale jusqu’aux portes du Paradis.
            Ainsi en ce dimanche il nous faut tout d’abord reprendre conscience que nous ne sommes pas déjà sauvés mais que nous avons la capacité d’être sauvé par le Christ si nous l’accueillons en nos vies, si nous luttons en nos vies en compagnie de notre défenseur, l’Esprit Saint. Et pour reprendre conscience de l’urgence de ce combat, pour reprendre conscience de l’importance de notre destinée éternelle, pensons que nous pourrions être damnés, engloutis dans l’enfer pour l’éternité, séparés de Dieu à tout jamais. Alors oui, choisissons le Seigneur, choisissons de suivre le Christ, de l’imiter en nos vies, choisissons de l’aimer toujours davantage et livrons le combat afin que le Christ triomphe en nous et nous ouvre les portes de l’Eternité. Et le Christ nous le dit, nous remporterons le combat de notre vie si nous aimons le Seigneur et si nous gardons ses commandements. Prenons les paroles du Seigneur Jésus au sérieux, prenons notre salut au sérieux, aimons le Seigneur et vivons de Sa vie.

Amen.

14 Mai - 5ème Dimanche du Temps Pascal

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », cette parole du Seigneur Jésus dans l’évangile de ce dimanche va bien au-delà d’une simple description quelque peu mystérieuse de la personne même du Seigneur Jésus. En effet, le Seigneur Jésus y affirme avant toute chose sa divinité et ce par le simple « Je suis », ce « Je suis » fait en effet écho à tout esprit juif au nom même que Dieu s’est donné lors de l’épisode du buisson ardent, ainsi, pour un esprit judaïsant, le Seigneur Jésus affirme avant toute chose qu’Il est Dieu, pleinement Dieu, vraiment Dieu. L’affirmation de la divinité du Seigneur conditionne en réalité l’acception des autres adjectifs dont le Seigneur Lui-même se qualifie. L’affirmation de la divinité du Seigneur Jésus détermine l’unicité du chemin, de la vérité et de la vie. Et nous pouvons prendre conscience de cela en considérant les chemins de sagesse qui ont pu émerger au cours de l’histoire humaine et si le Christ n’était pas Dieu, le chemin qu’Il proposerait ne serait qu’un chemin parmi tant d’autres mais, comme Jésus est Dieu dès lors son chemin devient Le chemin, le chemin unique que Dieu révèle à l’ensemble de l’humanité. Ce chemin divin qui surpasse toute sagesse humaine. Et nous pourrions nous demander comment définir ce chemin divin et pour le faire nous pourrions simplement garder à l’esprit le commandement que le Seigneur nous a laissé à savoir l’amour de Dieu et du prochain.
Mais gardons bien à l’esprit que s’il est facile de définir ce chemin divin comme étant celui de l’amour de Dieu et du prochain, reconnaissons qu’il est difficile de le parcourir pleinement tant le poids de nos errements semble nous écraser, tant nos manquement à l’amour de Dieu et du prochain ponctuent chacune de nos vies. Mais, même s’il nous semble avancer en zigzaguant en nos existences, dans la Foi nous tâchons de donner une direction à chacune de nos vies, cette direction constituée par la mise en œuvre en nous de l’amour de Dieu par une vie toujours plus tournée vers le Seigneur, par la mise en œuvre en nous de l’amour du prochain par une charité recherchée en chaque instant. C’est ainsi que nous parcourrons le chemin divin.
Ce chemin divin nous reconnaissons donc dans la Foi qu’il nous est révélé par Dieu et dès lors nous reconnaissons qu’il est vrai, car Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper, car Dieu est La vérité. Là encore, Dieu n’est pas une vérité parmi tant d’autres mais Il est La vérité, La vérité de la création, La vérité de l’homme, de toute chose créée, de toute réalité visible et invisible. Il nous faut donc prendre au sérieux l’ensemble de l’enseignement du Seigneur Jésus en récusant tout relativisme et en recevant la radicalité évangélique comme expression de La Vérité qu’est Dieu, en nous laissant enseigner et guider par Dieu.
Mais dans notre esprit moderne, nous pourrions penser que Dieu exerce sur nous un certain autoritarisme, contraignant notre illusion de liberté Dieu nous donne un seul chemin, Dieu nous donne la vérité. Dans notre esprit moderne, nous pourrions ainsi penser que Dieu nous emprisonne, qu’Il va à l’encontre de nos aspirations et pourquoi pas même que Dieu ne nous respecte pas dans nos individualités. Toutes ces réflexions étayées par notre modernité marquent bien la distance qui demeure entre les chemins du monde et le chemin de Dieu. Les chemins du monde ont récusé Dieu depuis longtemps et ils placent l’homme au cœur de sa propre destinée ainsi c’est l’homme qui se fait et qui se fait sans Dieu, c’est l’homme qui est sa propre mesure, c’est l’homme qui détermine ce qui est bon et ce qui ne l’est pas… Voilà une belle illusion de notre modernité car l’homme en se plaçant au centre rejette son origine et se condamne au néant. Cette illusion moderne récuse la vérité de la présence divine. Or dans la Foi nous le savons, Dieu est à l’origine de la personne humaine, la maintenant dans l’existence Dieu l’appelle à l’aimer en lui offrant le salut, Dieu l’accompagne par son Amour infini qui désire faire entrer chaque personne dans l’éternelle béatitude. Ainsi oui il n’y a qu’un seul chemin divin mais Dieu nous accompagne tous et chacun de la manière qui convient à son individualité. Ainsi oui il n’y a qu’une vérité car Dieu est un et qu’Il désire nous enseigner le véritable sens de l’existence. Et si Dieu fait tout cela c’est bien sûr par amour pour chacun de nous, par cet amour divin qui nous invite à la vie véritable, à la vie bienheureuse, à la vie éternelle.
Prenons un exemple pour cerner la réalité de l’action Dieu à notre encontre. Imaginons que nous sommes coincés dans un labyrinthe et que, devant nous, se trouve une multitude de porte. Nous savons qu’une seule de ces portes nous délivrera de ce labyrinthe tandis que les autres nous y condamneront. La question est alors laquelle choisir ? Et bien perdu au milieu de ce choix cornélien, Dieu nous montre la bonne porte. Nous connaissons le chemin qui nous conduira à cette porte salvatrice, nous savons que Dieu nous indique cette porte en vérité, nous savons que cette porte nous délivrera mais que faisons-nous ?
Et bien chers amis il en est de même en nos vies, dans la Foi nous connaissons le chemin divin qu’est le Christ Lui-même, nous avons accès à la Vérité que nous révèle le Seigneur, nous savons que le Seigneur nous appelle à la vie éternelle mais que faisons-nous ? Et bien choisissons le Seigneur, reconnaissons qu’Il est le chemin, la vérité et la vie et que cela transforme nos vies jusqu’à nous en la vie bienheureuse, en la vie éternelle.

Amen.

7 Mai - 4ème Dimanche du Temps Pascal

A travers la parabole que nous livre l’évangile de ce Dimanche, le Seigneur Jésus nous enseigne à tous et à chacun qu’Il est Lui seul la porte des brebis, c'est-à-dire que le Christ est l’unique médiateur entre nous et l’éternelle béatitude, Il est l’unique chemin qui conduit au Ciel éternel, en d’autres termes, Lui seul est le Sauveur.
Et il peut-être bon de se le rappeler en ce dimanche d’élection car dès lors notre sauveur n’est pas un homme ou une femme providentiel qui jaillirait de notre génération, notre Sauveur c’est le Christ et Lui seul. Ainsi, s’il nous faut réfléchir en conscience pour orienter notre vote, ne plaçons pas trop d’espérance en un changement à venir mais gardons notre cœur dans la paix, dans cette paix qui nous est donnée par la certitude de la victoire du Christ, par la certitude de la présence du Seigneur car seul le Christ nous ouvre les portes de l’éternité, Lui seul nous ouvre les portes du Salut, Lui seul nous donne accès à la miséricorde divine.
Quoi qu’il en soit de cette contingence, cette affirmation que le Christ est l’unique Sauveur, il nous faut la recevoir dans toute son amplitude car le Seigneur étant l’unique Sauveur nous ne pouvons tout d’abord que rendre grâce pour nous même parce que nous Le connaissons, nous ne pouvons que rendre grâce parce que nous avons été réconcilié avec Dieu par les eaux sacrés du Baptême, parce que nous avons été établi en son amitié. Oh bien entendu, dans un même temps nous ne pouvons que reprendre conscience de la nécessité pour nous de faire une place toujours plus réelle, toujours plus véridique au Seigneur Jésus ; nous ne pouvons que reprendre conscience combien notre Amour du Seigneur Jésus doit orienter nos vies. Mais, nous avons reconnu le Seigneur et par grâce nous sommes établis sur ce chemin de conversion qui est chemin du Salut.
Dans un même temps, la certitude que le Christ est l’unique Sauveur doit produire en nous un formidable élan envers tous ceux qui ne vivent pas encore dans l’amitié avec le Christ, envers tous ceux qui ne connaissent pas encore le Sauveur. Oui, nous devons oser annoncer le Seigneur !
Affirmons-le en ce dimanche, bien chers amis, il nous faut avoir le souci de chaque âme humaine et cela à l’image du Christ Lui-même qui a donné sa vie pour la multitude. Dès lors, bien avant de condamner ceux qui ne connaissent pas le Seigneur et même avant de condamner ceux qui rejettent le Seigneur parfois ouvertement, il nous faut demeurer dans cette charité exigeante qui nous invite à tout faire pour attirer chaque âme au plus près du Seigneur Jésus, voilà la charité mis en œuvre !
Oui, notre Foi exclue tout individualisme, toute indifférence par rapport à ceux qui nous entourent. Notre Foi nous convie à demeurer les témoins du Seigneur, à devenir nous-mêmes les instruments d’annonce de la Bonne Nouvelle, instruments que le Seigneur pourra utiliser pour se révéler au monde.
Alors en ce dimanche ayons ce double mouvement, le premier mouvement celui de l’action de grâce pour nous tous qui connaissons le Seigneur et qui désirons en vivre toujours plus radicalement, le second mouvement celui de la prière pour tous ceux que nous connaissons et qui n’ont pas encore accueilli le Seigneur en leurs vies et n’hésitons pas à les confier nommément au Seigneur car Dieu est là, présent, attentif, et Dieu nous redit et redit au monde : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, la vie en abondance ». Vivre du Christ Sauveur et L’annoncer, voilà notre mission à tous et à chacun !

Amen.