Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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lundi 2 juin 2014

1er juin - 7ème Dimanche de Pâques



La première lecture nous livre une image de l’Eglise primitive de cette Eglise primitive composée des apôtres, de la Vierge Marie ainsi que de quelques autres femmes. Et cette Eglise est rassemblée dans l’unité de la prière, repassant en son âme tous les évènements qui se sont déroulés ces derniers jours. Moments dramatiques de l’arrestation du Seigneur Jésus, de sa passion et de sa mort ; moments merveilleux de sa résurrection, de sa visite auprès des disciples et des apôtres et enfin de son ascension. En cet instant, le Christ n’est plus physiquement présent à leurs côtés et seules ses paroles résonnent en leurs cœurs : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde », « je vous enverrai une force, l’Esprit de vérité ». Paroles fortes de promesses et d’avenir qui s’ajoutent à tout ce que les apôtres sont vécu et qui nous sont pour une large part rapporté par les saints évangiles. Mais cet instant est celui de l’attente confiante mêlée peut-être de cette incertitude par trop humaine qui fait se demander si tout cela est bien réel car si merveilleux, si exceptionnel. Cette attente et cette incertitude prendront fin avec l’avènement de l’Esprit Saint le saint jour de la Pentecôte qui fera exploser toute la véracité de cette folle aventure. Mais pour l’heure, accompagnons ceux qui sont nos pères dans la Foi, accompagnons la Vierge Marie et prenons exemple sur leur unité, sur leur rassemblement, sur ce lien de la Foi qui les unit au cœur des difficultés. Car l’Eglise d’aujourd’hui n’a pas d’autres identités que celle qu’ont reçu les apôtres et la Vierge Marie, l’Eglise que le Christ a fondé et de laquelle nous sommes a comme fondement la personne même du Seigneur Jésus, son enseignement, son salut et c’est dans le Seigneur que nous sommes appelés à former une communauté, une communauté véritable qui n’est pas fondé sur les affinités humaines, qui est fondé sur l’unité de la Foi, sur la personne du Seigneur Jésus. Et tout comme les apôtres étaient bien différents nous sommes nous-mêmes bien différents et ces différences ne doivent pas être un obstacle au lien essentiel de la charité, au lien essentiel de la Foi.
Nous tous, nous avons cette grâce de vivre dans la lumière de la Foi et nous devons tâcher de former une communauté certes disparate mais malgré tout uni. Les cancanages ne doivent pas avoir cours entre nous, seule la charité doit rayonner. Tant de paroles sont posées sans avoir été vérifiées. Pour vous donner un exemple bien récent, un bruit a circulé qui m’a bien fait sourire, ce bruit concerne le groupe musical qui nous a accompagné durant la grande semaine sainte et bien il a été dit que ce groupe avait été rémunéré et il a même été donné un prix de rémunération alors que la vérité est bien que ce groupe nous a accompagné dans une charité bénévole, je répète, bénévole, porté uniquement par le désir d’accompagner notre communauté par leurs talents. Il y’aurait tant d’autres exemples à donner mais si je vous dis cela c’est parce que notre identité chrétienne ne peut pas se construire dans une schizophrénie qui ferait de nous des dévots à l’Eglise et des gens du monde en dehors. Notre identité chrétienne doit nous accompagner en chaque instant car le Christ Lui-même nous accompagne en chaque instant, le Christ ne nous abandonne pas alors de notre côté tâchons de Lui faire  une place en chaque instant de nos vies ne le chassons pas de nos âmes en nous écartant de la voie évangélique. Je nous laisse avec quelques fioretti de notre Pape François qui disait il y’a peu : « Nous sommes habitués aux bavardages et aux cancans, qui ont souvent pour origine la jalousie, l’envie… Mais ceux qui dans une communauté font des médisances sur leurs frères, sur les membres de la communauté, veulent tuer, comme les nazaréens qui voulaient tuer Jésus […] Bien souvent, nos communautés et nos familles sont un enfer où sévit cette criminalité qui consiste à tuer le frère ou la sœur avec la langue. Celui qui hait son frère dans son cœur est un meurtrier » ; « La médisance peut détruire une famille ou une communauté ». « Pour qu’il y ait la paix dans une communauté, une famille, un pays, dans le monde, on doit commencer ainsi : être avec le Seigneur. Où il y a le Seigneur, il n’y a ni envie, ni criminalité, ni haine, ni jalousies. Il y a la fraternité. Demandons au Seigneur de ne jamais tuer notre prochain avec notre langue ; et d’être avec le Seigneur comme nous serons tous au ciel ». Amen.

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