Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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jeudi 17 août 2017

30 Juillet - 17ème Dimanche du Temps Ordinaire

A l’écoute de ces paraboles du Seigneur Jésus nous percevons l’inestimable valeur de notre connaissance et de notre foi, oui, nous nous savons que l’Eternité constitue notre avenir, nous savons que le Royaume des cieux constitue cet avenir que nous désirons. Mais si ce Royaume Eternel, cette béatitude céleste est désirable, autant le chemin qui y conduit est bien souvent difficile à parcourir. Et c’est bien à cette considération que nous invite le Seigneur Jésus en ce dimanche. Car que le Royaume de Dieu soit la réalité qu’il nous faut rechercher, voilà bien la vérité essentielle de notre Foi mais pour autant sommes nous prêt à fonder notre existence uniquement sur cette réalité désirée ? Sommes-nous prêt, comme dans la parabole à nous séparer de tout au profit du Royaume éternel ?
Et reconnaissons le, c’est bien cette radicalité qui constitue la difficulté essentielle de la Foi mais c’est aussi cette radicalité qui constitue l’essence même de notre Foi. Car si nous désirons le Royaume de Dieu, si nous désirons être uni au Seigneur en chaque instant, si nous désirons être établi dans l’amitié divine mais que nous ne prenons aucun moyen d’accomplir ce saint désir, cela ne sert à rien.
Et il nous faut bien reconnaître que si nous connaissons le chemin qui mène au Royaume éternel, si nous connaissons le chemin de sainteté qui nous conduit jusqu’à l’éternelle béatitude, nous ne pouvons que reconnaître que nous accomplissons bien peu d’effort pour le parcourir. La messe dominicale, la prière quotidienne en constituent les jalons essentiels tout comme l’attention constante envers le Seigneur présent. Ces actes positifs sont parmi les plus essentiel mais ce sur quoi insiste la parabole de ce dimanche c’est bien plus sur le renoncement « il va vendre tout ce qu’il possède et il achète ce champ, il achète la perle ». Le renoncement, voilà bien un mot qui n’est pas apprécié en notre modernité qui considère que l’homme s’accomplit en assouvissant chacun de ses désirs, chacune de ses passions. Mais le renoncement auquel nous invite la parabole n’est pas d’abord ce renoncement au péché qui nous apparaît somme toute comme étant naturel mais un renoncement d’un bien pour un bien meilleur, un renoncement d’un bien secondaire pour un bien primaire. Posséder des champs ou des perles, ce n’est pas là quelque chose de négatif, bien au contraire, mais il est préférable de posséder le Royaume. Vivre sa vie dans le respect de l’autre, la solidarité, la fraternité, ce n’est pas là quelque chose de négatif, bien au contraire, mais il est préférable de vivre sa vie porté par le désir du Ciel.
Et si nous nous considérons nous-mêmes, nous pouvons très certainement nous dire que nous ne sommes pas parmi les pires de l’espèce humaine, nous gouvernons nos vies d’une manière globalement bonne. Et c’est déjà pas mal mais l’erreur serait de s’en contenter. Je ne suis pas si mal donc je continue sur ce chemin de la voie médiane. Mais notre Foi nous enseigne autre chose, nous enseigne la voie de la sainteté, la voie de l’amour ardent envers le Seigneur, la voie de la vertu, de la prouesse, de l’héroïsme vertueux, de la charité consumante, du don de soi radical, du zèle missionnaire, de la Foi ardente, de la piété confiante… Ainsi, le Seigneur nous invite à abandonner notre vie qui n’est pas si mauvaise pour nous consacrer à Lui, c’est aussi simple que cela. Il nous invite à abandonner notre vie qui n’est pas si mauvaise pour emprunter le chemin de la sainteté, c’est aussi simple que cela, aussi simple à dire mais exigeant à mettre en œuvre.
Nous sommes donc tous devant ce choix essentiel, celui de continuer ainsi ou bien celui de nous jeter dans le brasier ardent de l’amour divin en ordonnant chaque instant de nos vies à Dieu Lui-même, à Dieu seul. Et d’une manière pratique cela veut dire redonner vraiment au Seigneur la place qui est la sienne, bien sûr dans la pratique, la vie de prière et la vie sacramentelle mais aussi dans notre manière de vivre et d’être en prenant exemple sur les saints qui nous ont précédés.
Alors en ce dimanche, demandons au Seigneur qu’Il nous donne la force de Le choisir Lui plus que tout autre, de préférer une vie sainte à une vie globalement bonne, de tout faire afin que ce ne soit plus nous qui vivions mais que ce soit le Christ qui vive en nous.

Amen.

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