Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

mardi 18 novembre 2014

11 novembre



Aujourd’hui nous faisons mémoire de l’arrêt des hostilités, de la fin de cette guerre meurtrière qui a emporté dans ses tourments une grande partie du monde, qui a laissé de nombreuses familles terrassées par le chagrin de la perte d’un proche, qui a laissé la terre saccagée par la fureur des combats. Mais aujourd’hui nous fêtons également un grand saint, un saint qui est par ailleurs le saint patron de l’église de Peypin, il s’agit de St Martin de Tours. Et St Martin n’est pas éloigné de notre travail de mémoire car il était militaire, centurion de l’armée romaine et il était également empli d’une foi bien vivante qui lui tenaillait l’âme et le cœur. Et c’est ainsi qu’à la croisée des chemins il rencontra un pauvre homme grelottant dans le froid, sa pitié fut ardente et mu par cette charité il coupa son manteau en deux pour le donner à ce pauvre hère. Pourquoi une moitié et non le manteau entier car le manteau appartenait pour moitié au centurion qui le portait et pour moitié à l’empire. St Martin a donné sa part et juste sa part sans spolier l’empire. Et en considérant en ce jour la figure de St Martin nous pouvons percevoir combien l’acte militaire peut-être porté par la Foi, par la Charité. L’armée reçoit ses lettres de noblesse lorsqu’elle agît pour préserver sa nation dans un juste usage de la réponse armée. Et combien d’hommes au début du siècle derniers sont allés au front porté d’un côté par leur amour de la patrie et d’un autre par leur foi ardente, combien de soldats ont consenti à se sacrifier pour une cause juste et honorable, pour sauver l’un des leurs, pour servir la patrie, pour servir la France.
L’honneur, le courage, la loyauté ont porté bon nombre de ces soldats jusque dans l’enfer des combats et sans idéaliser l’époque, ô combien il nous faudrait retrouver ces valeurs parmi lesquelles la Foi vive et ardente n’étaient pas absentes. En ces temps troublés où la mort régnait, les hommes s’interrogeaient sur leurs destinées, ils s’interrogeaient sur Dieu et nombreux sont ceux qui ont été secourus par les sacrements car les prêtres ne s’étaient pas éloignés de ces âmes en dangers. Aujourd’hui, l’époque a changé, rendons grâce à Dieu, la paix s’est installée en Europe mais aujourd’hui l’homme porté par la douceur de vivre en oublia les valeurs d’antan sombrant peu à peu dans cette indolence qui ouvre vers la perte de sens, vers la perte du sens de la vie, vers la perte du sens de Dieu.
Alors oui aujourd’hui souvenons-nous de ce jour béni qui vit la paix s’installer même s’il ne fallut ensuite que 20 ans pour que l’horreur se renouvelle mais profitons de ce jour pour nous reposer la question de l’honneur, pour nous reposer la question du sens de notre vie, pour nous reposer la question de Dieu, et aujourd’hui accueillons pleinement en nos cœurs en nos âmes Dieu Lui-même, prince de la paix.
Amen.

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