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lundi 5 mai 2014

27 avril - Dimanche de la Miséricorde Divine



En ce dimanche où nous célébrons la miséricorde divine, de cette fête qui fait suite à la demande de Notre Seigneur à Sainte Sr Faustine et qui fut instituée par notre Saint Pape Jean-Paul II, nous ne pouvons que réentendre les appels du Seigneur pour ce dimanche si particulier. Car c’est le Seigneur qui a demandé à l’Eglise de se tourner vers les flots de sa miséricorde, Il l’a demandé par ces mots :

« Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde ».

Il nous faut réentendre ces mots non pas en les recevant dans un mysticisme désincarné mais en prenant au sérieux cette invitation du Seigneur et se plonger dans la miséricorde divine. Le Seigneur nous appelle à nous confesser dans les huit jours précédant ou succédant ce dimanche pour être comblé de sa miséricorde alors n’hésitons pas. La miséricorde est l’unique chemin du salut véritable et la peur ne doit pas nous paralyser car comme le Seigneur nous le dit :

« Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde ».

La miséricorde du Seigneur nous dépasse et nous ne pouvons que la considérer comme un témoignage ineffable de l’amour divin pour chacun de nous qui s’exprime magnifiquement dans le don du sacrement de confession.

Et le sacrement de la confession a été abordé par le Seigneur dans ses rencontres avec Ste Faustine, Il disait :

« Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme ».

Ainsi, laissons le Christ agir en nos âmes, donnons-Lui l’opportunité d’agir en nos âmes. Et si la sainte confession demeure un instrument indispensable de notre union à Dieu, l’eucharistie elle-même n’y est pas étrangère, bien au contraire comme l’a rappelé le Seigneur à Ste Faustine en disant :

« Laisse-moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte communion. Chaque communion te rendra davantage capable de t'unir à Dieu pour toute l'éternité ».

Ainsi aujourd’hui, alors que nous allons recevoir la sainte communion, n’hésitons pas, jetons-nous intérieurement dans la miséricorde du Seigneur et permettons à notre communion au Très Saint Corps de Notre Seigneur de produire un plus grand fruit d’union à Dieu.

Et il nous faut également entendre les autres promesses que le Seigneur nous fait en ce dimanche dont le soutien particulier au moment de la fin de notre vie ici-bas, le Seigneur a dit à St Faustine :

« Toutes les âmes qui vénéreront ma miséricorde et propageront sa gloire en incitant les autres âmes à la confiance en ma miséricorde - ces âmes ne connaîtront pas l'effroi à l'heure de la mort. Ma miséricorde les abritera lors de cette dernière lutte ». Et le Seigneur va encore plus loin, Il nous assure et je Le cite : « Si l'on récite le chapelet [de la miséricorde] auprès d'un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux ».

Que de grâce en ce dimanche, que de grâce qu’il nous faut prendre au sérieux car c’est le Seigneur qui nous les donne.

Alors en ce dimanche, et bien prenons cette décision de nous laisser toucher par la miséricorde du Seigneur par une sainte confession dans la huitaine, par la récitation du chapelet de la  miséricorde et également par l’annonce de la miséricorde divine à tous les hommes, quels qu’ils soient car la miséricorde désire rejoindre tous les membres de notre humanité.

Amen.

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