En
ce dimanche, c’est un beau rappel que nous fait St Paul dans sa lettre aux
Corinthiens un rappel quant à nos différences.
Nous
sommes tous différents, voilà une réalité communément acceptée dans l’ordre
humain. Nous avons tous nos qualités et nos défauts, nos forces et nos
faiblesses et nous nous en rendons bien compte dans le quotidien de nos
existences. Ainsi nous sommes tous différents et en ce sens nous sommes tous
inégaux face à un ensemble de réalité. Bien sûr, cette inégalité de capacité
n’atteint cependant pas l’égalité de dignité inhérente à chaque personne
humaine. Ainsi, que l’on soit plus ou moins capable dans tel ou tel domaine,
nous sommes cependant tous égaux dans l’ordre de notre dignité. Ceci étant dit,
toute la société devrait se construire dans la considération des capacités de
chacun, que celui qui est manuel, qui a des doigts d’or comme on dit parfois et
bien qu’il œuvre dans le domaine qui lui correspond, que celui qui est plus
réflexif, théorise pour un accroissement de la connaissance et de la maîtrise
technique. Et remarquons que même dans nos familles, nous prenons en compte les
aptitudes de chacun et si vous avez un clou à planter vous savez à qui demander
ou au contraire, vous savez à qui il ne faut pas demander, si vous vous
débattez avec l’administration et bien là encore nous savons à qui demander et
à qui il est inutile de le faire. Dès lors, d’une manière habituelle, dans
l’ordre humain nous considérons chacun et nous nous considérons nous-même en
fonction de nos aptitudes.
Et
bien ces distinctions, elles appartiennent également à l’ordre de la vie
spirituelle. En effet, le bon Dieu nous considère tous et chacun en fonction de
nos aptitudes particulières. C'est-à-dire que le bon Dieu nous rejoint dans ce
que nous sommes afin de nous conduire jusqu’à la plénitude de notre personne.
Et cette considération, elle doit chasser en nous tout désir de nous comparer
ainsi que tout sentiment de jalousie ; et elle doit nous conduire à tout
mettre en œuvre dans l’ordre humain et dans l’ordre de la grâce pour atteindre
le maximum de nos capacités. Nous sommes différents de notre voisin mais, tout
comme notre voisin, nous sommes appelés à aller au bout de nous-même.
Et
à ce sujet rappelons-nous l’image tirée de l’enseignement de Ste Thérèse. Dans
l’ordre de nos capacités, que nous ayons la capacité d’un dé à coudre ou d’une
chope de bière, ce que le bon Dieu désire c’est que le dé à coudre tout comme
la chope de bière soit remplie de la grâce divine. Et lorsque c’est le cas,
lorsque le dé à coudre et la chope de bière sont remplis, il n’y en a pas un
qui est plus plein que l’autre, ils sont tous les deux pleins. Qui que nous
soyons, quelles que soient nos capacités, nous devons être empli de Dieu et de
sa grâce.
Ainsi
bien chers amis, ne nous comparons pas, ne considérons pas jalousement notre
voisin mais attachons-nous tous et chacun à vivre pleinement de la grâce dont
Dieu nous comble, découvrons comment Dieu désire user de nos aptitudes, de nos
capacités. Car surtout ne nous disons pas que nous sommes trop faibles ou sans
aptitudes et que dès lors le bon Dieu n’attend rien de nous. Non, nous avons
tous une partition à jouer et Dieu attend quelque chose de chacun de nous. Que
ce soit dans l’ordre de la Foi, de la prophétie, de la guérison, du
discernement ou en tout autre chose, Dieu attend toujours quelque chose de
nous. Gardons à l’esprit que Dieu veut avoir besoin de nous, Dieu veut compter
sur nous alors ne restons pas affalé dans nos habitudes mais œuvrons résolument
dans ce que nous pouvons.
Ainsi
en ce dimanche, demandons au Seigneur de nous aider à discerner ce à quoi Il
nous appelle, demandons au Seigneur de nous aider à discerner comment nous
pouvons participer plus activement à la vie de la paroisse que ce soit dans
l’ordre du faire ou dans l’ordre de la prière. Ne soyons pas des spectateurs de
nos vies spirituelles mais devenons ces acteurs dévoués à l’œuvre de Dieu. Dieu
attend quelque chose de chacun de nous, voilà la certitude, alors ne restons pas
sourd à ses attentes.
Amen.
Et
en ce dimanche nous avons la joie d’accueillir les futurs mariés de notre
secteur, et pour vous qui préparez votre mariage, l’évangile est des plus
appropriés. Vous êtes certainement dans les préparatifs de ce grand jour de
votre union et tout comme à Cana, vous seriez désolé de voir que ce jour là il
manque quoi que ce soit. Et c’est vrai, c’est important, mais ce texte
d’Evangile doit surtout vous faire modifier tous vos plans de table car ils
sont tous erronés. En effet, vous avez peut-être oublié deux invités, je veux
parler bien entendu du Seigneur Jésus et de la Très Sainte Vierge Marie.
Avez-vous pensé à chacun d’eux pour les festivités qui suivront la célébration
à l’Eglise ? Bien chers futurs mariés, ne laissez pas le bon Dieu à
l’Eglise vous feriez une grossière erreur, au contraire, invitez le Seigneur à
vous accompagner pour la fête mais aussi pour votre vie toute entière car c’est
bien là le sens du mariage chrétien, c’est bien en agissant ainsi que vous
permettrez au Seigneur de faire des miracles en chacune de vos vies, des
miracles qui dépasseront celui des noces de Cana. Engagez vous en faveur du
Seigneur, accueillez le Seigneur en vos vies, vivez des sacrements et comme
nous le disions découvrez ce que le Seigneur attend de vous. Voilà ce que le
Seigneur vous dit en ce dimanche, voilà ce que le Seigneur nous dit.
Amen
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