- 9h en l'église St Pierre de La Destrousse
- 18h30 en l'église St Laurent de La Bouilladisse
Blog des paroisses de La Bouilladisse, La Destrousse, Peypin et Belcodène.
Paroisses de La Bouilladisse – La Destrousse – Peypin – Belcodène
samedi 22 février 2014
Horaires des messes du Mercredi des cendres
Le mercredi 5 mars sera le mercredi des cendres, deux messes avec imposition des cendres vous sont proposées:
lundi 17 février 2014
Dimanche 16 février - 6ème Dimanche du Temps Ordinaire
L’ensemble
de l’évangile de ce dimanche est une explicitation de cette phrase initiale
prononcée par le Seigneur Jésus à savoir : « Je ne suis pas venu
abolir mais accomplir » la loi et les prophètes.
Et il nous
faut entendre dans sa plénitude cette parole. Si le Christ accompli l’ensemble
des prophéties c’est bien parce qu’Il est celui qui était tant attendu, celui
qui était annoncé par l’ensemble des prophètes, Il est le messie d’Israël, le
Sauveur. Quant à l’accomplissement de la Loi, ce peut-être plus difficile à
cerner.
La loi nous
savons tous ce que c’est. La loi de notre société par exemple est
essentiellement constituée d’interdit qui doivent permettre un meilleur vivre
ensemble. Il est interdit de griller un feu rouge afin que l’ensemble de la
circulation routière puisse se dérouler sans trop d’accrochages et d’accidents.
Mais il y’a une grande nuance qu’il nous faut retenir c’est que si la loi de
l’état, la loi étatique définit ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, la
loi étatique n’a pas comme vocation de définir ce qui est bien ou ce qui est
mal, la loi étatique n’est pas une loi morale elle est une loi de vie commune.
Pour illustrer cela il suffit simplement de penser à tout ce qui concourt à
l’établissement de la culture de mort comme l’a si bien nommé le Bienheureux
Pape Jean-Paul II comme par exemple l’avortement. L’avortement est permis en
notre société mais l’avortement n’est pas moralement bon. L’euthanasie qui
semble devoir arriver en notre terre de France est dans le même cas de figure.
La loi étatique parce qu’elle est portée par le consensus démocratique n’a pas
comme vocation de définir ce qui est bien ou mal mais juste ce qui est permis
ou pas.
Le Christ
bien entendu ne s’intéresse pas à cette loi circonstancielle, à cette loi des
états, le Christ se réfère à une loi qui la dépasse à savoir la loi éternelle,
la loi divine. Cette loi divine, définit essentiellement par les dix
commandements et développées à travers l’ensemble de la révélation cette loi
divine est universelle et si elle s’attache à nous révéler ce qui est bon et ce
qui ne l’est pas elle le fait pour tous les hommes de tous les temps.
Quoi qu’il
en soit, face à la loi nous pouvons avoir deux attitudes la première qui
consiste à la respecter scrupuleusement mais de manière extérieure, la seconde
qui consiste à discerner ce qui porte la Loi pour en découvrir l’élan vital.
Les scribes et les pharisiens dénoncés dans l’évangile de ce jour ont, d’une
manière globale, une observance extérieure de la loi, extérieurement ils
paraissent juste alors que dans leurs cœurs ils fomentent le mal. Le Christ
nous invite à les dépasser en recevant l’élan qui porte la loi. Par exemple, le
meurtre est un acte mauvais mais même le fait de penser sérieusement à faire
mourir quelqu’un est un acte mauvais tout comme le fait de se mettre en colère
contre son frère ou bien encore de l’insulter. Le meurtre désigne le fait
d’enlever la vie à quelqu’un mais la vie de l’autre nous pouvons l’abîmer de
multiples manières. En ce qui concerne l’adultère là encore c’est un acte
mauvais mais le désir du mal est déjà un mal en soi.
Aussi bien
en ce qui concerne le meurtre que l’adultère, ces actes graves ne jaillissent
pas de rien, ils sont préparés par d’autres actes qui les appellent. L’insulte
et la haine constituent un terreau favorable au meurtre.
Mais
arrêtons-nous quelque peu sur une parole du Seigneur qui fonde la discipline de
l’Eglise. Dans l’évangile le Seigneur dit : « si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est
adultère ». C’est sur cette phrase du Seigneur Jésus que se base la
discipline concernant le mariage, concernant spécifiquement le cas des
personnes mariées devant le Seigneur qui malheureusement divorcent et qui
contractent une nouvelle union civile, ceux-là se placent dans la situation
décrite par le Seigneur à savoir qu’ils sont adultères et c’est cette situation
qui les empêchent de recevoir la sainte communion, qui les empêche de recevoir
le sacrement de la confession. L’Eglise n’a donc pas inventé une discipline
inhumaine comme on l’entend parfois mais parce que l’Eglise est l’Eglise du
Christ elle se doit de Lui être fidèle, elle se doit d’être fidèle à la
Révélation. De plus, le jour de leur mariage devant le Seigneur ce sont les
époux qui se sont dit oui et cela pour la vie, l’Eglise respecte ce oui,
respecte cette parole qu’ils se sont échangés. Ceci étant dit, il faut
reconnaître que de nombreuses situations sont particulièrement difficiles mais
malgré cette difficulté il est beau de voir des divorcés remariés respecter la
parole du Seigneur en assistant à la messe mais en ne recevant pas la sainte
communion, reconnaissant que leur situation est quelque peu bancale ils se
confient malgré tout au Seigneur en reconnaissant leur péché et les
conséquences qu’il induit.
Alors en ce dimanche, nous pouvons peut-être nous pencher sur
notre cœur pour y déceler toutes les attitudes intérieures qui ne sont pas
image de la charité du Christ et demandons au Seigneur de nous soutenir par sa
grâce afin que notre cœur et nos pensées lui soient toutes dévouées.
Amen.
samedi 15 février 2014
Dimanche 9 février - 5ème Dimanche du Temps Ordinaire
Dans
l’évangile de ce dimanche, le Seigneur Jésus nous compare, nous tous, à deux
éléments que nous connaissons bien à savoir le sel et la lumière.
Dans
l’ancien temps peut-être plus qu’aujourd’hui, le sel était utilisé pour
conserver les aliments, de nos jours il est davantage utilisé pour déployer
toute la saveur de nos petits plats. Ces deux propriétés du sel celui de la
conservation et de révélateur de saveur, ces deux propriétés nous qualifient
selon le Seigneur. En effet, nous sommes appelés à conserver les aliments que
le Seigneur nous a donné, nous sommes appelés à conserver la Révélation qui
nourrit nos âmes en nous révélant l’identité divine ; conserver sans corrompre ;
conserver l’intégralité de ce qui nous a été donné pour transmettre à tous la
Vérité qu’est le Christ Lui-même ; conserver sans corrompre c'est-à-dire
sans transformer le visage du bon Dieu ce qui n’en ferait qu’un dieu de théâtre
or seul un attachement humble et fidèle à l’enseignement de l’Eglise permet de
ne pas corrompre le visage du Seigneur. Cette conservation du message
évangélique doit permettre également d’en déployer toute la saveur, d’en
recevoir toute la richesse qu’elle contient pour la communiquer à ceux qui nous
entourent.
Mais il y’
a une propriété du sel que j’ai passé sous silence c’est que le sel a la
capacité de stopper les infections. Appliquer sur une plaie il immobilise les
bactéries mais le seul inconvénient c’est que ça pique. Et cette propriété du
sel peut elle aussi être une belle image de notre mission de chrétien à savoir
que nous sommes appelés à stopper la prolifération du mal dans le monde en
étant pleinement les disciples du Seigneur tout en sachant que cela va piquer
jusqu’à parfois conduire le monde à des réactions violentes. Pour nous en
convaincre il nous suffit de considérer les martyrs du siècle dernier pour voir
combien la simple présence chrétienne pleine et entière peut conduire à la
persécution jusqu’au don ultime de sa vie. Et bien chers amis, nous sommes
appelés à piquer en rappelant à temps et à contretemps la vérité évangélique,
nous sommes appelés à piquer en étant simplement ce que nous sommes à savoir
les disciples du Seigneur. Et comme le disait George Orwell : « En ce
temps de tromperie, dire la vérité revient à poser un acte
révolutionnaire ». Et bien 2000 ans après le Christ, l’évangile appelle
toujours à une transformation du monde, à une transformation de chacun, à une
révolution copernicienne.
Il nous
faut donc conserver la Révélation divine sans la corrompre pour en recevoir
toute la saveur inhérente et pour l’annoncer au monde afin de stopper la
prolifération du mal même si cela doit piquer, même si cela doit déranger.
La deuxième
comparaison que le Seigneur utilise est celle de la lumière, nous, je dis bien
nous, nous sommes la lumière du monde. Ne nous y trompons pas nous ne sommes
pas la source de la lumière, le Christ en est la source mais comme disciples du
Seigneur, comme ayant reçu la Foi le jour de notre baptême nous rayonnons de la
présence même du Seigneur et nous sommes appelés à rayonner toujours plus
intensément. Or une lumière ne rayonne pas lorsque sa diffusion est empêchée et
il nous faut démasquer tout ce qui empêche la présence du Seigneur en nos âmes
de rayonner comme par exemple la dissimulation de la lumière c'est-à-dire la
dissimulation de notre attachement au Seigneur, le voile jeté sur la lampe
c'est-à-dire le péché qui macule la lampe en emprisonnant la lumière ou encore
le contre témoignage qui va défigurer la lumière.
Par ces
deux comparaisons le Seigneur nous montre toute la grandeur dont Il nous comble
en chaque instant car c’est par notre Foi que la vie trouve toute sa saveur en
étant orientée vers l’éternité, c’est par notre Foi que les ténèbres de nos
vies laissent place à la lumière du Christ. Ô combien nous avons besoin de
retrouver tout ce que nous apporte notre Foi au Seigneur Jésus, ô combien nous
avons besoin de retrouver la grandeur du titre de chrétien, grandeur humble car
grandeur au service de la mission du Seigneur. Mais notre grandeur nous conduit
également à essayer d’être à la hauteur de notre stature de chrétien, d’être de
dignes disciples du Seigneur, d’être le sel de la terre qui conserve le vraie
visage de Dieu pour en recevoir toute la douceur et le communiquer au monde,
d’être la lumière du monde qui rayonne du Christ et chasse les ténèbres.
Alors en ce
dimanche, soyons fiers d’être chrétiens et demandons au Seigneur la grâce
d’être toujours davantage digne de notre titre de disciple du Seigneur.
Amen.
samedi 8 février 2014
Dimanche 2 février - Présentation au Temple
Les
évènements merveilleux entourant la naissance du Seigneur se poursuivent. Alors
qu’il y’a maintenant un mois nous étions blotti en cette grotte de Bethléem
pour y voir la naissance de Notre Seigneur, alors que nous y avions vu arriver
les bergers accompagnés des saints anges, alors que nous y avions vu les rois
mages offrir leurs présents au Roi du monde, nous pouvions nous demander la
cause de tout ceci, oh bien sûr nous connaissons la suite de l’histoire et nous
aurions pu apporter nous même une réponse immédiate à cette question. Mais
cette réponse s’est inscrite dans le temps que Dieu a voulu embrasser en se
faisant l’un de nous. Et aujourd’hui nous retrouvons le Seigneur encore tout
jeune, encore enfant, nous le retrouvons accompagné de ses parents au Temple de
Jérusalem. Et c’est par prophétie que Dieu va exprimer le destin fabuleux de
celui qui pourtant ne laisse encore rien présager dans sa jeunesse. Syméon le
premier va exprimer par cet hymne que nous venons d’entendre et qui est repris
chaque jour par les religieux du monde entier à la fin de chaque jour. Cet
hymne exprime la reconnaissance de l’identité de celui qui n’est alors qu’un
enfant, cet enfant est reconnu comme étant le salut de son peuple, comme étant
la lumière des nations païennes, comme étant la gloire d’Israël. Autant
d’affirmation qui ne cache que cette affirmation centrale de notre Foi à savoir
que Jésus Christ est Dieu. Mais Syméon va plus loin, il annonce également que
l’enfant sera un signe de division, division qui n’est que le produit de la
Foi, division de ceux qui auront cru au Seigneur et de ceux qui le rejetteront,
qui le rejetteront jusqu’à la croix. Et la Vierge Marie reçoit une terrible
prophétie car un glaive transpercera son cœur immaculée.
Nous
pouvons retirer un bel enseignement de cette prophétie de Syméon, prophétie qui
se réalisera comme nous le savons. En effet, le Christ va accomplir sa mission
de salut et d’annonce mais sa mission aussi magnifique soit-elle, aussi
bénéfique pour le genre humain soit-elle, sa mission va le conduire à
l’adversité et ce jusqu’au don ultime de sa vie sur le bois de la croix. Ainsi,
nous ne devons pas être étonné nous-mêmes si nous rencontrons l’adversité dans
nos vies lorsque nous agissons pour le bien, ne sombrons jamais dans le découragement
car Dieu est passé par ce chemin avant nous, Dieu a été accablé, bafoué,
injurié, crucifié et pourtant Il n’a pas cessé d’être fidèle à sa mission de
salut. Il nous faut donc imiter le Seigneur en nos vies en demeurant fidèle au
bien malgré tout. Cela vaut bien entendu pour notre vie spirituelle balayé par
les flots du monde moderne, par les
flots de nos passions, par les flots des tentations diverse et variés, ne
baissons jamais les bras mais suivons avec abnégation la voie tracée par le
Seigneur. Cela vaut également pour notre vie personnelle qui ne peut que
s’appuyer sur notre vie spirituelle pour avancer dans la vie le front haut, les
yeux au ciel et les pieds sur terre pour accomplir ce qui est bon, pour
accomplir ce que nous devons.
Et il y’a
un petit proverbe que l’évangile de ce jour balaie, petit proverbe que vous
avez trsè certainement entendu ou même proférer il s’agit du fameux :
« qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ». En effet,
qu’a fait la Vierge Marie pour mériter de voir son cœur transpercé d’un glaive
de douleur, qu’a fait Notre Seigneur pour être ainsi assassiné. Ne faisons
jamais de Dieu le bourreau de nos existences car Dieu n’est pas un bourreau, Il
est bien celui qui nous accompagne et nous porte lors de nos difficultés. Et en
ce dimanche, laissons-moi conclure par un poème brésilien que vous connaissez
certainement mais que vous aurez, comme moi, plaisir à réentendre :
« Comme
je marchais sur la plage, au soir de ma vie, avant de m'enfoncer dans l'océan
de Dieu, je me suis retourné et j'ai vu sur le sable l'empreinte de mes pas.
Chaque pas, était un jour de ma vie, et ils étaient tous là, aussi loin que
pouvait monter mon regard. Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus,
les jours de joie et les jours d'angoisse, les pas assurés et ceux qui
trébuchent. Du plus loin que j'ai vu, à côté de mes traces s'imprimait une
trace jumelle, et qui m'accompagnait jusqu'à mes derniers pas. C'était les pas
de Dieu qui marchait côte à côte comme Il l'avait promis tout au long de ma
vie. Comme un Père accompagne son enfant, Il avait marché à mon pas. Et comme
je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu'à
certains endroits il se rétrécissait, et que seule une empreinte se lisait sur
le sable. C'était l'empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de
souffrances et de deuil, lorsqu'on se sent très seul et abandonné. Seigneur,
ai-je crié, où étais-tu lorsque j'ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus
à mes côtés ? Et le Seigneur m'a répondu : "Mon enfant bien-aimé, l'unique
trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans
mes bras !" », « "Mon enfant bien-aimé, l'unique trace que
tu vois est la mienne, car à ces moments-là, Moi, Je te portais dans mes bras
!" ».
Amen.
Dimanche 26 janvier
C'est
aujourd'hui la fin de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, et c'est
en ce dimanche où nous sommes particulièrement invité à prier pour cette unité.
Notre
prière pour l'unité s'inscrit pleinement dans cet appel criant de St Paul dans
la 2nde lecture: "Le Christ est-il divisé ? je vous exhorte,
qu'il n'y ait pas de divisions entre vous". Aujourd'hui, en dressant un
état des lieux de la chrétienté nous ne pouvons que constater la multiplicité
des communautés ecclésiales chrétiennes avec entre autre le mouvement
protestant qui est multiple avec les luthériens, les calvinistes et l'ensemble
des mouvances évangélistes, la fraternité St Pie X de Mgr. Lefebvre, les
Eglises orthodoxes..etc. Et pourtant toute cette multiplicité se réclame d'appartenir
au Christ mais le Christ serait-il divisé ? Non nous le savons comme l'affirme
St Paul, le Christ est un, Il est unique, Il est la Vérité.
Mais en
abordant cette considération il y'a une tentation qui demeure, celle de
considérer que nous sommes tous chrétiens et que les différences sont
négligeables, qu'il faudrait nier les oppositions pour construire une unité
illusoire. La question fondamentale qui porte tout cela est relative à la
question de La Vérité. Qui est davantage dans la Vérité ? Il ne s'agit donc pas
de poser la question en fonction de l'élan de foi qui habite les chrétiens car
il est raisonnable de penser que tous les chrétiens ont foi en Jésus Christ, il
s'agit de poser la question de la vérité du contenu de Foi. Et pour répondre à
cette question nous ne pouvons le faire qu'en nous appuyant sur notre Sainte Mère
l'Eglise et particulièrement sur le concile Vatican II qui s'attache à recevoir
du Seigneur le sens de l'unité. Je cite le concile : "Promouvoir la
restauration de l’unité entre tous les chrétiens est l’un des objectifs
principaux du saint Concile œcuménique de Vatican II. Une seule et unique
Église a été fondée par le Christ Seigneur. Et pourtant plusieurs communions
chrétiennes se présentent aux hommes comme le véritable héritage de Jésus
Christ. Tous certes confessent qu’ils sont les disciples du Seigneur, mais ils
ont des opinions différentes. Ils suivent des chemins divers, comme si le
Christ lui-même était divisé. Il est certain qu’une telle division s’oppose
ouvertement à la volonté du Christ. Elle est pour le monde un objet de scandale
et elle fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de
l’Évangile à toute créature." et plus loin : "ces Églises et
communautés séparées, bien que nous croyions qu’elles souffrent de déficiences,
ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du
salut. L’Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles comme
de moyens de salut, dont la vertu dérive de la plénitude de grâce et de vérité
qui a été confiée à l’Église catholique".
L'unité des
chrétiens est donc à rechercher dans
l'unité catholique car l'Eglise du Christ subsiste dans l'Eglise catholique car
l'Eglise du Christ est l'Eglise catholique. Mais peut-être que cette
affirmation froissent vos oreilles car il y'a un certain complexe pour les
catholiques que nous sommes, complexe à affirmer que l'Eglise catholique est
l'Eglise du Christ et donc que l'Eglise catholique est la plus proche de la
Vérité qu'est le Christ Lui-même, le Christ étant la tête de l'Eglise.
Or il nous
faut bien comprendre que cette affirmation n'est pas une affirmation
orgueilleuse qui serait utilisable pour fanfaronner mais bien plus, il nous
faut percevoir l'exigence qui est la nôtre de témoigner par notre vie de notre
appartenance à l'Eglise du Christ. En effet, c'est dans la reconnaissance
humble et sincère de notre appartenance à l'Eglise du Christ que nous devons
travailler pour être les dignes disciples du Christ. Ô combien l'Eglise souffre
de voir ses disciples, clercs ou laïcs, présenter au monde un témoignage bien
loin de l'Evangile et de la Tradition de l'Eglise, l'Eglise souffre de cela
comme la redit notre Pape François mais malgré ces faux témoins l'Eglise
demeure l'Eglise du Christ, demeure dépositaire de la grâce des sacrements,
demeure dépositaire de la Révélation.
Alors en
cette eucharistie, demandons au Seigneur une grâce pour chacun de nous celle de
devenir les véritables disciples du Christ qui témoigne de sa présence par une
vie de Foi de charité et d'Espérance, demandons au Seigneur une grâce pour
l'Eglise catholique celle qu'elle puisse rayonner toujours davantage dans le
monde, et demandons au Seigneur de porter par sa grâce le dialogue entre les
différentes confessions chrétiennes afin que la division ne demeure pas et que
l'unité se fasse dans la Vérité qu'Il est Lui-même.
Amen.
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