Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène

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Centre paroissial : 7, Bd. Francis CAPUANO - Place Notre Dame 13720 La Bouilladisse

samedi 15 août 2015

15 août - Assomption de la Très Sainte Vierge Marie



En cette solennité de l’Assomption nos oreilles ont pu être ravies par l’écoute de ce cantique de la Vierge Marie exultant sous l’action de l’Esprit Saint, exultant en la présence de Celui qu’elle porte en son sein. Et aujourd’hui, nous vivons une part de ce cantique qui comporte l’affirmation : « tous les âges me diront bienheureuses ». Car oui, nous l’affirmons en ce jour, la Vierge Marie est bienheureuse, bienheureuse d’être d’Immaculée conception, bienheureuse d’avoir porté en son sein le Verbe éternel, bienheureuse d’avoir vu grandir son Seigneur et Sauveur, bienheureuse d’être notre mère à tous, bienheureuse d’avoir rejoint son Fils ressuscité dans la gloire du ciel, bienheureuse d’être couronnée reine du ciel… Or l’ensemble de cette béatitude qui entoure la Vierge Marie est le fruit unique de ce oui de Marie. Marie a dit oui à la volonté de Dieu, elle a embrassé de tout son être la volonté divine, c’est bien ce oui essentielle qui aujourd’hui l’accueille en Paradis avec son corps et son âme, élevée toute entière dans la gloire de Dieu, établie au côté de son divin Fils. Et c’est bien en ce oui que nous sommes appelés à imiter la Vierge Marie. Dire oui non pas du bout des lèvres mais pleinement, totalement. Et dire oui au Seigneur c’est bien le recevoir tout entier, dans la plénitude de son être, dans la plénitude du chemin qu’Il propose à chacun des membres de notre humanité.
Ô combien la Vierge Marie doit-elle souffrir de voir ses enfants emprunter des chemins de traverse, se satisfaire de leurs pauvres réflexions humaines pour valider leurs pensées erronées. Ô combien le oui total et entier de Marie doit être contrarié par nos fameux « oui mais ». Ces « oui mais » de bon nombre de catholiques, ces « oui mais moi je pense qu’il faut que l’église évolue », « oui mais je ne suis pas d’accord sur tout », « oui mais enfin chacun fais comme il veut »… Ne nous berçons pas d’illusion, ce oui mais est en définitive un non, un non à la réalité divine, un non qui vient se heurter au oui de Marie. Ô cela ne signifie pas que le peuple chrétien doit être un peuple de mouton absurde mais il doit être un peuple ayant la foi, ayant la Foi en Dieu qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper, ayant la Foi en l’Eglise Corps du Christ et missionné par Lui pour nous guider. Bien sûr, il y’a des domaines sur lesquelles une réflexion circonstanciée est essentielle et l’Eglise elle-même la porte mais bon nombre d’opinions de catholiques sociaux vont à l’encontre d’affirmations fondée sur la Révélation.
Ô je sais que ces paroles nous atteignent au cœur et nous poussent à nous remettre en question et moi le premier car le relativisme ambiant ne cesse de rogner notre adhésion au Seigneur sous couvert d’ouverture, sous couvert de respect, sous couvert de bon nombre de bons sentiments qui ne contribuent qu’à nous affadir. Et en ce jour considérons la Vierge Marie, elle qui a dit oui et donna naissance au Sauveur, elle aurait pu contrarier par la suite le plan divin, elle aurait pu essayer de contrarier les élans de son Fils, le maintenir sous sa coupe pour lui éviter de se faire remarquer, pour lui éviter d’être crucifié. Dès lors, cela aurait été un « oui mais » que la Vierge Marie aurait prononcée, oui je veux bien être la Mère du Verbe divin mais après c’est moi qui gère, qui guide, qui gouverne… Heureusement pour nous et pour notre salut que tel n’en fut pas ainsi, le oui de Marie était aussi un oui pour notre salut même si cela passait par la croix, c’était un oui total au dessein divin même si cela passait par la mort. Marie n’a pas fait passer ses opinions avant la vision de Dieu, Marie n’a pas eu l’orgueil démesuré de se croire supérieur à Dieu, Marie n’a pas eu l’outrecuidance de vouloir enseigner le chemin au Seigneur mais elle l’a reçu pleinement, totalement, dans une confiance pleine et entière.
Et cette semaine, nous fêtions St Laurent. Son courage de chrétien lui a coûté la vie de manière particulièrement douloureuse, sur le gril enflammé. St Laurent aurait pu – penserait un homme de notre temps – chercher un accord, un compromis. L'Empereur voulait les biens de l'Église de Rome, et St Laurent aurait pu traiter, en cédant sur le principe de l'autonomie de l'Eglise et sur la hiérarchie des pouvoirs. En effet, prendre à l'Eglise ses ressources signifie l'empêcher d'accomplir sa mission, qui est celle de prêcher l'Évangile et d'en réaliser les œuvres. Mais le diacre Laurent tint ferme ce principe – une certaine pensée dirait qu'il a été intransigeant ! – et il a engagé jusqu'à sa propre vie. Il a publiquement exprimé son désaccord, il est allé à contre-courant, non seulement vis-à-vis du pouvoir politique, mais aussi vis-à-vis de la pensée de l'époque. Mais Laurent savait, toutefois, que l'important n'était pas de s'adapter à l'esprit du monde, mais de rester fidèle à Jésus. Il savait qu'il existe une différence chrétienne.
Bien chers amis, je nous le dis à vous comme à moi, imitons la Vierge Marie et les saints du ciel ; suivons le Seigneur en mettant de côtés nos opinions, en abattant cet orgueil déraisonné. Si des questions subsistent, très bien cherchons en les réponses en nous laissant enseigner par le Christ et par l’Eglise et non en voulant nous-même enseigner le Christ et l’Eglise. Rappelons-nous que c’est le Christ et en son sein l’Eglise qui ont mission de transformer le monde pour l’établir en l’éternelle béatitude ; rappelons-nous que ce n’est pas le monde qui doit transformer ou bien plutôt défigurer le Christ et l’Eglise. Nous même, nous devons nous laisser transfigurer par le Christ et non pas défigurer par le monde.
Paroles difficiles en cette solennité de l’Assomption mais rappelons-nous les larmes de la Vierge Marie à La Salette qui pleurait sur le peuple chrétien s’égarant. Ne faisons pas pleurer la Vierge Marie, ne faisons pas pleurer notre mère, fêtons la dignement en ce jour certes par nos chants, nos fleurs, nos lumignons mais surtout par notre cœur tout donné à son Fils Notre Seigneur.
Amen.

jeudi 13 août 2015

Appel aux dons



Paroisse St Laurent
de La Bouilladisse


Appel aux dons





L’orgue de la paroisse de La Bouilladisse arrivait à bout de souffle, il convenait de le remplacer par un matériel plus performant.

Une offre exceptionnelle a été faite à la paroisse pour l’acquisition d’un orgue Johannus – Sweelinck 25, orgue d’une qualité exceptionnelle adaptée à l’usage liturgique ainsi qu’à notre église St Laurent de La Bouilladisse.

C’est un investissement particulièrement conséquent pour notre paroisse mais c’est un investissement qui participera à la beauté de nos liturgies et donc de notre prière ce qui est bien l’essentielle de la vocation paroissiale.

Vous pouvez soutenir cette œuvre qui poursuit le travail de restauration déjà bien avancée. Toute aide sera la bienvenue ! Et je n’hésite pas à vous adresser la formule consacrée :

« le bon Dieu
vous le rendra ! »

+ + + + + + + + + + + + + +

Je soutiens
le remplacement
de l’orgue



Montant du don :

………………………………………… €


·      Chèques à libeller à l’ordre de : « Amicale de La Bouilladisse » à mettre sous enveloppe et à expédier à : 
Paroisse St Laurent
Place Notre Dame
13720 La Bouilladisse

Soyez en vivement remercié !
 


9 août - 19ème Dimanche du Temps Ordinaire



C’est une exhortation que nous adresse St Paul en sa lettre aux Ephésiens, il nous exhorte à éliminer de notre vie l’amertume, l’irritation, la colère, les éclats de voix et les insultes. J’ai recherché la définition exacte de l’amertume qui se définit comme le ressentiment causé par le regret ou la déception, c’est donc ce ressentiment que nous sommes appelés à vaincre, ce ressentiment ancré sur les échecs ou les erreurs du passé qui contamine le temps présent de son aigre fiel. Le ressentiment n’a aucune raison d’être car quel que soit le passé, il ne peut être réécrit, ce qui nous appartient c’est le présent, l’instant que nous devons transformer en béatitude. Qu’importe hier, ce qui est important c’est ce que nous faisons, ce que nous sommes aujourd’hui. Quant à l’irritation, à la colère ou aux éclats de voix, ils n’ont pas besoin d’être défini mais ils ont besoin d’être combattu car ils empoisonnent notre relation aux autres, notre relation aux mondes. N’importe quel précis pédagogique nous l’enseigne, rien de bon ne peut être provoqué par l’énervement mais c’est bien la douceur et la patience qui font grandir les autres et le monde. Et nous arrivons aux insultes, ces insultes pensées ou proférées, au volant ou bien même en regardant la télévision, une quelconque émission politique par exemple, les insultes ne sont que condamnation de l’autres dans sa personne non dans les positions qu’il adopte ou dans les erreurs qu’il commet or nous le savons, nous pouvons condamner les œuvres mais ne pouvons condamner la personne qui peut toujours changer, qui peut toujours se relever.
Mais par-delà toutes ses considérations importantes et intéressantes qui concernent davantage la psychologie des relations humaines St Paul nous invite à combattre tout cela non pas d’abord pour l’émergence d’un monde plus juste et plus fraternel mais d’abord parce que tout ceci contrarie l’Esprit Saint, parce que tout ceci contrarie Dieu Lui-même. Mais comment, comment Dieu peut-il être blessé par mon amertume, par mon irritation, ma colère, mes éclats de voix ainsi que par les insultes proférés ? Et bien tout simplement parce que cela blesse l’amour infini que Dieu nous porte, c’est une blessure d’amour que nous infligeons au Seigneur. Comment cela et bien prenons un simple exact. Les parents souffrent des errements et des erreurs de leurs enfants même si ces erreurs et ces errements ne les impliquent pas car le malheur des enfants entache le bonheur des parents. Nous ne sommes pas des îles séparé les uns des autres par un océan, nous sommes unis les uns aux autres par des liens amicaux, familiaux et ces liens peuvent être à l’origine de grandes souffrances de grandes douleurs qui peuvent aller parfois jusqu’à la rupture pure et simple. Il en est de même avec le bon Dieu. Le péché, source de notre malheur car blessure de notre humanité atteint Dieu parce qu’Il nous aime d’un amour infini. Reconnaissons-le, nous ne sommes pas atteints au cœur par la souffrance de ceux que nous n’apprécions, nous le sommes dans l’ordre intellectuel, dans l’ordre de la raison mais nous ne sommes pas atteints au cœur. Par contre la souffrance des êtres chers nous terrasse l’âme. Et si cela est vrai dans l’ordre de l’amour humain combien plus cela se vérifie dans l’ordre de l’amour divin qui le surpasse infiniment.
Ainsi, il nous faut lutter contre tous ces mauvais penchants de notre nature, il nous faut combattre pour l’émergence d’un monde plus juste et plus fraternel mais surtout il nous faut combattre par respecte pour l’amour dont Dieu nous comble. Notre devoir de conversion est fruit de notre amour de Dieu. Alors combattons pour remporter la victoire certes par l’effort de notre volonté mais surtout soutenu par la grâce de Dieu et surtout rappelons-nous que rien n’est impossible à Dieu même les plus grands défauts peuvent être anéanti par la grâce divine activement recherchée.
Amen.