Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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jeudi 16 octobre 2014

12 octobre - 28ème Dimanche du Temps Ordinaire



En ce dimanche, il nous faut recevoir toute la substance de la parabole que nous livre le Seigneur Jésus. En évoquant la figure du Roi, image de Dieu le Père, il nous faut percevoir combien Dieu convie chacun des membres de notre humanité au banquet éternel, au banquet des noces du Royaume. Les premiers invités, ceux qui refusent, sont images des membres du peuple d’Israël qui refusent l’invitation du Seigneur, cette invitation qui est portée par le Christ Lui-même. Ils refusent, c'est-à-dire qu’ils choisissent de ne pas se laisser toucher par le Seigneur, ils refusent l’invitation que le Seigneur leur adresse, ils refusent de croire en cette invitation qui est portée par le Christ et qui est le Christ Lui-même. Il y’a donc un choix qui s’opère en chacun d’eux. Ce n’est pas Dieu qui les exclue mais ce sont eux qui choisissent de Le rejeter. Et cet élément est important car Dieu agit de même aujourd’hui.
Dieu n’exclue personne de la Foi mais chacun des membres de notre humanité est appelé à se situer face à la Foi. C'est-à-dire que tous les membres de notre humanité sont invités à la Foi, il n’y a pas d’exclusivité comme nous le montre la deuxième partie de la parabole, ce sont tous les hommes rencontrés aux croisées des chemins qui sont appelés à rejoindre le bon Dieu. Malgré cela, nous entendons parfois cette petite réflexion empreinte souvent d’un regret sincère : « Moi je n’ai pas la foi, j’aimerai bien mais je ne l’ai pas ». Petite phrase qui semblerait placer les croyants comme étant des élus de Dieu et qui ferait du bon Dieu un être vil qui, selon des critères indéterminés, accepterait ou refuserait certain des membres de l’humanité. Non, la Foi est accessible à tous ou bien plutôt à tous les hommes de bonne volonté c'est-à-dire à tous ceux qui choisissent par leur volonté propre de croire. Et cette action de la volonté n’est pas déconnectée de toute rationalité car la Révélation en tant que tel, acceptée, reçue comme étant la Parole de Dieu, la Révélation nous conduit à accorder notre Foi à la personne du Christ. Il est certain que dire qu’il nous faut vouloir croire pour avoir la Foi va à l’encontre de cette acception commune qui considère que la Foi est reçue sans concourt de la personne qui la reçoit. Et bien non, si nous recevons la Foi le jour de notre baptême, nous avons tous besoin de nous situer par rapport à elle, d’y accorder notre volonté dans le vouloir croire, d’y accorder notre intelligence dans le quoi croire. Et c’est bien ce que nous dit la parabole qui nous rappelle que tous les hommes, les mauvais comme les bons sont appelés à la Foi car en ce qui concerne les mauvais rappelons-nous que le Christ est venu non pas pour les justes mais pour les pécheurs, ainsi tous sont appelés à la Foi mais cet appel doit conduire à revêtir ce vêtement de noce qui fait tant défaut à celui qui, dans la parabole, sera jeté dans les ténèbres. Choisir la Foi c’est entamer un chemin de découverte de la personne du Christ qui conduit à revêtir le Christ c'est-à-dire à se placer sous l’étendard du Seigneur, à le suivre dans sa mort et sa résurrection, c'est-à-dire à le suivre dans le sacrement de baptême qui initie cette amitié existentielle avec le Seigneur.
Chers amis, il nous faut bien comprendre cette grâce qui nous est faite, nous sommes tous appelés au banquet des noces du Royaume, nous sommes tous invités par le Seigneur et si nous avons cette grâce ineffable de connaître le Seigneur pensons à tous ceux qui l’ignorent, le rejettent, le considèrent comme une simple option négligeable. En les considérant, notre cœur devrait être empli de tristesse tout comme le cœur du Seigneur l’est. C’est ce que le Seigneur Lui-même a dit à Ste Marguerite Marie ALACOQUE en évoquant avec elle son Sacré Cœur, le Seigneur lui a dit : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qui n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes ». Dieu s’épuise à rechercher chacun des membres de notre humanité, Dieu s’épuise à nous rechercher nous-même et ô combien nous devrions être désolés de ne pas être embrasé par sa présence et par sa grâce. Dieu est là, juste là, plus près de nous que nous même et combien de temps vivons-nous en l’ignorant, en l’écartant. Mais malgré tout réjouissons-nous car le Seigneur nous attend, Il nous guette à chaque instant espérant de notre part, un regard, une prière, une pensée. Combien de fois nous perdons nous nous même dans de vaines réflexions. Il nous faut vouloir croire, il nous faut vouloir vivre de notre Foi, il nous faut vouloir vivre de Dieu non pas dans cette tiédeur que le Seigneur vomit mais dans ce zèle qui qualifie les saints qui peuplent l’histoire de l’Eglise.
Et bien en ce dimanche, demandons pardon au Seigneur, demandons-Lui pardon pour notre tiédeur et abandonnons nous entre ses mains dans une confiance inébranlable, forgeons notre volonté pour que notre Foi soit sereine et certaine, éclairons nos intelligences des mystères de la Foi, en un mot vivons de Dieu Lui-même. Dieu nous appelle, nous recherche, répondons à son appel par l’offrande de nos vies et c‘est cette offrande qui fera de chacun de nous les serviteurs du Seigneur, ces serviteurs qui convient le monde à l’amitié avec le bon Dieu, qui convient le monde à la Foi. Ayons Foi en Dieu par notre volonté et notre intelligence, acceptons le Seigneur en nos vies, en nos âmes, en nos cœurs, ne laissons pas l’indifférence nous gagner mais laissons-nous embraser par Sa présence.
Amen.

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