L’évangile
de ce Dimanche nous rapporte deux miracles accomplis par le Seigneur Jésus et
ils sont de ces miracles qui manifestent la personnalité du Seigneur Jésus, qui
manifeste sa divinité. Et chacun de ces miracles recèlent pour nous tous une
part d’enseignement. Le premier est celui de la guérison de la femme hémophile.
Comme nous le rapporte l’évangile, la médecine ne lui était d’aucune aide et
c’est après avoir épuisé toutes les ressources médicales qu’elle met sa Foi
dans l’action du Seigneur Jésus. Et la scène a ceci de touchant qu’elle
manifeste une foi simple, une foi que l’on peut retrouver aujourd’hui. Cette
femme se dit simplement que si elle touche la frange du manteau du Seigneur
elle sera guérie. Et sa foi et si intense, si pure que la guérison, le miracle
s’accomplit. Et ce qui est étonnant c’est que c’est bien le bon Dieu qui a agi,
qui a accompli le miracle mais le Seigneur Jésus demande à connaître l’identité
de celui ou celle qui a puisé en Lui cette puissance de guérison. Dans la question
du Seigneur Jésus nous percevons sa double nature c'est-à-dire que sa nature
divine a accompli le miracle mais sa nature humaine a besoin d’en être
informée. Nous touchons là à la complexité de la personne du Seigneur vrai Dieu
et vrai homme. Et ce miracle se conclut simplement par les mots « Ta Foi
t’a sauvée ». Et ceci doit être pour nous tous un témoignage en ce sens
que plus nous attendons du Seigneur plus celui nous comble de ses grâces, plus
nous demandons en toute confiance plus nous recevons. Et nous le savons, les
miracles de guérisons physiques appartiennent à notre temps comme nous le
constatons bien souvent à Lourdes mais de manière habituelle, les guérisons les
plus essentielles mais les moins visibles sont ces guérisons intérieures qui
s’opèrent en l’âme qui se confient pleinement au Seigneur. Alors peut-être le
Seigneur ne nous guérira pas du mal physique que nous avons peut-être mais le
Seigneur nous soutiendra afin que nous puissions porter la maladie, afin que
nous puissions nous sanctifier à travers les maux qui sont les nôtre mais
attention, si et seulement si nous sommes portés par une Foi vive.
Dieu
peut tout, l’évangile nous le rappelle à travers le miracle pour cette femme
hémophile et il nous le rappelle particulièrement en ce retour à la vie que le
Seigneur accomplie en faveur de la fille du chef de Synagogue. Dieu peut tout
mais s’Il peut tout, tout ne nous est pas profitable, tout n’est pas profitable
à notre salut, à notre sanctification. Rappelons-nous toujours que c’est
d’abord sur cet essentiel du Salut que doit se fonder notre prière, le reste,
tout en demeurant important n’en demeure pas moins second. Même la mort, cet
évènement dramatique et absolu, même la mort demeure second par rapport au
Salut. Les difficultés, les ennuis, les soucis de santé, tout ceci demeure
second par rapport au Salut. Toute chose inscrite dans la temporalité de
l’existence demeure second par rapport à l’éternité.
Et
c’est peut-être bon de se le rappeler alors que les vacances vont débuter car
ce temps de repos bien mérité ne doit pas nous faire oublier l’éternité. Plage
et sable fin, voyages et farniente, tout ceci nous sommes invités à le vivre
avec le bon Dieu. N’oublions pas le bon Dieu durant notre été, n’oublions pas
l’essentiel durant nos vacances. Dieu part en vacance avec nous, n’oublions pas
de Lui faire une réelle place. Et où que nous soyons, où que nous allions, ce
peut-être une bonne idée que de partir en vacance avec la dernière encyclique
de notre St Père le Pape François. Et qui sait, sur une plage lisant
l’encyclique du Pape, cela pourrait peut-être vous permettre d’annoncer le bon
Dieu à vos voisins de serviettes et cela marche aussi dans le train, l’avion,
ou sur le bord d’une piscine. Alors partons en vacance avec le bon Dieu et n’oublions
pas d’annoncer sa présence amoureuse !
Amen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire