A
travers ses paroles, le Seigneur Jésus nous livre le moyen d’arriver jusqu’à
Lui, Lui qui est caché aux sages et aux savants, Lui qui est doux et humble de
cœur. Et il est certain que cette parole du Seigneur il nous faut la réentendre
pour nous tous. En effet, le Seigneur nous rappelle que ce n’est pas par la
voie de l’intelligence que nous le rejoignons ou bien dans une recherche
effrénée d’une sagesse obscure mais bien en demeurant tout petit. Demeurer tout
petit, combien ce concept est bien éloignée de notre modernité, éloignée de
cette pensée qu’il y’a des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien,
éloignée de cette pensée qu’une vie réussie se voit à la taille de la voiture
et au luxe de la maison. Mais est-ce que Ste Mère Teresa a raté sa vie parce
qu’elle n’avait rien, oh bien sûr certain me diraient que c’est l’exemple qui
confirme la règle mais si nous considérons les personnes qui ont véritablement
compris le sens de l’existence, en pensant à Marthe Robin clouée sur un lit
pendant de nombreuses années sans pouvoir rien avaler si ce n’est la sainte
eucharistie, en pensant à tant de belles figures de saints qui n’avaient rien
mais qui avaient tout car ils avaient gagné le Christ ; nous nous rendons
bien compte que réussir sa vie ce n’est pas ce que nous présente le monde.
Mais,
reconnaissons le, même si nous savons que la vie ne se mesure par à l’aune de
ce que l’on a mais bien de ce que l’on est, nous poursuivons généralement notre
vie avec cette structure mentale qui vise à chercher la réussite avant de
rechercher le bonheur, qui vise à rechercher le confort ou la gloire du
matérialisme avant que de rechercher la sainteté. Et c’est bien en ce sens que
nous pourrions dire que le monde est fou et que quelque part nous sommes
contaminés par sa folie.
Mais
cette folie nous pouvons la combattre en nous faisant tout petit, c'est-à-dire
en nous laissant conduire avec confiance par le Seigneur comme le font les
touts petits se laissant conduire par leurs parents, c'est-à-dire en nous
abandonnant aux soins divins qui nous sont si nécessaires. Bien chers amis, ne
cherchons pas à gagner le monde mais cherchons à nous établir dans le Seigneur,
à vivre de sa vie. Et le temps des vacances est un temps propice à cela car
nous trouvons un rythme moins trépidant que le reste de l’année, car nous
trouvons un rythme qui nous donne de prendre du temps pour nous recentrer sur
l’essentiel, pour nous recentrer sur Dieu Lui-même, pour redonner à Dieu la
première place. Les sages et les savants de notre temps palabrent en
construisant des chimères dont le peuple se repaît, écartons les pour nous
mettre humblement à l’école du Christ et de l’Evangile, pour nous laisser
saisir par l’Amour divin qui désire nous faire naître à la vie véritable, pour
nous établir dans la contemplation du Sacré Cœur du Christ qui est doux et
humble envers nous tous, envers chacun des membres de notre humanité.
Oui,
le Christ nous présente son Sacré-Cœur mais son accès n’est possible qu’en nous
faisant tout petit face à Lui. Voilà l’unique chemin qui balaie l’orgueil
mondain et nous rappelle que notre destinée éternelle est liée à notre humble
et amoureux attachement au Seigneur. Et bien en ce dimanche, décidons de suivre
cette voie unique de la sainteté véritable, donnons du temps au Seigneur dans
la prière fidèle, mettons nous à l’école de l’Evangile, contemplons le Sacré
Cœur du Seigneur en n’ayant qu’un désir que notre propre cœur batte à l’unisson
du sien.
Amen.
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