A
travers la parabole que nous livre l’évangile de ce Dimanche, le Seigneur Jésus
nous enseigne à tous et à chacun qu’Il est Lui seul la porte des brebis,
c'est-à-dire que le Christ est l’unique médiateur entre nous et l’éternelle
béatitude, Il est l’unique chemin qui conduit au Ciel éternel, en d’autres
termes, Lui seul est le Sauveur.
Et
il peut-être bon de se le rappeler en ce dimanche d’élection car dès lors notre
sauveur n’est pas un homme ou une femme providentiel qui jaillirait de notre
génération, notre Sauveur c’est le Christ et Lui seul. Ainsi, s’il nous faut
réfléchir en conscience pour orienter notre vote, ne plaçons pas trop
d’espérance en un changement à venir mais gardons notre cœur dans la paix, dans
cette paix qui nous est donnée par la certitude de la victoire du Christ, par
la certitude de la présence du Seigneur car seul le Christ nous ouvre les
portes de l’éternité, Lui seul nous ouvre les portes du Salut, Lui seul nous
donne accès à la miséricorde divine.
Quoi
qu’il en soit de cette contingence, cette affirmation que le Christ est
l’unique Sauveur, il nous faut la recevoir dans toute son amplitude car le
Seigneur étant l’unique Sauveur nous ne pouvons tout d’abord que rendre grâce pour
nous même parce que nous Le connaissons, nous ne pouvons que rendre grâce parce
que nous avons été réconcilié avec Dieu par les eaux sacrés du Baptême, parce
que nous avons été établi en son amitié. Oh bien entendu, dans un même temps
nous ne pouvons que reprendre conscience de la nécessité pour nous de faire une
place toujours plus réelle, toujours plus véridique au Seigneur Jésus ;
nous ne pouvons que reprendre conscience combien notre Amour du Seigneur Jésus doit
orienter nos vies. Mais, nous avons reconnu le Seigneur et par grâce nous
sommes établis sur ce chemin de conversion qui est chemin du Salut.
Dans
un même temps, la certitude que le Christ est l’unique Sauveur doit produire en
nous un formidable élan envers tous ceux qui ne vivent pas encore dans l’amitié
avec le Christ, envers tous ceux qui ne connaissent pas encore le Sauveur. Oui,
nous devons oser annoncer le Seigneur !
Affirmons-le
en ce dimanche, bien chers amis, il nous faut avoir le souci de chaque âme
humaine et cela à l’image du Christ Lui-même qui a donné sa vie pour la
multitude. Dès lors, bien avant de condamner ceux qui ne connaissent pas le
Seigneur et même avant de condamner ceux qui rejettent le Seigneur parfois
ouvertement, il nous faut demeurer dans cette charité exigeante qui nous invite
à tout faire pour attirer chaque âme au plus près du Seigneur Jésus, voilà la
charité mis en œuvre !
Oui,
notre Foi exclue tout individualisme, toute indifférence par rapport à ceux qui
nous entourent. Notre Foi nous convie à demeurer les témoins du Seigneur, à
devenir nous-mêmes les instruments d’annonce de la Bonne Nouvelle, instruments
que le Seigneur pourra utiliser pour se révéler au monde.
Alors
en ce dimanche ayons ce double mouvement, le premier mouvement celui de
l’action de grâce pour nous tous qui connaissons le Seigneur et qui désirons en
vivre toujours plus radicalement, le second mouvement celui de la prière pour
tous ceux que nous connaissons et qui n’ont pas encore accueilli le Seigneur en
leurs vies et n’hésitons pas à les confier nommément au Seigneur car Dieu est
là, présent, attentif, et Dieu nous redit et redit au monde : « Je
suis venu pour que les hommes aient la vie, la vie en abondance ». Vivre
du Christ Sauveur et L’annoncer, voilà notre mission à tous et à chacun !
Amen.
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