Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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mardi 10 janvier 2017

Dimanche 8 janvier - Epiphanie


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En cette solennité de l'Epiphanie, nous nous tenons de nouveau auprès de la crèche abritant l'enfant Dieu et nous y voyons arriver ces fameux trois mages qui viennent s'agenouiller devant le divin enfant.
Ces trois mages qui, même s'ils ne sont pas rois, ces trois mages représentent l'ensemble des nations, l'ensemble de ce monde qui ne s'inscrit pas dans la première alliance conclue avec le peuple d'Israël mais l'ensemble de ce monde qui est appelé à venir reconnaître le Seigneur Jésus. A travers eux c'est donc l'ensemble du monde qui est rendu présent dans la crèche manifestant dès les premiers instants que le Christ est certes, venu pour l'ensemble de la maison d'Israël, mais qu'Il est aussi venu pour l'ensemble du monde. Ainsi, par la venue de ces trois mages c'est toute l'universalité de la mission du Christ qui est comme préfigurée.
Car oui, Dieu s'est fait homme en Jésus Christ pour l'ensemble des membres de l'humanité et c'est donc l'ensemble des membres de l'humanité qui est appelé à reconnaître le Seigneur et à venir l'adorer.
De plus, si les présents des mages ont reçus une sainte signification : l'or symbolisant la royauté universelle du Christ, l'encens préfigurant sa résurrection et la myrrhe annonçant sa divinité, ces présents manifestent également en un sens tous les faux dieux qui peuplent également notre temps et qui tentent de remplacer le Seigneur. La richesse et l'opulence étant avec le confort et l'indolence les nouveaux dieux de notre siècle, ces faux trésors, ces fausses richesses qui sont appelées à être déposées au pied de l'unique nécessaire de l'existence humaine, au pied du Seigneur Jésus et cela dans la reconnaissance que seul le Christ demeure l'unique rédempteur, que seul le Christ nous aime de cet amour qu'est Dieu, de cet amour qui ouvre à l'éternité.
Ainsi, en ce jour, ce sont tous les trésors du temps qui sont remis au pied du Seigneur, c’est l’ensemble du monde qui vient adorer le Christ Sauveur. Quelle belle préfiguration de ce qui est à venir !
Mais cette belle image, cet évènement prophétique se déroule dans l'adversité, dans cette adversité d'Hérode qui ne désire pas se soumettre à Dieu mais qui désire au contraire l'annihiler, l'exterminer. Voyant en Dieu un adversaire, Hérode ne désire qu’une chose, demeurer l’unique détenteur du pouvoir. Ainsi, Hérode demeure cette figure de l'humanité hautaine et orgueilleuse qui, pétrie de malice, souhaite la mort de Dieu pensant pouvoir prendre sa place ; image de cette humanité qui se croit maitresse de sa destinée, maitresse de l'éternité, image de cette humanité au cœur asséchée par le pouvoir et la richesse qui lutte contre Dieu, niant dans un accès de folie le salut obtenu, l'éternité promise.
Dans les premières heures de la naissance du Christ s'opère déjà cette séparation au sein du monde entre ceux qui reconnaissent le Seigneur et ceux qui le poursuivent pour l'exterminer, séparation qui manifeste ce combat entre le bien et le mal, combat déjà remporté par le Christ en sa croix glorieuse mais combat qui se poursuit encore aujourd'hui. Combat qui se poursuit certes en notre monde, en notre temps, en notre société mais combat qui se poursuit également en nous même. « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » nous dira le Seigneur et cela est bien visible dès le moment de la crèche.

Alors en ce dimanche, n'hésitons pas agenouillons nous avec les mages venus d'orient, déposons au pied du Seigneur tout ce que nous sommes, confions également au Seigneur tous ceux qui ne le reconnaissent pas et qui même luttent contre Lui, agenouillons-nous et déposons tout au pied du divin enfant qui nous comblera par un simple regard de tout l'Amour divin. Amen.

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