Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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dimanche 17 novembre 2013

Homélie du Dimanche 17 novembre



Alors que nous approchons de la fin de l’année liturgique, les textes de la liturgie de ce dimanche nous font considérer la fin de notre temps, le retour du Christ, la parousie. Et s’il est vrai que dans les premières années suivant la mort et la résurrection du Seigneur les premiers chrétiens attendaient de manière imminente ce retour du Christ qui signerait un terme à notre monde, aujourd’hui c’est peut-être l’inverse. Peu nombreux sont ceux qui se soucient de cette fin du monde même si quelques soubresauts sont encore perceptible tel que ce que nous avons pu constater au moment du passage à l’an deux mille. Et ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose car, quoi que nous en pensions, nous ne discernerons ce moment que lorsqu’il sera advenu. Ainsi, il nous faut avancer dans notre existence en sachant que la fin peut advenir demain et cela doit nous conduire à être prêt, à être toujours prêt à paraître devant le Seigneur. Et nous pouvons sur ce plan nous laisser enseigner par un tout jeune saint. Je pense à St Dominique Savio qui a été accueilli en son temps par St Jean Bosco et qui est mort à l’âge de 15 ans. Comme quoi même si le temps nous permets d’acquérir une certaine sagesse, la sainteté quant à elle s’adresse à tous et à tous les âges. Voici une petite histoire qu’il nous a laissée.
Alors que St Dominique Savio était en train de jouer au ballon on vient lui poser une question. On lui demande ce qu’il ferait s’il ne lui restait plus que quelques instants à vivre, avant sa mort, ou avant la fin du monde. D’autres avant lui avaient répondu qu’ils se précipiteraient à la chapelle pour prier et demander pardon de leurs fautes mais Saint Dominique Savio eut une autre réponse, il dit tout simplement : « Je continuerais à jouer ». Cette réponse déconcertante reflétait cette belle âme qu’il était car St Dominique Savio était prêt, il était toujours prêt. C’est lui qui a l’âge de 7 ans, au moment de faire sa première communion avait pris plusieurs résolutions et parmi elles il avait écrit : « la mort plutôt que le péché ». Et plus tard, il avait dit : « j'éprouve le désir et le besoin d'être un saint. Je ne croyais pas que ce fût si facile, mais maintenant je sais que la sainteté n'empêche pas la gaieté. Je veux être saint : c'est pour moi un besoin impérieux, une nécessité ».
Oh bien sûr, nous pourrions nous dire en nous même que St Dominique Savio avait été choisi et qu’il est bien différent de nous, nous pourrions nous dire que son histoire est une belle histoire mais que le suivre sur cette voie nous est impossible. Mais si telles étaient nos pensées nous offenserions le bon Dieu car si Dominique Savio fut un saint à l’âge de 15 ans c’est parce qu’il s’est laissé embraser de l’amour et de la présence du Seigneur et cela, il ne tient qu’à nous de nous y disposer. Seul Dieu pourra faire de nous des saints, seul Dieu pourra nous conduire à être toujours prêt, à vivre chaque instant dans sa présence, à l’aimer plus que tout, à préférer la mort au péché. Dieu nous veut saints, afin que nous ne soyons pas surpris, et que nous n’ayons pas à souffrir de nos négligences, lorsque nous paraîtrons devant lui, ou lorsqu’Il paraîtra aux yeux du monde lors de sa Parousie. Il ne s’agit pas de prophétiser la fin des temps, mais il s’agit de veiller et de se sanctifier, pour être prêt. Nous ne serons alors pas surpris par la mort, ou par la fin des temps, si nous pensons que cette dernière est proche. Et comme Saint Dominique Savio, la conscience tranquille, nous pourrons continuer paisiblement nos activités en cours.
Alors en ce dimanche, avec une grande confiance dans la puissance divine, demandons au Seigneur la grâce de rechercher sans cesse notre sanctification, la grâce de l’aimer plus que tout, la grâce de le préférer à tout.
Amen.

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