Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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mardi 2 octobre 2018

16 Septembre - 24ème Dimanche du Temps Ordinaire


« Si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? », ce questionnement que nous adresse St Jacques en la seconde lecture doit nous interpeller. Elle doit nous interpellée et surtout nous conduire à nous interroger pour savoir en quoi est-ce que notre Foi nous conduit à changer notre vie ? En quoi est-ce que notre Foi est le moteur de notre existence ? Ou encore, pour le dire autrement, en quoi est-ce que le fait de se savoir aimé de Dieu qui s’est offert en sacrifice pour notre salut et qui nous invite à l’accueillir toujours plus radicalement, en quoi est-ce que cette vérité de Foi transforme notre quotidien ?
Cette question, nous pouvons la porter en ce dimanche, demandant au Seigneur la grâce du discernement pour savoir comment vivre toujours plus fidèlement en Sa présence. Mais cette question, nous pourrions nous la poser chaque matin en nous interrogeant quotidiennement pour savoir ce que nous pourrons faire dans cette journée pour nous rapprocher du bon Dieu. Et cette interrogation, soyons certains que tous les saints et bienheureux l’ont portée, oh non pas dans la recherche d’un devoir accompli mais bien dans ce désir qui les animait de manifester à Dieu leur attachement et leur amour. Et cette recherche est bien vraie dans l’ordre humain, car lorsque nous aimons quelqu’un nous cherchons à le contenter à lui faire plaisir. Le fiancé se creuse la tête pour trouver comment manifester son ardent amour à sa fiancée. Et bien il doit en être de même pour nous dans notre relation à Dieu. Et lorsque nous nous laisserons portée par la Foi, lorsque nous serons véritablement habités par Dieu et bien dès lors nous agirons conformément aux desseins divins. Voilà bien ce qui qualifie les saints et les bienheureux, ils ont aimés Dieu au point de ne vivre qu’en fonction de cet amour, agissant en leurs vies porté par leur amour de Dieu. Et l’amour de Dieu, nous le savons, s’il prend sa source unique en Dieu Lui-même, qui doit être l’objet de notre désir le plus ardent, l’amour de Dieu se répand ensuite sur ceux qui nous entourent, sur nos prochains, sur tous ceux qui croisent notre route.
Et en cette année, c’est une belle figure de sainteté qui nous est donnée en la personne de l’abbé Jean-Baptiste FOUQUE. Lui, prêtre du Seigneur, brûlant d’un désir ardent de Dieu Lui-même, ancré dans la prière et la contemplation, ministre de la miséricorde par la dispensation du sacrement de la confession, a été conduit, par Dieu Lui-même, à œuvrer pour soulager les plus miséreux de ce peuple marseillais : protégeant les jeunes filles, offrant un toit aux orphelins, accompagnant les jeunes délinquant, soignant les malades… Que d’œuvres ont pour origines le travail et l’élan de l’abbé FOUQUE ! Mais ne nous y trompons pas, comme lui-même aimait à le dire, ce n’étaient pas ses bonnes œuvres, ce n’étaient pas ses bonnes actions, ce n’étaient pas ses « BA », mais l’abbé FOUQUE se reconnaissait comme n’étant que l’instrument de Dieu au service des plus pauvres de son temps. Comme tant de saints avant lui, il a été cette cheville ouvrière que Dieu a suscité afin de manifester Sa miséricorde, Sa tendresse, Sa compassion aux hommes d’antan et à chacun de nous qui le recevons comme modèle de sainteté. L’abbé FOUQUE a essayé de répondre tout au long de sa vie à l’interrogation de St Jacques, cherchant à œuvrer pour Dieu Lui-même, cherchant à servir Dieu par le service de ses frères et sœurs.
Quelle grâce de la Foi véritable qui s’enracine dans l’être, qui s’enracine dans l’individu mais pour se répandre sur le monde. Et bien nous aussi, bien chers amis, Dieu attend de nous que nous nous laissions guidé par Lui, que nous devenions ses instruments pour notre temps, ses missionnaires de l’unique rédemption obtenue par le Christ, ses disciples de la charité même de Dieu. Et l’abbé FOUQUE nous montre l’unique chemin qui fut emprunté par tous les saints. Ce chemin il s’enracine d’abord en Dieu Lui-même. Seule la proximité avec le Seigneur, seule la recherche fréquente de sa compagnie en la prière, seule la réception de la grâce dispensée dans les sacrements nous permettront d’être ces instruments dont Dieu a besoin. Oui, Dieu a besoin de nous, de chacun de nous mais avant que d’échafauder des plans qui ne seraient que nos plans, avant tout, il nous faut nous mettre au service de Dieu en nous laissant transformer par Lui.
Ainsi, en ce dimanche, prenons cette résolution de chercher à vivre toujours davantage avec le bon Dieu, et pour le reste, laissons le bon Dieu nous montrer ce que nous pouvons faire pour Lui en ce temps, en ce monde. Dieu seul importe, le reste nous sera donné en surcroît.
Amen.


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