Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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dimanche 6 septembre 2015

16 août - 20ème DImanche du Temps Ordinaire



C’est une promesse inouïe que le Seigneur nous fait à tous dans l’évangile de ce dimanche. Le Seigneur nous dit : « Celui qui mange ma chair a la vie éternelle ». Manger la chair du Seigneur c’est communier à son être divin, c’est le recevoir en la sainte eucharistie. Recevoir le Seigneur en la sainte Messe c’est donc entrer en possession de la vie éternelle. Inutile de se mettre à la recherche du St Graal ou d’une quelconque fontaine de jouvence, l’éternité est pour nous à portée de de main, elle nous est acquise, donnée, livrée en chaque eucharistie, en chaque communion. Oh bien sûr, il ne s’agit pas de s’approcher de la sainte communion pour en prendre possession, comme on le ferait pour une chose que l’on convoiterait, l’efficacité éternelle que contient le corps du Seigneur réside certes en la divinité qu’est le Christ livré en l’eucharistie mais elle réside également dans le cœur qui la reçoit. Ainsi, il nous faut recevoir le Seigneur pour la vie éternelle c'est-à-dire le recevoir dans un cœur aimant, dans un cœur tout disposé à le recevoir dignement.
Un de mes professeurs de théologie à l’université de Fribourg avait des mots durs pour évoquer ce qui arrive à une âme qui recevrait le corps du Seigneur sans en être en état, il disait : « cette personne mange sa propre condamnation ».  Paroles difficiles à entendre car nous avons tôt fait du Seigneur un être d’amour qui accepte tout et surtout qui s’accomode de tout alors que l’amour de Dieu a un visage, constitue un chemin, s’établie et s’épanouit dans un cadre. Redisons le en ce dimanche, il y’a des actes qui contrarie totalement l’action de la grâce en nous, qui nous place à côté du flot de grâce que le Seigneur nous destine. Ce n’est pas le bon Dieu qui nous en exclue mais nous même. Alors oui, une âme qui aurait commis des actes graves ne saurait recevoir les fruits de la sainte communion mais la lumière du Seigneur éclairerait son péché en le mettant en exergue et la personne mangerait dès lors sa propre condamnation.
Bien chers amis, il faut que ces paroles nous rappellent que nous ne nous approchons pas du Seigneur comme on décide d’aller faire ses courses ou d’aller chez le coiffeur. S’approcher de la communion c’est aller à la rencontre de quelqu’un et il ne nous viendrait pas à l’idée d’aller à la rencontre d’une personne estimée sans avoir auparavant vérifié que nous étions acceptables, que nous étions disposés intérieurement et extérieurement à cette rencontre. Mais rappelons-nous que si l’extérieur est facile à corriger en s’apprêtant en matière vestimentaire à rencontrer notre Seigneur mais reconnaissons que même en ce domaine il est parfois malheureux de constater combien le terme s’endimancher semble tomber en désuétude, quoi qu’il en soit, corriger son extérieur est des plus aisé et bien rappelons-nous qu’il est aussi aisé de corriger notre intérieur, d’apprêter nos âmes à recevoir l’hôte le plus estimable qui soit qu’est le bon Dieu Lui-même, nous y revenons sans cesse, vous l’aurez compris, il s’agit du sacrement de la confession, sacrement qui nous permet de restaurer nos âmes en les rendant capable de jouir de la présence divine.
Alors en reprenant St Paul, ne vivons pas comme des fous mais comme des sages, recherchons le Seigneur et sa grâce, recevons de Lui la vie éternelle qu’Il nous promet et recevons Le dans un cœur qui lui soit tout donné.
Amen.

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