Quelle
joie en ce dimanche que de pouvoir célébrer la miséricorde divine, de célébrer
cette pitié du cœur de Dieu à l’encontre de l’ensemble du genre humain. Et nous
le savons, cette fête a été voulue par le Christ Lui-même s’adressant à Ste
Faustine et c’est le St Pape Jean-Paul II qui l’institua il y’a une poignée
d’année maintenant.
Dieu
a voulu que sa miséricorde soit célébrée afin que la miséricorde divine soit
connue de tous, c’est le Christ Lui-même qui le disait à Ste Faustine :
« Je désire que le monde entier connaisse ma miséricorde ». Connaître
la miséricorde cela peut-être dit en un seul mot infini ou encore insondable.
La miséricorde divine ne connaît qu’une seule limite : le refus de l’homme.
Seul l’homme lui-même peut refuser d’être rejoint et relevé par la miséricorde.
Mais ce refus de l’homme il n’est pas porté par une limite quelconque dans la
miséricorde divine, ce refus de l’homme il appartient exclusivement à l’homme
lui-même. Oui l’homme a cette folle capacité de refuser la miséricorde divine
alors que Dieu est disposé à le rejoindre. Comme le disait le bienheureux
Michel SOPOCKO : « l’Evangile ne consiste par à prêcher que les
pécheurs devraient devenir bons mais que Dieu est bon pour les pécheurs ».
La miséricorde divine elle est offerte par le Christ mais seul un homme qui se
reconnaît pêcheur face à Dieu est assez humble pour s’y plonger, pour aller
recevoir dans la confiance le sacrement du pardon, le sacrement de la
confession qui est le moyen habituel par lequel Dieu comble l’homme de sa
miséricorde comme nous l’a rappelé le Christ en l’Evangile : « À qui
vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses
péchés, ils seront maintenus », donnant par ses paroles mandat aux
apôtres, à leurs successeurs les évêques et à leurs collaborateurs les prêtres,
leur donnant mandat pour communiquer aux hommes les flots de la divine
miséricorde.
Ainsi, en ce jour, Dieu a voulu que sa
miséricorde soit célébrée afin que la miséricorde divine soit connue de tous et
aussi afin que personne n’ait crainte de s’approcher de la miséricorde divine.
Face à Dieu, il ne peut y avoir de crainte, de cette terreur qui paralyse car
elle est portée par la vision d’un Dieu qui juge et qui condamne sans vergogne
faisant tomber ses sentences sur les hommes tel un couperet de guillotine. Mais
Dieu n’est pas cette caricature, Dieu est Amour, Dieu est miséricorde. Ainsi,
comme le disait notre Pape François : « La miséricorde sera toujours
plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu
qui pardonne ». Mais alors, où se trouve la justice si Dieu pardonne
tout ? Et bien laissons le Seigneur Lui-même répondre à cette question, le
Seigneur Jésus qui disait à Ste Faustine : « Je ne veux pas punir
l’humanité endolorie, mais Je désire la guérir en l’étreignant sur Mon cœur
miséricordieux (…); avant le jour de la justice, J’envoie le jour de la
miséricorde ». En un sens, la justice établi la réalité du péché, réalité
du péché qui comporte en elle-même la douleur inhérente à tout péché réellement
reconnu, la miséricorde est alors appelée pour rétablir dans la dignité
d’enfant de Dieu par le don que Dieu fait à l’âme qui se tourne vers Lui avec
confiance. Le Seigneur Jésus disait encore à Ste Faustine : « Lorsque
l’âme verra ses péchés et en mesurera le poids, lorsque se dévoilera à ses yeux
tout l’abîme de la misère dans laquelle elle s’est plongée, qu’elle ne
désespère pas mais qu’elle se jette avec confiance dans les bras de Ma
miséricorde, comme l’enfant dans les bras de sa mère bien-aimée. (...) Dis-leur
qu’aucune âme faisant appel à Ma miséricorde n’a été déçue ni n’a éprouvé de
honte. Je me complais particulièrement dans l’âme qui fait confiance à Ma
bonté ».
Et
bien chers amis, il nous faut vivre de la miséricorde divine, il nous faut
honorer la miséricorde divine, prier le chapelet de la miséricorde divine pour
nous même mais aussi pour les âmes qui en ont le plus besoin. Dieu nous offre
tout par Amour, usons des biens que Dieu nous donne aujourd’hui pour être à ses
côtés dans l’Eternité !
Et en ce jour, certain parmi nous
vont, pour la première fois recevoir le Très Saint Corps du Seigneur en
communion. Ce sacrement de l’Eucharistie qui est le don quotidien que Dieu nous
fait et dans lequel Dieu Lui-même, oui Dieu Lui-même se donne à nous. A vous
qui allez recevoir Dieu pour la première fois, vivez pleinement cet instant
ouvrez votre âme à la présence divine et surtout, revenez chaque dimanche Le
recevoir car Dieu vous attendra pour vous combler.
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