Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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samedi 8 février 2014

Dimanche 2 février - Présentation au Temple



Les évènements merveilleux entourant la naissance du Seigneur se poursuivent. Alors qu’il y’a maintenant un mois nous étions blotti en cette grotte de Bethléem pour y voir la naissance de Notre Seigneur, alors que nous y avions vu arriver les bergers accompagnés des saints anges, alors que nous y avions vu les rois mages offrir leurs présents au Roi du monde, nous pouvions nous demander la cause de tout ceci, oh bien sûr nous connaissons la suite de l’histoire et nous aurions pu apporter nous même une réponse immédiate à cette question. Mais cette réponse s’est inscrite dans le temps que Dieu a voulu embrasser en se faisant l’un de nous. Et aujourd’hui nous retrouvons le Seigneur encore tout jeune, encore enfant, nous le retrouvons accompagné de ses parents au Temple de Jérusalem. Et c’est par prophétie que Dieu va exprimer le destin fabuleux de celui qui pourtant ne laisse encore rien présager dans sa jeunesse. Syméon le premier va exprimer par cet hymne que nous venons d’entendre et qui est repris chaque jour par les religieux du monde entier à la fin de chaque jour. Cet hymne exprime la reconnaissance de l’identité de celui qui n’est alors qu’un enfant, cet enfant est reconnu comme étant le salut de son peuple, comme étant la lumière des nations païennes, comme étant la gloire d’Israël. Autant d’affirmation qui ne cache que cette affirmation centrale de notre Foi à savoir que Jésus Christ est Dieu. Mais Syméon va plus loin, il annonce également que l’enfant sera un signe de division, division qui n’est que le produit de la Foi, division de ceux qui auront cru au Seigneur et de ceux qui le rejetteront, qui le rejetteront jusqu’à la croix. Et la Vierge Marie reçoit une terrible prophétie car un glaive transpercera son cœur immaculée.
Nous pouvons retirer un bel enseignement de cette prophétie de Syméon, prophétie qui se réalisera comme nous le savons. En effet, le Christ va accomplir sa mission de salut et d’annonce mais sa mission aussi magnifique soit-elle, aussi bénéfique pour le genre humain soit-elle, sa mission va le conduire à l’adversité et ce jusqu’au don ultime de sa vie sur le bois de la croix. Ainsi, nous ne devons pas être étonné nous-mêmes si nous rencontrons l’adversité dans nos vies lorsque nous agissons pour le bien, ne sombrons jamais dans le découragement car Dieu est passé par ce chemin avant nous, Dieu a été accablé, bafoué, injurié, crucifié et pourtant Il n’a pas cessé d’être fidèle à sa mission de salut. Il nous faut donc imiter le Seigneur en nos vies en demeurant fidèle au bien malgré tout. Cela vaut bien entendu pour notre vie spirituelle balayé par les flots du monde moderne,  par les flots de nos passions, par les flots des tentations diverse et variés, ne baissons jamais les bras mais suivons avec abnégation la voie tracée par le Seigneur. Cela vaut également pour notre vie personnelle qui ne peut que s’appuyer sur notre vie spirituelle pour avancer dans la vie le front haut, les yeux au ciel et les pieds sur terre pour accomplir ce qui est bon, pour accomplir ce que nous devons.
Et il y’a un petit proverbe que l’évangile de ce jour balaie, petit proverbe que vous avez trsè certainement entendu ou même proférer il s’agit du fameux : « qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ». En effet, qu’a fait la Vierge Marie pour mériter de voir son cœur transpercé d’un glaive de douleur, qu’a fait Notre Seigneur pour être ainsi assassiné. Ne faisons jamais de Dieu le bourreau de nos existences car Dieu n’est pas un bourreau, Il est bien celui qui nous accompagne et nous porte lors de nos difficultés. Et en ce dimanche, laissons-moi conclure par un poème brésilien que vous connaissez certainement mais que vous aurez, comme moi, plaisir à réentendre :
« Comme je marchais sur la plage, au soir de ma vie, avant de m'enfoncer dans l'océan de Dieu, je me suis retourné et j'ai vu sur le sable l'empreinte de mes pas. Chaque pas, était un jour de ma vie, et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait monter mon regard. Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d'angoisse, les pas assurés et ceux qui trébuchent. Du plus loin que j'ai vu, à côté de mes traces s'imprimait une trace jumelle, et qui m'accompagnait jusqu'à mes derniers pas. C'était les pas de Dieu qui marchait côte à côte comme Il l'avait promis tout au long de ma vie. Comme un Père accompagne son enfant, Il avait marché à mon pas. Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu'à certains endroits il se rétrécissait, et que seule une empreinte se lisait sur le sable. C'était l'empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrances et de deuil, lorsqu'on se sent très seul et abandonné. Seigneur, ai-je crié, où étais-tu lorsque j'ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ? Et le Seigneur m'a répondu : "Mon enfant bien-aimé, l'unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans mes bras !" », « "Mon enfant bien-aimé, l'unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans mes bras !" ».
Amen.

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