Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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jeudi 21 février 2019

16 décembre - 3ème Dimanche de l'Avent


« Que devons nous faire ? », cette question qui parcourt l’évangile de ce dimanche nous pourrions très certainement nous l’approprier nous tous. Nous tournant vers le Seigneur Jésus nous pourrions Lui demander en nos âmes : « Seigneur, que devons-nous faire ? » et le Seigneur nous répondrait avec une simplicité désarmante que nous savons déjà ce que nous devons faire. Et oui, nous savons ce que nous devons faire contrairement aux disciples de Jean le Baptiste dans l’Evangile. En effet, Jean le Baptiste a apporté des éléments de réponse pour la conduite de la vie en attendant l’enseignement du Christ qui va répondre pleinement à ce questionnement. Comment est-ce que le Christ y répond ? Et bien tout simplement en nous donnant les clefs de la vérité divine et de la charité, ces clefs de discernement qui sont portées par le commandement que le Christ nous laisse : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force et ton prochain comme toi-même ». Voilà ce que nous devons faire, voilà ce qui doit porter notre agir, voilà ce qui doit être la clef de discernement pour la conduite de chacune de nos vies. Ainsi oui, grâce au Christ, nous savons ce que nous devons faire, nous devons imiter le Seigneur, nous devons agir sous son regard bienveillant et rappelons-nous toujours que lorsqu’une situation nous semble obscur et bien demandons-nous simplement : comment est-ce que le Christ agirait à notre place ? et dès lors un chemin se dessinera.
Mais attention, ce n’est pas parce que nous savons ce que nous devons faire qu’il est dans un même temps facile de faire ce que nous devons faire. En effet, nous le savons, nous devons agir saintement en nos vies éclairés continuellement par la charité et la vertu et pourtant nous reconnaissons humblement notre insuffisance et à l’image de St Paul nous pouvons nous écrier : « Je ne fais pas le bien que je voudrais et je fais le mal que je ne voudrais pas ». Drame de notre humanité blessé par le péché qui se bat contre ses penchants mauvais y succombant trop souvent. Et c’est là, dans cette simple constatation de notre insuffisance que se déploie la miséricorde divine qui nous relève dans le sacrement de la confession et cela pour nous permettre de repartir à la conquête de notre propre sainteté. Et rappelons nous toujours cette petite phrase de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face : « Un saint, ce n’est pas celui qui ne tombe jamais mais celui qui se relève toujours », alors quels que soient les aléas de nos existences laissons-nous souvent relever par la miséricorde divine fruit du sacrement de la confession et ce afin de pouvoir continuer ce combat spirituel en faveur de la sainteté de nos vies.
Mais en ce dimanche, par delà la considération de notre agir, je voudrais m’arrêter avec vous sur une autre dimension de chacune de nos existences, je veux parler de la joie. Le prophète Sophonie nous livre cette forte invitation : « Pousse des cris de joie […] Éclate en ovations […] Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie » ; le psalmiste reprend : « Jubilez, criez de joie » ; et St Paul lui-même nous le dit : « soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie ». Et oui bien chers amis, nous devons être dans la joie, oh non pas une joie forcée déconnecté des réalités du temps présent, non, mais bien cette joie véritable qui prend sa source dans la reconnaissance de la présence du Seigneur. Et là encore le prophète Sophonie nous l’enseigne : « le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur » ; tout comme le psalmiste : « criez de joie […] car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël » ; tout comme St Paul : « Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien ». Oui, le Seigneur est là et c’est Lui et Lui seul qui est la source de la joie véritable, cette joie que les évènements du monde ne peut atteindre ni éteindre, cette joie toute divine qui tient sa source dans la présence de Dieu. St François de Sales avait cette formule que nous connaissons : « un saint triste est un triste saint » car la sainteté s’inscrit nécessairement dans la joie, la joie de sa savoir aimé, la joie de sa savoir sauvé, la joie de se savoir accompagné par le Seigneur.
Alors bien chers amis, soyons dans la joie et si la tristesse ou la lassitude nous assaillent et bien reposons-nous auprès du Seigneur dans la prière car le Christ est source de notre joie et la prière en est le canal qui diffuse cette joie divine en chacune de nos âmes. Soyons dans la joie car le Seigneur va venir, soyons dans la joie car le Seigneur est venu, soyons dans la joie car le Seigneur est là.
Amen.

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