Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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lundi 4 novembre 2013

Homélie du Dimanche 3 novembre



L’évangile de ce dimanche nous rapporte la conversion étonnante de Zachée. Zachée, lui qui était un pécheur publique a tout d’abord été entraîné par la curiosité, il désirait voir celui dont on parlait tant, il désirait voir Jésus ou tout du moins, il désirait l’apercevoir. En haut de son arbre il guettait mais si Zachée a vu Jésus de loin, c’est le Seigneur Lui-même qui l’appela et qui ne se contenta pas d’échanger quelques mots mais qui s’invité chez lui. Et ce petit épisode est riche de sens car nous devons y percevoir toute l’attention que Dieu a envers les pécheurs, envers ceux qui n’ont peut-être pas une vie bien droite mais qui cherche Dieu malgré tout. Ainsi, si l’homme cherche Dieu nous pouvons dire que Dieu passe son éternité à venir à la rencontre de l’homme, que Dieu désire s’inviter dans le cœur de chaque homme, de chaque personne. Et à partir du moment où Dieu est accueilli et bien la présence de Dieu conduit à la conversion. Parfois cette conversion est fulgurante comme pour Zachée ou encore pour d’autres personnalités qui ont marqué l’histoire telle que la conversion d’Alphonse de Ratisbonne ou encore de François Mauriac. Parfois cette conversion se déroule dans le temps et c’est peut-être notre cas, par petite touche, par petit retournement, nous tâchons de nous rapprocher de la vie évangélique pour nous rapprocher du Seigneur. Ce qui importe véritablement c’est de ne pas se contenter de notre état mais de toujours rechercher à progresser car comme le disait Baden Powell : « celui qui n’avance pas, recule », l’état stationnaire n’existe pas dans la vie spirituelle car si la grâce nous entraîne toujours plus vers le haut, nos passions par trop humaine nous entraîne vers le bas. Il est donc nécessaire de garder une impulsion pour notre propre progrès. Et pour ce faire, il ne faut pas se considérer comme étant déterminé c'est-à-dire qu’il ne fait que nous nous considérions comme ceci ou comme cela. Je m’explique, un voleur est ainsi nommé parce qu’il vole mais ce n’est pas un état qui est appelé à durer toujours, le voleur peut décider de ne plus voler et dès lors ce ne sera plus un voleur. Et bien pour nous il en est de même, nous nous disons peut être colérique mais avec le secours de la grâce nous pouvons nous séparer de ce penchant. Nous ne sommes pas déterminés, avec la grâce nous avons cette capacité de changer, de nous convertir, de nous perfectionner. Ne croyons pas que les saints auxquels nous nous confions étaient différents de nous, la seule différence peut-être c’est qu’ils se sont laissé entièrement transformer par la grâce. Il y a un mot que j’aime bien de Ste Thérèse de Lisieux, elle disait, un saint ce n’est pas celui qui ne tombe jamais mais celui qui se relève toujours. Même les saints sont tombés tout comme nous et à leur image, à leur exemple nous sommes appelés à nous laisser relever par la grâce et la miséricorde du Seigneur.
Alors en ce dimanche, demandons au Seigneur de garder toujours notre regard fixer vers la perfection évangélique, de fortifier notre volonté afin de petit à petit correspondre toujours davantage à Dieu Lui-même et de ne jamais douter de sa miséricorde, de sa grâce et de notre capacité à nous convertir. Un saint ce n’est pas celui qui ne tombe jamais mais celui qui se relève toujours.

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