Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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lundi 14 juillet 2014

13 juillet - 15ème Dimanche du Temps Ordinaire



La parabole de ce dimanche quelque peu champêtre recèle en elle-même un enseignement spirituel des plus essentiels. A travers ces quatre situations, le Christ nous présente quatre attitudes foncières quant à la Bonne Nouvelle de l’Evangile.
Les grains tombés au bord du chemin désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est rejeté par l’indifférence de l’âme qui ne se sent pas concernée, qui ne se soucie aucunement de sa destinée éternelle, qui n’entrouvre pas la porte de la Foi. Ces grains tombés au bord du chemin sont images de cette folle capacité qu’à l’homme de refuser Dieu, de refuser son salut.
Les grains tombés sur le sol pierreux qui lèvent puis se dessèchent ou bien ceux qui poussent au milieu des ronces désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est accueillie comme telle mais qui est peu à peu étouffée par le souci du monde dans l’âme qui ne se laisse pas profondément saisir par l’éternité et retourne à ses préoccupations habituelles. Cette âme connaît la Bonne Nouvelle mais elle ne pe rçoit pas combien cette Bonne Nouvelle est essentielle, vitale.
Les grains tombés dans la bonne terre désignent l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est accueillie comme telle et qui est reçue profondément en l’âme jusqu’à orienter l’ensemble de l’existence. Cette âme est saisie par le Christ et elle vit avec et en Lui abordant le quotidien soutenue par la grâce et les secours divins. Et cette âme saisie par le Christ devient par elle-même témoin de la Bonne Nouvelle, sa vie devenant annonce prégnante de l’Evangile.
Mais au cœur de l’évangile de ce dimanche se trouve une parole étrange du Seigneur Jésus qui semblerait, au premier abord, emprunte de vengeance et de colère. En effet le Seigneur dit : « Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a ». Cette phrase semble porter en elle-même une injustice criante, pourquoi celui qui a déjà quelque chose en recevra encore alors que celui qui n’a rien se fera tout prendre ? Dans l’ordre matériel cette phrase est incompréhensible venant de la part du Seigneur Jésus mais dans l’ordre spirituel, tout s’éclaire. Celui qui a c'est-à-dire celui qui a reçu la Foi et en vit autant que faire se peut se verra combler de la grâce du Seigneur qui l’accompagnera tout au long de sa vie, qui lui permettra de s’approcher toujours davantage du divin cœur du Seigneur. Plus on recherche Dieu, plus Il se laisse trouver et plus l’âme en est comblée. Par contre celui qui n’a rien, non pas que le Seigneur ne lui ai rien proposée car le Seigneur invite l’ensemble du genre humains à la Foi et à la béatitude dès lors celui qui n’a rien c’est celui qui a refusé, qui a rejeté par indifférence ou par une volonté obscure, qui a refusé le Seigneur, le salut, la grâce elle-même. Celui-là n’a rien et il se fera enlever même ce qu’il a car le refus du Seigneur et du Salut conduit au néant.
Cette petite phrase du Seigneur nous rappelle la radicalité de la voie évangélique, nous rappelle que la Foi est cette unique essentielle qui nous permet de grandir dans une conversion permanente qui nous rapproche toujours davantage du Seigneur. Cette petite phrase doit nous faire frémir de compassion en considérant tous ceux qui refusent le Seigneur par indifférence ou volontairement, nous devrions frémir pour eux en pensant à leur éternité, nous devrions tomber à genoux et prier pour le salut de leurs âmes afin qu’ils accueillent enfin le Seigneur Jésus en leurs vies et en leurs âmes. Nous sommes appelés à porter du fruit, et bien, que nos fruits soient ceux d’une prière d’intercession en faveur de tous ceux qui sont loin du Seigneur et surtout rendons-nous compte que nous pouvons porter du fruit à raison de cent, soixante ou trente pour un, notre prière est assurée par la parole même du Seigneur alors attachons-nous à notre propre conversion, attachons-nous à annoncer le Seigneur, attachons-nous au salut du monde. Amen.

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