Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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lundi 27 octobre 2014

26 octobre - 30ème Dimanche du Temps Ordinaire



La question du docteur de la Loi que nous livre l’évangile de ce jour se résume à cette connaissance que recherche tout homme à savoir la voie la plus juste, le chemin le meilleur. Qui peut nous indiquer le chemin le plus parfait, qui peut s’ériger en guide de nos existences, en phare de nos vies ? Aujourd’hui, nous sentons combien cette question s’évapore dans les opinions multiples et variées, dans la majorité démocratique, dans l’élan des lobbies en tout genre. Le chemin le meilleur serait très certainement décris par bon nombre de nos contemporains comme étant celui qui procure le plus de plaisir, ou encore comme celui qui place à l’abri de tout besoin en comblant les besoins les plus absurdes. Il est certain qu’en se dédouanant de Dieu, l’homme va tenter de discerner la voie la meilleur mais il se laisse bien souvent emporté par ses passions et ses désirs. En considérant les débats actuels sur l’euthanasie ou bien sur la GPA, nous voyons bien diverses opinions s’affronter mais elles ne sont généralement porté que par l’opinion, par la réflexion d’un tel ou d’un tel. Mais est-il bon, est-il juste que notre société soit gouvernée par l’opinion, est-ce-que l’éthique est une affaire individualiste et la morale relative ? Remarquons que si nous voulions transposer la question du docteur de la Loi à la loi de notre société nous serions bien embêtés car, je vous le demande, quelle est la plus grande des lois de notre société ? Certains avisés me diraient l’interdit du meurtre, très bien mais qu’en est-il de l’avortement et de l’euthanasie ? L’absolu a déserté notre temps oh non pas qu’il n’existe plus mais parce que l’homme qui a pourtant soif d’absolu ne cesse de le relativiser croyant par-là atteindre le bonheur ou une certaine plénitude. Mais malheureusement, peu à peu, nos sociétés appellent mal ce qui est bien et bien ce qui est mal, c’est un constat malheureux.
Mais alors, qu’en est-il ? Fondamentalement, toute cette question est une question qui touche l’homme dans son essence, dans son être même, c’est une question anthropologique. Et la grande erreur de notre société, de notre terre de France, de la fille aînée de l’Eglise c’est de rejeter l’origine de l’homme, c’est de rejeter le vrai Dieu pour en ériger d’autres. Car si le vrai Dieu a été écarté Il a été remplacé par ces faux dieux de l’opinion et de la majorité, de la manipulation et de la désinformation. Aujourd’hui si l’on essaye de remettre l’enseignement divin au cœur du débat on est targué de rétrograde, d’obscurantiste, ridiculisé sans même être entendu avant que d’être écouté.
Mais le plus grand risque dans tout cela n’est pas de ne pas être entendu ou écouté, n’est pas d’être écarté et rejeté car rappelons-nous que nous sommes au Christ et que le Christ nous a précédé sur cette voie du refus qui l’a conduit jusqu’au gibet, non, le plus grand risque c’est de nous laisser nous-même emporter par cette mouvance actuelle, c’est de sombrer dans la valorisation de l’opinion au dépend de l’enseignement divin, c’est de relativiser ce que le Christ nous dit, ce que l’Eglise nous enseigne.
Par exemple, dans ce combat de l’opinion c’est un peu ce que nous ont retransmis les médias dans l’écho qu’ils ont eu du synode sur la famille. Et, dit en passant, remarquons que le monde ne cesse de rejeter l’Eglise mais que le monde se tient au chevet de l’Eglise dès qu’il s’illusionne que l’Eglise va valider ses errances. Ceci dit, remarquons que lors du synode pour la famille les médias nous ont annoncé que l’Eglise allait rejeter l’enseignement de l’évangile pour se rapprocher des errances du monde, quelle erreur, quelle méconnaissance de l’âme de l’Eglise qui demeure fidèle au Christ et à l’Evangile tout en faisant preuve de miséricorde envers chacune des personnes humaines. Mais la miséricorde ne peut contredire la vérité car sinon elle serait un mal plus grand que le mal lui-même. Malheureusement certains catholiques se sont laissés emportés par le flot de l’opinion reprochant à l’Eglise d’être d’un autre temps, espérant que cela change mais on ne peut arracher des pages d’évangile pour y écrire ce que l’on veut. Et je vais y aller un peu fort mais si quelqu’un ne croit plus à la véracité de la Révélation chrétienne est-il encore chrétien ?
Il nous faut donc rester ferme dans la Foi, attaché à la vérité de la Foi porté par notre raison tout en demeurant ancré dans la charité. C’est là que notre témoignage sera véridique. Il nous faut comme le dirait St Paul accueillir la Parole au milieu de bien des épreuves avec la joie de l'Esprit Saint et devenir des modèles pour tous les croyants par notre Foi et notre charité ; il nous faut nous convertir à Dieu en nous détournant des idoles de notre temps, afin de servir le Dieu vivant et véritable, afin de découvrir qui nous sommes, afin de découvrir qui est l’homme et de discerner le chemin le plus parfait qu’est le Christ Lui-même.
Alors, soyons pleinement au Christ car le Christ est à Dieu, attachons-nous à la parole de Dieu car elle est Parole que Dieu nous adresse, aimons l’Eglise car elle est le corps du Christ et surtout vivons de l’Amour de Dieu car Dieu est Amour.
Amen.

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