Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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samedi 11 août 2018

Messe du 15 août

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Mercredi 15 août
Solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
Messe solennelle en l'église de La Bouilladisse à 10h45


5 Août - 18ème Dimanche du Temps Ordinaire


La première lecture nous donne de nous remettre en mémoire un épisode de l’histoire d’Israël que nous connaissons bien et qui demeure un exemple des plus significatifs de notre humanité. En effet, le peuple d’Israël, éprouvé par l’esclavage demande au Seigneur la délivrance. Moïse accomplit au nom du Seigneur cette délivrance et la fuite du peuple. Mais, le peuple d’Israël va ensuite récriminer contre le Seigneur à cause du manque de nourriture et Dieu va leur répondre en leur donnant la manne et les cailles. Par delà cet épisode de l’histoire, il nous faut nous laisser enseigner par le Seigneur car même si cela fait plusieurs milliers d’année que cela s’est passé, nous agissons bien souvent de la même manière avec le bon Dieu.
En effet, nous tous, nous avons cette joie et cette grâce d’avoir accueilli le Seigneur en nos cœur et en nos âmes le saint jour de notre Baptême et, bon an mal an, nous tâchons de vivre en compagnie du Seigneur combattant nos défaillances et recherchant la vertu. Ainsi, nous pouvons dire que nous avons été libérés du péché le saint jour de notre baptême à l’image du peuple d’Israël libéré de l’esclavage. Et tout comme lui, nous sommes en marche vers la Terre Promise qui n’est rien d’autre pour nous que le Paradis. Tout comme le peuple d’Israël, nous avons aussi parfois cette fâcheuse habitude oh peut-être pas de regretter le baptême reçu qui nous a établi dans la compagnie divine mais de regretter que nos vies ne soient pas toujours un long fleuve tranquille.
En effet, en compagnie du Seigneur nous nous attendons bien souvent à ce que nos vies soient épargnées de tout souci, de tout tracas et de toutes difficultés. Mais notre passage ici-bas, notre temps sur cette terre, notre temps de vie est bien comparable à la traversée du désert du peuple d’Israël et nous y éprouvons la faim de la présence divine, la soif du ciel et de la sainteté, nous sommes parfois harassé par le chemin que nous parcourons nous demandant quant est-ce qu’il pourra bien prendre fin. Notre vie d’ici bas n’est pas comparable à une croisière tout confort mais elle est belle et bien un pèlerinage. Et lorsque les choses tournent mal, lorsque notre existence sombre dans les difficultés, il nous faut bien nous retenir pour ne pas nous tourner vers le bon Dieu afin de maugréer, afin de lui adresser des reproches. Car le bon Dieu ne nous a jamais promis que notre vie d’ici bas serait préservée de tout, notre vie d’ici-bas elle se construit dans le monde avec ses forces et ses faiblesses, elle se construit dans cette existence marquée par le péché qui cause toute sorte de mauvaises choses, elle se développe dans cette nature imparfaite. Le bon Dieu ne nous a pas promis que notre vie d’ici bas serait préservé de tout mais le bon Dieu nous a promis l’Eternelle béatitude qui doit être bien plus désirable que toute autre chose.
En ce sens, il y’a un concept spirituel qu’il nous faut remettre à l’honneur et qui fait horreur à notre modernité c’est celui de l’ascèse. L’ascèse que nous pouvons bien sûr rechercher volontairement afin de nous débarrasser de tout le superflu de nos existences pour ne nous préoccuper que de Dieu et de Dieu seul. C’est une part de l’ascèse. Une autre part consiste à assumer les difficultés de nos vies dans la Foi et la confiance en usant même des difficultés de nos vies pour forger notre Foi, pour l’épurer et la fonder sur Dieu et sur Dieu seul. En ce sens, l’ascèse manifeste également notre attachement au Seigneur, notre Amour de Dieu.
En effet, supporter les difficultés de nos vies en les présentant au Seigneur et en Lui demandant force et courage pour traverser ces épreuves voilà bien la manifestation de la Foi véritable qui s’enracine dans une confiance infinie dans le Seigneur. A l’inverse maugréer dans les difficultés en reprochant au Seigneur ce qui nous arrive est bien loin de la Foi et de la confiance. Mais ne nous y trompons pas, si nous traversons des difficultés dans la Foi, Dieu ne nous enlèvera pas les difficultés mais Il nous donnera de les affronter en sa compagnie. A l’image du peuple d’Israël qui n’a pas été transporté immédiatement en dehors de ce désert dans lequel il errera pendant près de 50 ans, Dieu ne l’a pas soulagé du désert mais Dieu a donné au peuple d’Israël les moyens de traverser ce temps. Et Dieu agi de même avec nous, le bon Dieu ne nous enlèvera pas les difficultés mais Il nous donnera des les affronter avec Lui si nous nous remettons en sa grâce dans la Foi.
Alors bien chers amis, ayons tous un esprit d’ascèse dans la Foi qui soit juste et véritable afin que nos difficultés ne nous éloignent pas du bon Dieu mais qu’au contraire, elles nous permettent de nous enraciner toujours plus profondément dans une confiance infinie et une Foi ardente. Dieu nous accompagne et tel un ami Il nous invite à nous appuyer sur Lui alors surtout n’accusons jamais le bon Dieu mais demandons Lui toujours son soutient.
Amen.

29 Juillet - 17ème Dimanche du Temps Ordinaire


La dignité de notre humanité réside dans le Sauveur que Dieu le Père a désiré lui donner en son Fils Jésus Christ. Mais si Dieu est notre Sauveur, consentant à se livrer Lui-même en sacrifice pour notre propre Rédemption, Dieu ne s’est pas ensuite échappé de notre histoire humaine. Tout comme Il a agi jadis, Dieu agit de même encore aujourd’hui et cela avec chacun de nous.
Et nous le voyons bien dans l’Evangile de ce dimanche, Dieu se soucie même des besoins primaires de notre humanité. Alors oui bien sûr, le plus grand désir de Dieu c’est que nous Le choisissions, que nous Le reconnaissions et que nous L’aimions de tout notre cœur, de toute notre âme, Dieu se souci d’abord de notre salut mais Dieu se soucie d’abord de nous dans tout ce que nous sommes, dans tout ce que nous vivons. Je nous le redis encore en ce dimanche, ne restreignons pas le Seigneur à la sphère spirituelle de nos existences car Dieu n’est pas venu sauver notre dimension spirituelle, Dieu est venu et vient nous sauver, nous, notre personne. Dieu a jadis donner du pain et des poissons à ceux qui en avaient besoin et Dieu désire agir de la même manière avec nous. C’est ainsi qu’il nous faut considérer que toute chose, toute réalité est appelé à être présenté au Seigneur, des besoins primaires aux secondaires, des besoins spirituelles aux autres plus communs.
En ce sens là ce n’est pas uniquement notre vie de Foi qui doit être confiée et présentée au Seigneur mais bien tout ce qui fait notre vie. Et pour les adeptes de la plage en cette période estivale, on peut dire qu’il y’a une manière chrétienne d’aller à la plage, et oui, on peut aller à la plage avec le Christ en faisant que ce moment comme tous les autres soit présidé par le Christ, vécu dans la Charité, la Foi et l’Espérance et cela vaut aussi pour ceux qui préfèrent la montagne. Lorsque les vacances se termineront, il y’a bien aussi une manière d’être chrétien au travail, en faisant nos courses..etc.
La multiplication des pains et des poissons nous rappelle que rien de ce qui fait notre vie n’est étranger au Seigneur alors permettons au Seigneur d’être présent en tout ce qui fait notre vie afin que nous soyons tout entier à Lui, vivant chaque instant en sa présence, uni à Lui en chaque moment dans l’intimité de nos âmes, voilà ce que doit être notre vie, voilà ce qu’est la vie chrétienne.
« Si vous prenez l’habitude de vous tenir en présence de Dieu, vous l’aurez enfin partout avec vous ! », disait sainte Thérèse d’Avila. Voici quelques conseils pratiques pour vivre continuellement en présence de Dieu.
Croire et imaginez que Jésus est près de nous ! Jésus, nous ne Le voyons pas, nous ne Le touchons pas comme toutes les autres personnes, mais nous savons par la foi que le Christ ressuscité est vivant et nous accompagne sur le chemin de la vie. Comme l’aveugle perçoit la présence d’une autre personne à ses côtés, de même nous sentons et sommes sûr de la présence de Dieu près de nous. Nous savons qu’Il nous écoute. Nous croyons que nous l’avons toujours eu à nos côtés et en nous, et que, à présent même, Il est ici. Nous pouvons « l’emmener » avec nous partout, nous entretenir familièrement avec Lui, Lui demander lumière et force, demeurer en sa compagnie.
Regarder chaque instant avec un regard de Foi car avec un regard de Foi, tout révèle la présence de Dieu, tout. Les choses, les évènements et les personnes.
Faire chaque jour un examen de conscience empreint de gratitude car Dieu Providence est présent dans l’histoire et dans nos histoires personnelles, celle de chaque jour. Si tous les jours, en fin de journée, nous nous réservons un temps pour découvrir la façon dont Dieu s’est fait présent dans nos vies et pour Le remercier, nous userons par-là d’un moyen d’une grande efficacité pour cultiver l’habitude de la présence de Dieu.
Avoir recours aux petites phrases répétées tout au long de la journée telle que « Jésus j’ai confiance en Toi » c'est une prière très brève, un cri du cœur qui s’élance vers Dieu.
Faire des visites au saint sacrement
Prier avant toutes les activités quotidiennes
Et encore tant et tant de moyens, soyons imaginatifs afin que chaque instant soit vécu avec le Seigneur, afin que notre cœur Lui soit toujours attentif et aimant.
Amen.

22 Juillet - 16ème Dimanche du Temps Ordinaire


« Ils étaient comme des brebis sans berger », cette foule de l’évangile suscite la compassion du Seigneur qui la voit désemparée, cherchant le chemin de la Foi et de la Sainteté. Oh bien sûr cette foule suit le Seigneur mais comme à tâtons. Cette foule attend du Christ qu’Il leur indique la voie à emprunter pressentant que c’est bien le Christ qu’il faut suivre mais en même temps rejetant aussi souvent toute radicalité comme nous le signifient d’autres passages des évangiles. Cette foule suit le Christ pour ses belles paroles de consolation et de miséricorde, pour ses miracles mais bien souvent cette foule refuse de se remettre en question et renâcle à mettre en pratique ce que le Seigneur Lui enseigne.
Et nous le savons bien cette foule représente clairement l’ensemble de l’humanité car tout homme recherche le sens à donner à sa vie, tout homme désire s’établir dans la miséricorde par rapport à lui-même, tout homme attend d’être consolé et soutenu sur le chemin de la vie. Et dans un même temps, la nature humaine blessée par le péché a du mal à se laisser guider sur des chemins qui ne sont pas les siens. D’un côté, l’humanité veut bien se laisser combler par l’Amour de Dieu mais de l’autre elle refuse de se laisser transformer par cet Amour divin. D’un côté, l’humanité veut bien se laisser combler par le Christ mais, de l’autre, refuse d’emprunter les chemins que le Christ lui indique préférant suivre ses propres voies.
Nous voyons bien là se dessiner un paradoxe qui nous rejoint également. En effet, comment l’homme peut-il désirer recevoir du Christ grâce et miséricorde et dans un même temps refuser de se laisser conduire à une conversion véritable et radicale. Comment l’homme peut-il désirer recevoir du Christ grâce et miséricorde et dans un même temps suivre de ces autres bergers si nombreux qui l’éloignent du Christ et que l’on peut discerner dans le pouvoir, l’argent, la luxure, l’égocentrisme et tant d’autres choses encore. Comme nous le dit le Seigneur par ailleurs, on ne peut avoir deux maîtres à la fois, on ne peut avoir deux guides, deux bergers à la fois.
Et face à cette réalité, ne pensons pas que le Seigneur sombre dans la colère envers cette humanité qui le recherche sans vouloir le suivre, ne pensons par que le Seigneur s’irrite envers cette humanité qui désire recevoir l’Amour de Dieu sans pour autant en vivre. Le Christ s’est livré Lui-même pour cette humanité ingrate et, porté par son Amour, le Christ ne peut que poser sur notre humanité un regard empli de compassion et de tristesses.
Comme  je nous le disais dimanche dernier, nous sommes des merveilles car Dieu s’est offert en sacrifice pour notre Rédemption et notre Salut mais ce que nous sommes doit encore s’établir et rayonner, ce que nous sommes nous invite à suivre le Christ comme notre unique berger. Suivre le Christ véritablement en vivant à ses côtés, en lui parlant comme un ami parle à un ami, en lui parlant de ce qui fait nos vies, nos joies et nos peines, nos victoires et nos défaites, en vivant avec le Seigneur qui nous appelle constamment à nous laisser guider par Lui, par son enseignement et par l’enseignement de son Eglise. Vivre avec le Seigneur pour vivre dans le Seigneur voilà le chemin que nous indique l’unique berger notre Seigneur Jésus Christ. Et pour toute notre vie, nous pouvons garder à l’esprit cette petite question aidant toujours au discernement des situations et des actions que l’on doit poser : « qu’est ce que le Seigneur aurait fait à ma place ? » ou bien plutôt en nous adressant au Seigneur Lui-même en notre âme : « Seigneur, qu’est ce que tu ferais à ma place ? ». Et cette question s’il nous faut bien souvent l’adresser au Seigneur, il nous faut surtout demander au Seigneur de nous aider à suivre sa volonté à Lui, de nous donner la force de suivre la voie que le Christ Lui-même nous aura indiquée. Et pour toutes ces situations qui échappent à notre contrôle, dans la maladie d’un proche par exemple, et bien établissons-nous dans la confiance en demandant au Seigneur d’être l’unique berger de cette personne et en témoignant du Christ auprès d’elle.
Vivre avec le Christ c’est bien cela c’est impliquer le Christ dans tout ce qui fait notre vie des choses les plus importantes aux plus insignifiantes, je dis bien même les choses les plus insignifiantes. Et pour faire un parallèle, l’été étant propice à cela, nous passons bien souvent des moments agréables en compagnie d’amis échangeant sur tout et sur rien goûtant simplement le plaisir d’être ensemble et bien pourquoi ne pas agir ainsi avec le Seigneur ? Vivre avec le Seigneur c’est aussi cela, c’est parler au Seigneur en lui disant ce qui fait toute notre vie, évoquant ces paysages aperçus et ces émotions ressenties. Parfois nous restreignons notre relation au Seigneur uniquement pour les choses graves et importantes comme si nous avions peur de déranger le Seigneur avec d’autres futilités. Quelle erreur ! Quelle erreur car l’amour du Seigneur concerne toute notre personne et toute notre vie, non pas juste une part de notre existence mais tout ce que nous sommes, tout ce que nous pensons, tout ce que nous vivons ou ressentons. Ne restreignons pas notre relation au Seigneur mais permettons au contraire au Seigneur d’être présent à chaque moment, des plus graves aux plus légers en le rejoignant bien souvent dans l’intimité de nos cœurs et de nos âmes.
Voilà aussi ce qui doit constituer notre prière. Notre prière qui doit être vécue comme l’est notre vie avec ces moments de gravité et ces moments plus légers. Et en agissant ainsi nous vivrons avec le Seigneur non pas uniquement dans ces temps de prières essentiels, qu’il nous faut conserver fidèlement, mais également dans ce quotidien qui est le nôtre. En agissant ainsi nous serons toujours unis au Seigneur qui peu à peu nous guidera sur ses chemins à Lui, et peu à peu nous nous laisserons guider par le Christ dans tout ce qui fait notre vie et notre personne.
Le Christ est vivant, présent à nos côtés, prenons ces paroles au sérieux et vivons en compagnie du Christ le retrouvant bien souvent en nos cœurs et en nos âmes, conversant avec Lui en chaque instant, Lui demandant bien souvent « Seigneur qu’est ce que tu ferais à ma place ». Voilà la vie chrétienne, la vie avec le Christ notre unique berger.
Amen.