Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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jeudi 24 septembre 2015

13 septembre - 24ème Dimanche du Temps Ordinaire



Brièvement, laissons-nous enseigner par l’unité des textes de la liturgie de ce jour. Laissons-nous poser cette question de la part du Seigneur, la fameuse question : « Pour vous, qui suis-je ? ». Question essentielle qui détermine l’ensemble de chemin de Foi. Si le Seigneur est reconnu dans la réalité de sa personne comme vrai homme et vrai Dieu, dès lors ses enseignements sont reçus comme enseignements du Seigneur, ils sont reçus comme nous communiquant l’absolu de la vérité qui dès lors ne peut se laisser réprimer par le tournoiement des opinions modernes. Si le Christ est reconnu dans la réalité de son être divin, l’Eglise elle-même devient Eglise du Christ et son enseignement irradie le monde porté par sa grâce propre. Dans cette dynamique, la fameuse position si commune aujourd’hui « j’accepte une part des enseignements du Seigneur ou de l’Eglise mais pour une autre part je la rejette car trop rétrograde, car trop en opposition au monde » cette position se révèle absurde car elle renie en définitive la réalité de la personne du Christ, la réalité de l’identité de l’Eglise, cette position place la personne en juge de Dieu et de l’Eglise. Oh cela ne signifie pas qu’il nous faut être des moutons de panurge mais cela signifie que de par notre Foi nous reconnaissons le Christ comme étant le bon Pasteur, que nous reconnaissons l’Eglise comme l’Eglise du Christ.
Mais ce n’est pas sur cela que je désire m’arrêter avec vous mais sur ce passage du prophète Isaïe : « je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe » ; ce passage prophétique est à recevoir en lien avec la passion de Notre Seigneur et, comme tel, nous reconnaissons le Seigneur Jésus docile en sa passion, docile face aux douleurs qui lui sont infligées. La douleur, la souffrance, nous les connaissons tous en nos vies et ce à des degrés divers, souffrances morales d’une situation éprouvante, souffrance psychologique face aux aléas de l’existence, douleur physique dans la maladie ou la vieillesse. La vie humaine a comme compagnon indésirable cette souffrance et cette douleur qui peut parfois être si intense qu’elle peut conduire au rejet pur et simple de la vie et de l’existence. En ces cas, la souffrance et la douleur constituent un non-sens qu’il nous faut refuser et évacuer le plus possible comme étant nocifs à notre existence. Et pourtant, le prophète Isaïe donne une valeur à la souffrance, donne un sens à la douleur. Et nous le reconnaissons dans la Foi, la douleur et la souffrance endurée par le Christ en sa passion fut consentie pour notre salut et comme expression aboutie de l’amour infini de Dieu pour chacun de nous. Y a t’il un sens à la souffrance ? la réponse est non ce pourquoi elle n’est jamais à rechercher. Mais la souffrance subie peut recevoir un sens dans la Foi et ce par la passion du Seigneur. Offrir ses souffrances au Seigneur, on pourrait avoir l’impression que cette expression est d’un autre temps alors qu’elle oriente nos souffrance en les faisant communier aux souffrances même du Seigneur, cela n’allège pas le degrés de souffrance mais cela lui donne un sens et un sens salvifique, bienheureux, cela nous unie à la passion même du Seigneur. Et ce n’est pas une belle histoire pour les enfants, considérons St Padre Pio qui vécut en sa chair la passion du Seigneur ou encore considérons Marthe Robin, plus proche de nous considérons le St Pape Jean-Paul II qui voulut porter ce voile de souffrance à la face du monde non par héroïsme insensé mais par attachement à sa mission, par attachement au Christ et à l’Eglise ainsi qu’à la dignité de la personne humaine. [Le St Pape Jean Paul II qui nous a rejoints en notre église de La Bouilladisse]. Ainsi il nous faut lutter contre toutes formes de souffrances mais lorsque celle-ci s’impose à nous n’hésitons pas à emprunter ce difficile chemin en offrant au Seigneur chacune de nos souffrances pour lui donner un sens comme St Paul en son temps : « Je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous ; et ce qui manque aux détresses du Christ, je l'achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l'Église ». Amen.

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